~ Le murmure du vent ~
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 Une simple rencontre

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Zartac

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil - 14:58

Zartac ouvrait la marche, ménageant un passage sans encombre à Nawel, qui, pour une raison qu'il ne comprenait pas, marchait derrière et pas à côté de lui, ou n'était pas re monté sur lui. Enfin bon, peut-être n'était-elle pas encore totalement une dragonne, mais cela ne suarait tardé. Il avait juste quelques petits trucs à réglés dans sa façon de penser. Les vêtements par exemple, un dragon ne porterait pas de vêtements si il pouvait être simplement couvert de ses écailles, ou de sa peau. Seulement pour ne pas attirer l'attention, ben, fallait bien les mettre. Nawel, pour ça, pensait surement à la humaine. Elle ne devait même pas oser s'imaginer se balladant nue dans une caverne. Il sourit à cette idée. Imaginé Nawel comme ça était tellement étrange que c'était drôle. Non, elle n'était pas encore totalement une dragonne.

Bientôt, l'odeur de viande grillé le fit salivé. Ben oui, depuis le marécage, il n'avait pas mangé et pourtant, Sithis sait combien il avait faim ! Mais il remit ça à plus tard de nouveau. Il attrapa Nawel par la queue et la déposa juste devant sa patte avant. Il écarta un peu des feuillages et tendit son esprit vers elle pour lui parler en silence.


*Alors, que vois-tu ? Combien sont-ils ?*

Mais, n'attendant pas la réponse de la jeune femme, il regarda par ses yeux et vit lui-même ce qu'il voulait savoir. Ils n'étaient pas 10 bandits, ils étaient 7. Zartac se crispa. peut-être qu'ils n'étaient pas nombreux, n'empêche, il y avait un flagelleur mental à côté. Une créature humanoïde qui tire vers le filiforme d'une hauteur de deux mètres facile. Sa tête recouverte d'humus était étrangement ressemblante avec celle d'un poulpe, mais munie de 3 tentacules seulement. Non, pas ça. Ses pouvoirs mentaux étaient horriblement à plat en ce moment à cause de l'échange de souvenirs principalement, mais aussi du lien qui restait tendu entre Nawel et lui de façon constante. Puis, le regard de la jeune femme tomba sur Ulric. Il sentit une envie de vengeance monté en flèche en lui. Ce chien de fosse d'Ulric.

Il se calma tant bien que mal. Donc, ils étaient 9. 8 petits humains et un Illithid. Zartac étant dans Nawel, celle-ci avait tout le loisir de lire le dossier Illithid pour savoir tot ce que le dragon noir avait découvert sur ses créatures. Il grogna intérieurement. Ils étaient sur leur garde, mais ne semblaient aps savoir d'où viendrait le danger, sauf Tête-de-Poulpe, petit surnom railleur qu'il utilisait pour se remonter le moral. Tas-D'humus-Ambulant regardait fixement dans leur direction.


* Ne t'occupe pas de lui Nawel, je me chargerai de le retenir d'accord ? Mais viens m'aider dès que tu auras tuer tout le monde et capturé Ulric, si tu vois que je rame. Mais ça devrait aller normalement. Ah oui. Tiens.*

Zartac retira tous les objets magiques qu'il avait sur lui. Car oui, la plupart des objets magiques s'adaptent à la taille de leur porteur. Il retira un anneau, qui repris de suite une taille plus humanoïde ainsi qu'un pendentif. Il lui tendit aussi son épée. Il les lui tendit en expliquant leurs pouvoirs respectifs.

*l'anneau est un anneau de vampirisme. A chaque fois que tu taperas quelqu'un, tes blessures se refermeront d'autant que tu as haché ton adversaire. Le pendentif est un pendentif d'esquive. Ton agilité sera accrue. L'épée est une épée dansante, donne quelques coups avec elle, et elle se battra toute seule en suite. ca pourra t'aider à ne pas avoir tout le monde sur la gueule en même temps. Voila. Ca sert à ça, d'être un brigand, tu vois.*

Puis il se tourna vers L'illithid. Il banda ses muscles, se ramassa sur lui-même, avant de bondir dessus. Il eut juste le temps d'attraper les vêtement de Tête-de-Poulpe, que celui-ci avait déjà commencé la bataille mentale. Toute la concentration du dragon fut prise par cette bataille, il aurait pu le tuer d'un coup de mâchoire, mais si il faisait tomber ses défenses et qu'il n'allait pas assez vite Tas-d'Humus-Ambulant lui ferait exploser le cerveau avant, ou lui ferait sortir par les trous de nez, il préférait ne pas imaginer la douleur que ça pouvait faire.
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil - 17:09

Si Nawel marchait derrière Zartac, et non pas à côté de lui, c'était pour réfléchir un peu à ce qu'elle venait de dire, de penser, et parce que tout simplement c'était bien plus agréable d'avoir un chemin tout fraîchement tracé par Zartac dans la forêt. Opportuniste vous dite ? Tout à fait.

Bientôt, l'odeur de quelques chose qui cuisait au feu de camps vint chatouiller ses narines, et elle se dit qu'elle n'était pas contre un petit morceau de... Hum. Elle n'était pas la pour se payer une tranche de viande, mais pour récupérer sa prime, et de ce fait la tête d'Ulric.
Elle fut prise par une queue, déposé sur une patte, et elle eut le droit de voir la scène désolante de huit hommes qui faisait un boucan du diable, fêtant leurs dernière prise qui se trouvait dans un coffre, sous les fesses de vermisseau de ce conard d'Ulric. Il y avait peut être quelques chose d'intéressant, se dit-elle avec un sourire mauvais.
Elle secoua la tête, sentant Zartac entrer dans son esprit. Elle fit alors un tours du camp, visuellement, et tomba sur une créature plus que laide. Elle grimaça, se demandant comment Ulric pouvait supporter d'avoir une tel chose à ses côtés.

Un poulpe. Une sale tronche de poulpe. C'est tout ce que lui inspirait cette ignoble chose. Heureusement, elle eut le droit au connaissance de Zartac, et elle en apprit un peu plus sur ce musée des horreurs. Ensuite, elle s'aperçut que même s'ils avaient reprit leurs fêtes, ils semblaient tous sur leurs gardes : Leurs armes étaient posés près d'eux, à portée de main, comme s'ils s'attendaient à voir débarquer quelques choses de grand.
Eux.
Elle aperçut, dans un coin, des chevaux qui renâclaient, comme s'ils sentaient que quelques choses allaient se passer. Peut être avait-ils vu les deux intrus. Et lorsqu'elle sentit un regard vers elle, elle eut le malheur de croiser le regard de L'illithid. Elle eut envie de vomir, ne supportant pas que cette atrocité la fixe.

*D'accord. Beurk, c'est ignoble, ce truc.*

Elle reçut un anneau, un pendentif, et une épée, et s'équipa rapidement, avant de répliquer une dernière fois à Nathaniel :

*Il y a aussi des avantages à être chasseur de prime. Ou à avoir une amie chasseuse de prime.*

Mais n'ayant pas le temps de s'attarder sur cela, elle se tue, et à peine Zartac eut-il le temps de sortir de buisson et d'attraper l'Illithid, qu'elle sortait du buisson en courant, pour s'occuper de planter l'épée dansante dans le corps du premier malchanceux qui se trouvait la.
L'effet de surprise était toujours une bénédiction.

Elle fut aussitôt entouré par les bandits, qui la regardèrent avec un drôle d'air. Apparemment, il semblait compter sur L'illithid pour se débarrasser de Zartac. Et leurs intention à son sujet n'était pas des plus propres, remarqua t-elle à leurs façon de la regarder comme s'ils la déshabiller. Elle se redressa, remarquant que la brûlure du à la corde avait disparut. Elle sourit, et dit, provocante :

"-Allez, venait raclure d'humanité, je vous attend."

Ses paroles eurent l'effet escompté. Elle leva son épée, qui s'entrechoqua avec celle de mauvaise qualité de l'un des bandits, pendant qu'elle entendait les grognements des autres. Bon, voyons voir, épée dansante. Elle put lacher l'épée qui s'occupa de l'homme, pendant qu'elle dégainait sa propre arme et qu'elle lui faisait décrire un arc de cercle.

Elle s'aperçut, du coin de l'oeil, qu'il en manquait un. Ulric.
Elle pesta, se dégageant du groupe d'homme, pour voir juste à temps que le brigand venait de mettre son coffre sur la selle de l'un des chevaux, et qu'il se préparait à se faire la malle.
Nawel jura encore une fois, et son épée trancha dans le ventre d'un homme, pendant qu'elle évitait un autre coup avec agilité.
Elle tapa avec violence la tempe d'un bandit particulièrement pouilleux, avec sa barbe miteuse et ses cheveux gras, puis enfonça sa lame dans une gorge. De son côté, l'épée dansante donnait son propre lot de coup.
* Un assomé, deux... trois morts.*

Il fallait qu'elle achève tout ce petit monde rapidement, pour attraper Ulric, et ensuite venir en aide à Zartac. Bien, tout est clair.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil - 18:16

Si l'état de fatigue des deux adversaires étaient égaux, Zartac aurait surement gagné les deux griffes dans le museau. Mais là, Zartac était crevé mentalement, et il avait faim, si faim... Tandis qu'il combattait un illithid bien reposé et qui puait la graisse. Notre dragon noir avait du mal à résister aux assauts mentaux du flagelleur mental. Celui-ci, plutôt que de donner de gros coups de bélier sur les défenses branlantes du dragon, préférait largement donner des espèces de coups de griffes dont la douleur était aux moins égales à celle d'un cheval qui écrabouille un gosse, mais qui durait extrêmement plus longtemps.

Les flancs de Zartac se soulevèrent de façon beaucoup plus irrégulières et saccadées. il n'y survivrait pas, c'était certain, il n'y survivrait pas. Et ce n'était même pas dire qu'il aurait tenu longtemps. Il mourrait dans le déshonneur le plus total. Il transpirait et roulait des yeux fous sous la douleur. Ses pattes ployaient doucement. Et il n'arrivait même pas à rendre les coups à Tête-de-Poulpe. Il était obligé de rester concentré exclusivement sur ses défenses pour faire quelque chose de plus ou moins correcte. Il n'y arriverait pas. C'était la fin. Déjà une de ses pattes l'avait définitivement abandonnée. Il haletait, soufflant comme une forge. C'est dingue ce que son esprit pouvait se fatiguer vite.

L'illithid parvint bien vite à s'insinuer suffisamment dans l'esprit de Zartac que pour engager une petite conversation que le dragon aurait volontiers mise de côté. Mais voila, il ne pouvait faire autrement, ça retarderait le moment où Tas-d'Humus-Ambulant lui ferait sortir le cerveau par les orbites. Quoi que... Non, il ne s'abaisserait pas à ça. C'était un dragon pardi ! Il avait toujours la mâchoire qui entourait Trois-Tentacules. Un seul mouvement de mâchoire et il le broierait, mais il mourrait avec. De toute façon, là, il allait mourir si il ne bougeait pas. Oui mais... Si il rusait et qu'il réussissait à cracher son jet d'acide directement sur la tête du flagelleur, celui-ci mourrait avant d'avoir compris ce qu'il se passait. Zartac respira à fond et laissa voir une seule pensée à l'illithid.


*c'est bon, laisse-moi partir, je t'en prie, je te laisse la fille et les objets magiques qu'elle a. Ce sont les miens, tu t'en doutes...*

Tête-de-Poulpe hésita un moment. Puis, convaincu que là était bien le comportement typique d'un dragon noir, il le libéra de son emprise et le regarda s'en aller. Zartac se leva tant bien que mal et s'éloigna clopin-clopan. Et juste au moment au Tas-d'Humus-Ambulant se retournait vers Nawel en psalmodiant une incantation. Zartac fit volte-face et cracha un jet d'acide. La flagelleur mentale se décomposa lentement en une flaque liquide et répugnante dont les relents nauséabond donnèrent la nausée au dragon. Ce dernier se laissa tomber au sol, et ferma les yeux. Juste une sieste, il ferait juste une petite sieste. Après tout, Nawel était hors de dangers, elle avait ses objets magiques et l'illithid était mort. Plus rien ne pouvait lui causer de soucis, plus rien... Zartac sombra dans un long sommeil sans rêves.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil - 19:37

A l'évidence, les bandits avaient trouver une manière de la bloquer. L'encercler, elle et l'épée dansante, et petit à petit l'empecher de bouger. Elle gronda. Ces abrutis ne faisaient que la retarder. Elle prit son épée, à une main, sortit une dague de sa ceinture, et enfonça l'arme dans le torse d'un type qui s'approchait trop d'elle. Quatre morts, un blessé qui venait de se relever.
Alors qu'elle faisait un bon pour s'éloigner, une lame entailla son dos. haureusement qu'elle s'était retiré, sinon, elle finissez embroché, et pas totalement morte, à la merci de ces trois ignobles bandits.

Elle donna un coup puissant à la gorge de celui qui venait de l'effleurer de sa lame, enfonçant jusqu'à la colone vertébral son épée, permettant à l'anneau de vampirisme de refermer sa blessure. Alors que l'épée dansante s'occupait du dernier avec acharnement, elle fixa son dernier ennemi des yeux, essayant vainement d'oublier le bruit d'un cheval qui partait au galop.

"-J'ai pas de temps à perdre avec toi. Je n'ai aucun bénéfice à tirer de ta tête."

Elle jeta un regard à Zartac, et vit, à défaut du dragon massacrant L'illithid, l'Illithid qui s'appretait à lui jeter quelques chose en pleine face. Elle eut d'abord un mouvement de recul, puis se reprit. Elle devait avoir confiance en Zartac. Il allait faire sa fête à cette face de poulpe.

Elle jeta sa dague dans le dos du bandit qui se battait avec l'épée, puis elle laissa s'échapper de sa gorge un cri de rage, enfonçant son arme dans le ventre de l'homme.
Alors qu'il tombait par terre avec un dernier râle d'agonie, elle se releva, et jeta à peine un regard au cadavre de L'illithid. Elle sentait ses muscles meurtrie demander du repos, mais elle ne pouvait pas.
Elle se jeta sur un cheval, ignorant ses mèches de cheveux dégoulinante du liquide rouge, ainsi que ses habits tachés, éclaboussait de sang. Elle avait était si sale que sa ?

Elle fouilla les animaux, et trouva une carte, ainsi qu'un arc de mauvaise qualité, et quelques flèches. Elle monta sur l'un des animaux, avec la ferme intention de couper la route à Ulric. Que dirais Zartac s'il voyait qu'elle avait laissé s'échapper leurs proie ?

Alors qu'elle s'enfonçait, au galop, dans la forêt, elle étudia rapidement - le mieux qu'elle pouvait faire sur un cheval lancé au galop - la carte, et l'endroit ou pouvait vouloir se réfugier Ulric. Se mettre dans la tête d'une merde...
Bon, elle n'y arriverait pas ainsi. Elle décida de se baser sur les bruits qu'elle entendait dans cette forêt, et enconcha une flêche. Il n'était pas si loin que sa. Seul les arbres la gênait.
Le pas d'un cheval épuisé et lourdement chargée attira son attention. Avec lenteurs, elle encocha une flêche. Puis elle vit la croupe de l'animal. Ulric pestait contre cet animal lent, et ne s'était pas rendu compte de sa présence, derrière lui.
Elle visa, et laissa la flêche filer vers le cheval. Il lui fallait Ulric vivant.
Raté. La flêche se planta dans la terre, ratant de peu la cuisse du cheval.
Bon, deuxième chance.

Cette fois, la flêche se planta directement dans la selle d'Ulric. Toujours pas bon. Pourquoi était-elle mauvaise au tire à l'arc ? de plus, elle venait de se signaler à Ulric.
La réaction du bandit fut sa seule erreur. Il arrêta son cheval, et tira son épée, dans le but évident de trancher Nawel pendant qu'elle s'approchait de lui. Erreur fatal.
Maitnenant que le cheval ne bougeait plus, elle pouvait facilement l'avoir. Elle tira, et la flêche se planta dans la tête de l'animal, qui s'écroula, Ulric sous lui. Et avant que la main du brigant ne retrouve son épée, Nawel fit voler l'arme, marchant dans la même occasion sur la main d'Ulric.

"-Tsssss... Tututut. Il y a un autre style d'avenir qui t'attend."

Il ne fallut que quelques instant à Nawel pour assomer Ulric, le ficeler, le mettre sur cheval aini que ce coffre qu'il avait emporter. Puis elle repartit, mettant bien plus de temps pour rapporter son lourd chargement au camps des bandits, ou la viande avait eut le temps de bruler un peu sur un côté.
Maintenant qu'elle en avait fini, elle pouvait bien s'en payer une tranche.

Mais elle s'approcha d'abord de Zartac, le regardant, se demandant quand il allait se réveiller. Si L'illithid lui avait fait griller le cerveau, elle l'aurait sentit. Hein, qu'elle l'aurait sentit ?

"-Zartac ? Sa va ?" Dit-elle, inquiète.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juil - 20:22

Zartac finit par émergé du sommeil en entendant un bruit sourd de cheval qui galope en beaucoup trop chargé. Un cheval qui galope au ralentit quoi. Un steak ambulant trop chargé pour lui échappé... Oui il le sentait. Non ! Ce qu'il sentait c'était de la viande brûlée et cette horrible odeur d'acide qui fait fondre de la pourriture. L'illithid, c'est la pourriture en train de fondre ? Oui, surement. Il entendit une voix. ne pouvait-on donc pas le laisser dormir en paix ? Il ouvrit un oeil, et son regard tomba directement sur une Nawel pleine de sang et un Ulric encordé, enchainé, bâillonné , saucissonné. Il sourit à la vue de celui-ci. depuis le temps qu'il rêvait de le voir comme ça. Il reposa son regard, lentement vers la jeune fille dont le regard exprimait on inquiétude. Inquiétude de quoi ? S'inquiétait-elle pour lui ? Ah ! Peut-être...

Il roula lentement sur le ventre, dans un grognement de mécontentement. Ne s'était-il pas endormir sur le ventre ? Il devait avoir bougé pendant sa courte sieste. Son oeil ne quitta pas la petite panthère tachée de sang au pelage ébouriffé qu'était devenue Nawel. Ca lui allait bien. il l'aimait bien comme ça, la chemise tachée de sang, et dans le regard, très très loin caché par l'inquiétude, une fierté triomphante qui la dévorait. Ulric avait été capturé pas étonnant. Ah oui, Ulric, il devait lui demander pour l'amulette de contrôle mentale de dragons. Il ne peut pas se permettre de laisser une amulette comme ça trainer dans la nature. il ouvrit la bouche, pour calmer son amie. Mais la seule chose qui traversa ses lèvres ne furent absolument pas ce qu'il voulait lui dire en premier.


"Je meurs de faim, et cette odeur de viande qui me torture en me disant : viens manger, mon tout beau, viens manger... C'est horrible."

Il se redressa lentement avec précaution, mais retomba lamentablement. Tant pis, plan de secours... Ramper. Il rampa donc tant bien que mal, avec autant de dignité que possible , c'est à dire presque pas, vers le plat de viande légèrement cramé. Il éteignit le feu d'un soupire las avant de découpé une part qu'il laissa à Nawel, avant de manger la totalité de la carcasse. Une fois repus, et après avoir eu le temps durant son repas de récupéré. il se releva avec une certaine fierté. Il ferait sa sieste digestive dès qu'il aurait interrogé Ulric, qu'il aurait récupéré ses objets magiques, qu'il aurait vérifié que Nawel n'avait aucune blessures, et , peut-être, qu'il aurait récupéré l'amulette. Cette longue liste de chose à faire lui semblait être un obstacle infranchissable entre lui et sa sieste, mais voila, il fallait le faire. Il s'approcha d'Ulric, et n'eut finalement même pas besoin de le questionner, il sentait les vibrations si bien connues de l'amulette vibrer. Il prit le pendentif sans rien dire et le mit à son cou. Puis il jeta un regard au brigand.

"Connais-tu la peine que je fais encourir à ceux qui m'humilie, ou simplement qui me mente ? non, bien sûr. Et bien tu vas bientôt le savoir."

Il pénétra l'esprit, si primitif et basic , d'Ulric. Et il lui introduit des cauchemars tout droit sortit de son imagination. Il s'amusa aussi à remettre à la surface tout les moments les plus horribles de la vie de ce chien galeux couverts de puces. Une fois cela fait, il se retira. il avait prit tant de plaisir à le faire, qu'il n'avait pas l'impression d'y avoir laissé une goutte d'énergie. En regardant Ulric haleté en le fixant d'un regard horrifié, terrorisé. Zartac comprit, il avait aussi puisé dans l'énergie de sa victime pour maintenir le contact et mettre le brox dans l'esprit du rat dégout.

"C'est tout ce que je ferai cette fois-y, Ulric. Parce que la jeune femme qui m'accompagne à besoin de toi vivant, et en bonne état pour qu'on puisse te reconnaître. mais une fois que tu seras derrière les barreaux Ulric. Plus rien ne fera obstacle à ma vengeance, tu le sais, n'est-ce pas ?" Le regard agrandi de peur du captif lui répondit bien mieux que des paroles" Alors, mon p'tit chou. Quand tu seras en prison, je n'oublierai pas de venir te faire une petite visite. Je suis sur que ça te fera très plaisir."

Le regard que jeta Zartac à son interlocuteur le fit trembler si fort que le sac de pomme de terre ambulant tacha son pantalon. Le dragon noir eut un reniflement de dédain, et de profond dégout en voyant cela. Voila, c'était fait. Il se retourna vers Nawel et lui fit un sourire doux, fatigué, mais doux. Comme il en avait l'habitude, il enroula sa queue autour d'elle pour la rapprocher.


"Alors, toi, comment ça va ? C'est le sang de tes ennemis qui te tache comme ça ? tu ne m'as pas l'air en mauvais état. Tu as été plus efficace que moi sur ce coup-là." Il souffla dans les cheveux de son amie juste pour l'ennuyer." J'aime bien quand t'es couverte de sang comme ça, t'as un petit air de prédateur qui me plait bien. J'avais une de ses envies de dormir quand je me suis réveillé. Mais ça m'est passé d'un coup ! Où faut-il que je te dépose pour que tu mettes le gros tas de jambon saucissonné au cachot ?"
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juil - 19:43

Nawel resta quelques instant silencieuse et soucieuse, regardant attentivement Zartac, allongé sur le dos. Bon, au moins, elle était sûre que L'illithid ne lui avait pas fait totalement fondre le cerveau : il était sur le ventre, lorsqu'elle était partie. Elle s'apprêtait à demander à nouveau l'état de santé du dragon, lorsqu'il ouvrit un oeil. Elle ferma la bouche, et sourit, avant de se laisser tomber par terre, sur les fesses, pour détendre un peu son esprit et ses muscles. Bon sang. Cette histoire était enfin terminé. Plus que l'autre imbécile à mettre dans un cachot, récupérer sa prime, et elle serait à nouveau tranquille. Elle se sentit bien, maintenant qu'elle n'avait plus trop à s'en faire ni pour elle, ni pour Zartac, ni pour savoir ou se trouvait sa proie.

D'ailleurs, Le dragon venait de rouler sur le ventre, Et elle put enfin mettre au placard les brides d'inquiétudes qui s'était accroché à elle. Ulric, quant-a lui, semblait tout sauf disposé a la détente. Contrairement à Zartac, il n'avait pas oublié sa fourberie, et le vol de l'amulette, qu'il aurait volontiers utilisait s'il savait à quoi elle servait, s'il était magicien, et s'il n'était pas ligoté, bâillonné - cette partie la avait été très agréables, lorsqu'à la fin elle n'eut plus à supporter toute les jérémiades d'Ulric -.

Elle sourit à la remarque du dragon.

"-Bon... sa va, tu es encore vivant et en pleine possession de tes moyens, cela me rassure." Dit-elle, avec son humour catastrophique.

Elle aussi avait faim - on ne se tapait pas tout un voyage sans avoir faim, surtout lorsque l'odeur, certes un peu trop griller, de viande lui chatouiller les narines et torturer son estomac. Elle suivit donc le dragon jusqu'à la carcasse, et mangea elle aussi un bout - celui que lui tendit obligeamment Zartac -, après avoir écarté les mèches de sang à moitié coagulé qui avait à moitié coulé sur son visage.
Pourquoi n'y avait-il que dans les récits de ménestrel que les combattants était toujours éclaboussé de sang à l'exception de leurs cheveux ? Parce qu'à force de dégouliner sur son visage, tout cela devenait gênant.
Et sa allait sûrement attirer les charognards.
Mais il était vrai qu'il était plus classe d'entrer dans une ville chercher sa récompense, et ensuite dans le chateau d'un noble ou d'un seigneur couvert du sang de ses ennemis, le regard un peu fou.
Hum, elle s'était écarté du sujet.

Et alors que Zartac allait s'occuper du cas Ulric, elle ne leva pas le petit doigt, préférant regarder le spectacle. Mais elle avait d'abord quelque chose à faire.
Le coffre que le gredin avait emporté dans sa fuite.
Elle l'inspecta, et vit qu'il fallait une clé pour l'ouvrir. Bon, franchement, la, elle n'était pas d'humeur à se taper une séance de crochetage, et elle ne ressentait pas l'envie d'aller chercher la clé.
Elle dégaina son épée, et l'enfonça dans la serrure. Le coffre était vraiment à l'image de son propriétaire : de mauvaise qualité. Il ne lui fallut que quelques coups pour démonter entièrement cette stupide serrure, et un geste pour relever le battant. Même pas de piège.

Des pièces d'or. Un sourire réjouit éclaira son visage. Une prise trop récente pour avoir était dépensé ? Bon, d'accord, ce n'était pas grand chose, mais si elle estimait bien, c'était le double de la prime d'Ulric. Aurait-il joué avec sa propre tête ?
Elle hocha la tête, se n'était pas son problème.

Elle referma le coffre, l'attacha pour qu'il ne se rouvre pas - voila le défaut d'ouvrir les coffres en démontant la serrure à coup d'épée - puis regarda ou en était Zartac. mal lui en prit, il s'avéra qu'elle regard Ulric au moment même ou il tachait son pantalon. Elle grimaça, sérieusement dégoûté. Quel porc, mais quel porc alors ce type ! Elle cracha par terre, franchement agacée. Quelle horreur, ils allaient devoir se trimbaler un brigand puant la pisse !

Et puis la queue noire s'enroula autours d'elle. C'était devenu une habitude, qui ne lui déplaisait pas.

"- Sa va. Il faut dire aussi que tes objets magiques m'ont pas mal aidé." Dit-elle, rendant anneau de vampirisme et de libre action, amulette d'agilité et épée dansante à Zartac. "-Et puis face de poulpe avait un avantage." Elle secoua la tête, les cheveux s'agitant en tout sens lorsque le dragon souffla dessus. "- Tu trouve ? " Elle sourit "- Et bien... Si tu pouvais me déposer près de Ilst, sa serait parfais."

Une fois de plus, Ulric allait morfler. Tout le monde savait que la prison d'Ilst était la pire, puisqu'elle se trouvait dans un endroit ou les bandits étaient monnaie courante. Donc les punitions étaient tellement plus cruelle.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juil - 20:40

Zartac reprit son anneau de vampirisme et son épée, qu'il coinça dans une lanière de cuir autour de son cou qu'il avait fait fabriqué exprès pour entreposé toutes ses armes. Il laissa l'anneau de libre action et le pendentif d'agilité dans la main de Nawel. Il lui sourit mais ne dit rien. Il voulait qu'elle les garde, il n'y avait pas besoin de mots pour expliquer cela, elle était suffisamment intelligente que pour comprendre. La seule chose qu'il dit fut tout à fait sur un autre sujet que les objets magiques

"Je n'ai pas l'habitude de mentir sur ce qui me plait ou pas."

Zartac hocha lentement la tête. Ilst. Il avait failli y aller un jour, mais il avait réussit à fausser compagnie à son escorte. Il sourit doucement à se souvenir. Il en avait profité pour revenir plus tard et faire une sale farce au capitaine qui avait presque réussi à le mettre derrière les barreaux. Il secoua sa tête pour penser à autre chose. Pas le moment. Il regarda le ciel et plissa les yeux. Si il calculait bien l'heure qu'il était, il n'était pas si loin d'Ilst. Il devait aussi penser à ne pas trop s'approcher car il avait déjà utilisé sa métamorphose raciale du jour et franchement, il n'avait toujours pas récupéré suffisamment que pour puiser dans ses réserves de magie et lancer un sort de métamorphose. Bien. Se remémoré la carte de la région qu'il avait étudiée avec soin. Il y avait normalement un cours d'eau qui passe près de la ville, dans une plaine gigantesque. Si il déposait Nawel là, elle pourrait traverser l'endroit sans problèmes et il pourrait surveillé qu'aucun bandits n'attaqueraient son amie. Et le temps que les gardes de la ville arrive, il se serait limé les griffes et les crocs.

Il hocha la tête. Ce qui concerne le voyage et l'itinéraire emprunté était réglé. Pour le reste, Nawel voyagerait surement accroché au début de sa crête, à l'intersection de sa tête et son cou. Ulric pendrait lamentablement au bout de sa queue, pas question de toucher cet immondice avec les pattes. Il jeta un coup d'oeil au coffre et à la somme à l'intérieur et son oeil s'illumina. Pas mal. Il ne laisserait pas cette somme là. Il regarda les chevaux. Ils étaient tous harnachés de façon très lâche, ils n'auraient aucun mal à se débarrassé de leurs brides et selles. Bien. Il glissa le bout de sa queue entre la corde et Ulric et le souleva. Il prit Nawel dans ses pattes et la déposa sur son museau, elle monterait le reste toute seule, il ne se faisait pas de soucis pour ça. Puis il prit doucement le coffre dans une patte. Ilse dirigea quand même vers les chevaux qui s'égaillèrent de crainte. Le dragon se contenta de prendre une corde qui pendant à la selle d'un des chevaux et de la déposer sur son museau, pour que sa passagère le prenne.


"Tiens. Ton bout de corde tu l'as utilisé pour Ulric et personnellement je préfère savoir que tu t'essayes au saut à la corde plutôt qu'au saut dans le vide..." Il tourna sa tête vers Ulric avec un grand sourire" lui par contre, si il tombe, tu pourras toujours tempêter autant que tu veux, je ne plongerai pas pour le rattraper. Après tout de l'argent, on en a dans le coffre..."

Il regarda tout autour de lui. C'était une petite plaine bien sympathique. Il déploya lentement ses ailes, qui ne rencontrèrent aucun obstacle. Il fit un grand sourire, anticipant le plaisir que leur procurerait le vol, à lui et à la jeune femme. Il ne put s'empêcher de tendre doucement son esprit vers elle pour s'assurer qu'elle était autant en proie que lui à l'impatience. Il commença à brasser doucement l'air, puis plus vite et plus fort. Il décolla lentement, laissant sa queue pendouillé dans le vide le plus possible. Rien ne lui faisait plus plaisir que de voir Ulric devenir blême de peur. Il laissa les courants ascendants le faire monter, ce qui rendit l'ascension longue, très longue. Le dragon laissait ainsi au brigand tout le loisir de voir le sol s'éloigner toujours plus, et surtout, prendre pleinement la mesure de la distance qui le séparait du sol.

Une fois à la hauteur des premiers nuages, par contre, Zartac se laissa aller à son envie de vitesse. Il accéléra d'un coup, et commença à enchainer figures, plongeon et remontée en piqué. Son bonheur était d'autant plus complet qu'il s'ajoutait à celui de Nawel et surtout, qu'il entendait les cris de terreur d'Ulric, qui lui arrivait étouffé par le vent. Hélas, Voler vite, ça veut dire aussi arriver très vite. La ville fut bientôt en vue. Il ralentit l'allure et fit du surplace. Le dragon fronça les sourcils, prenant un air perplexe, en balançant sa queue de droite à gauche, pour continuer à terroriser se "pauvre" tas de viande humide et hurlant qu'était devenu son ancien compagnon de larcins. Il grogna.


"C'est pas marrant si on arrive toujours aussi vite... Bah. C'est pas grave, tu vas déposer ton colis, tu reviens et après on volera aussi longtemps qu'on le voudra, quand on le voudra, n'est-ce pas ? "

Il n'attendit pas sa réponse. Comme à son habitude avant un plongeon, il se souleva de quelques mètres d'un seul battement d'ailes. Mais cette fois-y, il ne fit pas un plongeon. Il se laissa tomber en chute libre . Il se rattrapa au dernier moment et se posa en délicatesse. Il ne perdit pas de temps en vains au revoir longs et inutiles. Il déposa simplement Nawel au sol dès que celle-ci ce fut détachée. Il se débarrassa d'Ulric en l'envoyant valser quelques mètres plus loin en un balancement de queue bien significatif. Il se débarrassait d'un déchet au même titre qu'une servante jette le seau d'aisances de son maître. Il jeta un coup d'oeil à son amie et dit tout en se couchant sur le ventre

"Tu n'as plus que 5 minutes de marche à faire, si tu marches vite, Je surveillerai la plaine pour m'assurer que personne ne vient se mettre sur ton chemin, pas question de retardé encore plus le moment où tu quitteras cette satané ville. Ne t'en fais pas si des gardes de la ville arrive, ils apprendront vite à leurs dépens qu'un dragon qu'on vient ennuyer n'est pas forcément du meilleur accueil. Je garderai mon esprit pleinement tendu vers le tien, comme ça, on saura de suite si nu de nous deux est vraiment dans de sales draps." Il s'arrêta un moment avant de lâcher simplement" Reviens-moi vite."

Sur ces mots il détourna le regard et fixa l'horizon, mettant fin à la discussion, coupant le moindre commentaire qu'aurait pu faire la chasseuse de prime. Il ne voulait pas entendre sa réaction face à tout ce qu'il avait pensé sans lui demander son avis. Il ne voulait pas entendre non plus ce qu'elle aurait voulu répondre à sa dernière phrase. Comme il venait de lui dire, il tendit son esprit encore plus vers elle. Pour avoir un lien complet avec elle. Il ne fouilla nullement dans les pensées de celle-ci pour savoir si elle aurait râlé ou simplement confirmé ce qu'il avait décidé. Il profita qu'il avait beaucoup de temps libre devant lui pour compter une à une les pièces qu'il y avait dans le coffre. Mais son oeil expert savait déjà évalué qu'il y en avait à peu près 1700. Une très belle prise. rare était les personnes qui avaient autant d'argent. On voyait bien qu'Ulric s'était fait aidé d'un être autrement plus intelligent.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil - 2:46

Nawel regarda les deux objets qui restaient dans sa main, puis sourit. mais elle ne dit rien, préférant passer l'amulette à son cou et l'anneau à son doigt. Comme Zartac, elle trouvait que cela se passait de mot. Après un dernier regard pour les objet magiques, elle préféra attendre la suite avec un sourire ravi.
Et non, ma chasseuse de prime n'était pas insensible au compliment.

Elle sentit une boule monter de son estomac jusqu'à sa gorge, une boule d'excitation et d'impatience, à l'instant même ou elle se trouva sur le museau de Zartac. Elle se mit debout, son équilibre nullement menacé lorsque Zartac bougea pour aller vers les chevaux. Elle avait tellement envie de se retrouver dans les cieux ! Et cette fois, elle ne briderait aucune de ses sensations. Alors quand Une corde la précéda sur le museau draconien, elle sourit, et alla la récupérer avant de retrouver sa place favorite - déclaré il n'y à que peu de temps - pour s'attacher comme il le fallait. Cette fois la encore, elle changea quelque chose : au lieu de s'attacher contre la crête, et d'être ainsi bloqué, elle attacha un bout de corde autour de sa taille, et l'autre à la crête, en laissant une longueur confortable pour qu'elle puisse bouger librement.

"- C'est vrai. Moi aussi." Répliqua t-elle en serrant la corde. "- Hum. Il faut dire qu'avec l'aspect et l'odeur qu'il a, je n'essayerait pas non plus de le rattraper."

Elle ne jeta même pas un regard à Ulric, terminant de s'assurer. Une fois tout le boulot terminé, elle eut un sourire satisfait, et sentit un frisson bien particulier la parcourir lorsque Zartac ouvrit ses ailes membraneuse. Et enfin ce fut le décollage, ou elle ploya les jambes pour garder son équilibre, posant même une main sur une écaille pour conserver cet équilibre. Puis elle put se redresser, et en se penchant un peu, elle put voir, au bout de la queue de zartac, un gros paquet qui semblait vraiment effrayé. Elle sourit.

L'ascension fut lente, et ne fit que renforcer son plaisir à être si haut, et son envie de voler librement. Et elle vécu pleinement le vol, avec ses figures et sa vitesse, ses cheveux blond parsemée de mèches rouges volant follement derrière elle. Sa main était quand même accroché à la crête, pendant que son corps prenait une positon pour ne pas être un obstacle à l'air. Elle laissa s'échapper un soupir d'aise, totalement grisé par ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait, laissant ses souvenirs et sentiments de dragonne prendre totalement possession d'elle.
Tout cela était hors de portée de la compréhension humaine. En voyant Ulric hurler de peur - elle le voyait plus qu'elle ne l'entendait, le vent emportant tout les cris du brigand - elle l'avait bien vu. Il ne savait pas la chance qu'il avait, celui la. Il aurait du profiter pleinement de ce vol, et de ses dernières minutes de liberté. mais non, il préférait hurler toute ses tripes.

Elle se détourna de cette vision pitoyable, préférant s'occuper de son plaisir à elle.
Mais voila. C'était bien trop court, et alors que la ville se profilait, devant eux, les narguant, comme heureuse de les couper ainsi, elle hocha la tête, agacée de devoir descendre. Mais ils n'allaient pas garder cette ordure d'Ulric accroché derrière eux toute leurs vies.

"- Oui." souffla t-elle, pensant déjà au moment ou elle n'aurait plus à s'occuper de ce satané voleur.

Elle se laissa tomber, comme Zartac se laisser tomber jusqu'au sol. Elle entendit les braillements d'Ulric, et sourit, en se disant qu'il était vraiment stupide. Incapable apprécier les choses les meilleurs.
Elle en eut pour quelques secondes à détacher sa cordes, avec une certaine distance dans le geste. Puis elle fut déposé au sol, pour son plus grand regret. Elle ignora royalement Ulric qui venait d’être balancé un peu plus, avec l’importance d’un sac poubelle, préférant se concentrer sur les paroles de Zartac.
Paroles qui la touchèrent.
Mais déjà, Ler grand dragon noir se détournait, coupant court à la discussion. Elle pensa d’abord à dire elle aussi quelques choses, puis remarqua qu’elle n’en éprouvait pas le besoin. Elle ferma alors les yeux avec un sourire, du genre qu’elle ne réservait qu’a Zadruga - personne d’autre n’en ayant eut le droit - et elle ferma les yeux, lâchant un : Hum de tout ce qu’il y avait de plus gentil et agréable.

Puis elle perdit cette façade charmante, pour se retourner avec dégoût vers un Ulric qui devait avoir fait dans son pantalon plus d’une fois. Elle fronça les sourcils - et le nez - avant d’attraper le brigand par la veste et de le tirer, l’obligeant à se lever et suivre son pas rapide. Vivement qu’elle en finisse !
Et même si elle sentait ce contacte confortable de l’esprit de Zartac en elle, cela ne valait pas d’être à côté du dragon lui même.

Il ne se passa pas grand chose dans la plaine. Ulric était insupportable avec ses gémissements et ses pleurs. Nawel était même tenté de l’assommer pour avoir la paix. Mais après, elle entrerait plus en contacte avec le corps plein de sueur d’Ulric, et cette pensée était abominable.
Rien à dire non plus sur la traversée des rues. Les badauds avaient tendance à l’éviter, elle et son captif. Mais elle ne s’en inquiétait pas. C’était tout à fait normal, avec la mine sombre qu’elle affichait, quoique suffisant, ainsi que le sang séché sur son visage, ses vêtements et ses cheveux. Et si le bandit qu’elle tirait, connu sous le nom d’Ulric poing d’acier était dans un tel état, personne ne voulait imaginer ce qui lui était arrivé.
*Bande de froussard. C’est Pitoyable.*

Elle secoua la tête, allant le plus vite possible vers le plus grand bâtiment de la ville. Il s’agissait de la demeure du Seigneur Toren, bien connu pour sa justice assez sévère. Mais elle n’allait pas voir le seigneur lui même. Juste l’intendant, pour livrer son colis et recevoir sa récompense. En fin de compte, les nobles n’avaient pas plus confiance au chasseur de prime qu’au brigand qu’ils rapportaient.

La demeure du Seigneur était grande, sans rempart. Juste une cour devant l’entrée. Les fenêtres les plus basse était à environs sept mètres de hauteurs, pour éviter d’avoir à installer des murailles autours du château, et de faire paraître la ville plus petite encore. Les marchands avaient installés leurs stands protéger par un paravent juste contre la façade. Cela ne déranger pas le seigneur régnant. Il n’était pas quelques de très joyeux, et privilégié la sobriété.

Elle entra sans trop de problème. On commençait à la connaître, par ici. On la débarrassa de son fardeau, qui partie illico presto vers les cachots. Elle s’avança dans les couloirs sombres, montant jusqu’à porte de l’intendant, escorté par un garde. Elle fut légèrement surprise de voir qu’ils semblaient tous au aguets.

« -Bien. Tu viens chercher ta récompense, n’est-ce pas ? »

L’homme ne leva même pas la tête vers elle. Il sortit de l’un de ses tiroirs une bourse, qu‘il lâcha sur la table dans un bruit de pièce s’entrechoquant. Nawel s’avança, mais déjà il prenait à nouveau la parole.

« -Tu sais, on parle d’un dragon qui vient de se poser pas loin. Il paraît même que tu as était vu en a compagnie. Mieux : Il paraît qu’il s’agit de Zartac sombre Lame. » Il fit une pause, levant son visage vers elle. « -Bien sur, nous avons envoyer de quoi vérifier cette information. Ainsi qu‘une vielle connaissance, et de très bon soldat. De merveilleux archet, et magicien. » Il la regarda de ses déroutant yeux bleu. il semblait jubiler. « - Tu sais Naw… » Elle grimaça. « -Nous n’aimons pas les traître. »

Elle garda un air neutre, évaluant la situation. Elle n’eut pas tellement le temps de réfléchir, parce que la porte s’ouvrit en grand, vomissant plusieurs gardes en armures. Elle ne réfléchit pas. Elle dégaina sa dague, avant de la planter dans la gorge du garde le plus proche et de le jeter pour bloquer ses compagnons. Elle attrapa la bourse sur la table, mourrant d’envie de planter son épée dans la gorge de l’intendant. Mais elle n’avait pas le temps. Il lui fallait unes sortie.
Elle entendit une incantation, et ne vit pas le magicien.
La, elle était grillé.

Mais lorsque le sort la frappa, elle se sentit comme emprisonné, puis plus rien. Ce n’était pas une boule de feu, donc ils la voulaient en vie. L’anneau de libre action. Elle remercia mentalement Zartac.
Profitant de ce sursit, elle dégaina son épée, prête à les affronter.
Mais voilà, ils étaient en armure, pas elle. Puis ils étaient plus nombreux. Elle sentit la violence qu’ils mettaient dans leurs coup, ébranlant ses muscles. Elle les auraient tous s’il le fallait. Mais elle ne se laisserait pas avoir.

Elle recula, évitant une épée de ce fait. L’un des hommes la chargea, lui coupant le souffle. Elle recula plus qu’elle ne l’aurait voulut, et sentit le contacte de la grande vitre derrière elle. Puis un autre coup lui fit passé par dessus bord.

Elle tendit ses mains, essayant de rattraper désespérément le bord de la fenêtre, un interstice entre deux pierres. Elle ne voulait pas s’écraser par terre. Elle ne voulait pas se faire attraper. Pas maintenant, alors qu’elle avait trouvé une raison de vivre.
Elle sentit ses doigts attraper quelques choses, puis son épaule la tirer si fort qu’elle sentit la douleur parcourir tout son corps. Elle lâcha prise, et alla s’éclater sur un paravent, déchirant la toile puis s’écrasant parmi les fruits et légume, détruisant dans sa chute plusieurs cagettes. Sa tête heurta durement le bord d’un chariot, ou du sol, elle ne savait pas.

Elle du s’évanouir l’espace de quelques secondes. Le temps de se dire combien le monde était noir, noir, toujours si noir.
Comme Zartac.

Elle se réveilla, sentant son crane bourdonner de douleur. Il fallait encore qu’elle s’en aille. Elle avait terriblement envie de rester ici. Pourquoi tout ne se passait pas aussi bien qu’elle le voulait ?
Elle se releva, prenant ses jambes à son cou - en fait, elle clopinait plus qu’autre chose - cherchant le meilleurs moyen de se cacher, juste le temps de récupérer.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil - 11:11

Zartac en était arrivé à 1283 pièces d'or quand les paroles, étranges, de l'intendant arrivèrent jusqu'aux oreilles de Nawel et attirèrent son attention à lui. Il gronda. Qui osait le menacer ? Pire ! Qui osait menacer Nawel alors qu'elle avait droit à ses faveurs, ce qui en disait long sur sa supériorité par rapport aux autres humains! Il se releva et déploya ses ailes, près à décoller pour aller aider son amie, quand il entendit un bruit de calvalcade. Près de Nawel ? Non, c'était bien lui qui l'entendait cette fois-y. Il regarda. Des archers , des guerriers et, surement des magiciens vus leur toges. Il gronda encore plus fort. Non seulement il le menaçait de loin, et s'en prenait à quelqu'un qu'il appréciait, mais en plus, ils avaient la vanité de se croire capables de le vaincre. Lui ? Zartac ? Si il suffisait de quelques boites de conserves ambulantes, des gamins qui jouent avec leur jouets en forme d'arcs et des presdigitateurs de foires, la prime sur sa tête ne serait pas si grande ! Quelle petite bande d'imbéciles. Il allaient voir ce que ça faisait d'essayer de bloquer la route à un dragon enragé.

Zartac s'envola d'un bond et gagna très vite de l'altitude, trop vite pour que les archers se mettent en formation et tirent. Abrutis, qu'ils étaient, pourquoi fallait-il forcément être en formation pour tirer ? Les mages eurent la très mauvaise idée de lui lancer une pluie d'acide. Etaient-ils aveugles ? Il était un dragon noir pardi ! Tout le monde sait qu'un dragon est invunérable à l'élément de son souffle. Peut-être n'avaient-ils pas bien révisé le différent souffle de chacun des dragons ? Il allait leur rafraichir la mémoire dans le cas. Il crachat son acide de là où il était. Le liquide s'abattit sur les gardes de la ville, magiciens en particulier, en une pluie mortelle qui laissa peu de survivants indemnes. La plupart, trop stupides sans doute, n'avaient même pas chercher à protéger leur visage, et ils étaient soit défigurés à vie, soit tout simplement mort dans un horrible cris de douleur, cela dépendait d'où ils s'étaient mis et combien de litre d'acie leur était tomber sur la figure. Saloperie d'humains. Ils ne l'avaient pas retardés longtemps, mais bon sang, Nawel aurait eu le temps de crever quarante fois au moins ! Il s'inquièta soudain et fit du surplace. Il ne voyait plus que du noir, aucune pensée bien précise, quand il fouillait l'esprit de la jeune femme.

Etait-elle morte ? Non ! Pas possible, Il ne pourrait plus fouiller son esprit si elle était morte, puisqu'elle n'en aurait plus, enfin, pas dans le monde des vivants. Ses pensées de confirmèrent quand il sentit le mal de crâne qu'elle avait, et qu'il put à nouveau voir par ses yeux et entendre par elle. Il soupira de soulagement et reprit son vol. Avant de penser qu'il avait laisser le tas de pièces d'or là. Tant pis. Il récupererait après, ou pas du tout, simplement. Fallait voir comment ça allait tourner. Il ne put s'empêcher, quand même, de vouloir entendre Nawel lui confirmé qu'elle était en vie et si possible pas à moitié crevée.


* Nawel ? Ca va ? Réponds-moi. J'arrive, juste le temps que je le fasse regretter ce qu'ils ont fait et je serai là. D'accord ? *

Il n'attendit pas son approbation. Une rage sourde pulsait en lui, prenant peu à peu possession de ses pensées. Oui, il allait leur faire payer, A TOUS ! Innocents ou pas. Hommes ou femmes. Enfants ou adultes. Il n'en avait cure. Il détruirait la citée entière s'il le fallait pour apaiser sa fureur. Et si c'était ce qu'il fallait pour qu'on ne traite pas Nawel de traitresse. Son envie de tuer, si forte, lui avait redonner aussi bien de l'énergie physique, qu'il avait en surplus, que celle mentale, qu'il allait utiliser avec plaisir. Il se posa au milieu de la grande place, se fichant des flèches incrustées dans ses ailes qui le feraient souffrir plus tard, se jouant des gardes qui tentaient vainement douvrir une brèche dans ses écailles, s'amusant des cris affolés et terrorisés des citoyens.. Sa voix tonna, forte et surtout, furieuse.

" Apprenez à vos dépens que défiez Zartac ne peut vous apporter que la mort. A tous."

Il incanta doucement la formule magique d'un sort connu de beaucoup de mages et pourtant particulièrement efficaces. La boule de feu. Celle-ci partit en explosion contre des maisons, faisant voler en éclat les demeures.Lles projectiles : cendres incandescentes, retour de flamme ou même briques et bloc de murs entiers volèrent un peu partout tuant autant de personnes que la boule de feu elle-même. Même les gardes perdirent leur sang froid et s'en allèrent. les seuls qui auraient pu poser problèmes au dragon, les magiciens, eux, avaient fuit la ville depuis belle lurette. Le sourire de Zartac s'agrandit. Les flammes auront vite fait d'avoir raison de la ville entière. Il laissa les gens fuirent, finalement. Qu'ils répandent donc la rumeur sur laquelle Zartac n'était pas l'Ombre de la Faucheuse pour rien, et qu'il était venu à bout d'une ville entière à lui seul ! Le dragon, encore en proie à une colère, mais froide et passive. Se transforma, prenant sa forme humaine en utilisant un sort de métamorphoses puissants qui dureraient longtemps sans trop l'épuiser. Il se mit en quête de Nawel.

Le dragon sentit soudain son coeur faire une embardée dans sa poitrine. Nawel ! Et si il l'avait touchée avec sa boule de feu ? Il secoua la tête et se raisonna. Impossible, du souvenir qu'il en avait, elle n'était plus dans les environs quand il l'avait lancé. Il se mit à courir, se dirigeant à l'aveuglette vers la jeune femme, que le lien d'esprit pointait comme une pancarte disant "Nawel, c'est par là". Il arriva bientôt en vue de son amie, qui semblait ni crâmée ni écrabouillée sous un morceau de mur. Comble du soulagement, elle semblait même dans un bon état en général, comparé à ce à quoi il s'attendait. Pourtant, il sentait une douleur sourde de brûlure lui cuire le visage. Si ce n'était pas Nawel qui avait mal comme ça et que ce n'était pas son lien avec elle qui le faisait souffrir comme ça... c'était donc lui qui était brûlé ! Mais comment ? Ah, oui, abrutis qu'il était, il avait foncé tout droit vers son amie sans se soucier du chemin qu'il prenait, ou de ce qu'il y avait sur le chemin. Il s'était jeté lui-même dans les flammes ! Abruti !

Il prit un air désinvolte en éteignant une flammèche qui brulait doucement sur son épaule. Faisant comme si il avait toujours su qu'elle était là. Ses vêtements ? Ah oui, il avait fait un souhait pour que quand il se transformait en humain, des vêtements apparaisent automatiquement pour le couvrir. Un truc qui lui avait couté bien cher et qui sur le moment ne lui avait sembler que très inutile et à ranger dans la catégorie des détails. Maintenant, il en était content, parce que si il avait fait une balade tout nu dans les flammes, il aurait été plus que brûlé au visage. Le jeune homme s'avança d'une démarche nonchalante, une esquisse de sourire charmeur sur le coin des lèvres, comportement qui contrastait énormement avec le tableau de morts qui se déroulait derrière lui. Et avec sa propre brûlure, dont il n'avait toujours pas regardé l'ampleur. Mais la douleur lui communiquait clairement que la partie gauche de son visage était presque entière touchée et que son oeil avec miraculeusement survécu grâce à sa paupière, atrocement douloureuse maintenant qu'il y pensait.

Il posa une main sur l'épaule de son amie, sans cesser de sourire.


"Viens, on n'a plus rien à faire ici."

Il n'avait pas besoin de le dire, Elle comprenait cela toute seule, surement. Mais ce qui était presque sur aussi, c'est qu'elle avait peut-être aussi besoin d'être rassurée, et que le silence n'était jamais quelque chose de rassurant, au contraire de la voix chaleureuse, et plus qu'amicale qu'avait employé le dragon. Il prit la main de Nawel, afficha une mine affolée tout à fait convaincante et se mêla à la foule qui se pressait de sortir de la ville en courant. Il n'écouta pas les protestations de ses jambes, de ses poumons qu'il n'arrivaient pas à remplir correctement, de son visage brulé qui l'élançait atrocement, ni même de ses ailes, bien qu'elles ne soient plus là physiquement. Ce ne fut qu'une fois, loin de la ville qu'il permit que les deux amis s'arrêtent pour reprendre leur souffle. C'est seulement là que Zartac prit pleinement conscience de sa douleur et vacilla dangereusement, manquant de peu de s'écrouler, les jambes tremblant dangereusement sous lui. Il se laissa tomber sur les fesses, cherchant désespérément à récuperer un souffle régulier qui semblait s'éloigner de plus en plus malgré ses efforts.

Il ne put tiré que deux conclusions suite à ce qui c'était passé. La première étant que maintenant, Nawel était en danger à cause de lui, et qu'elle ne pourrait plus se balader dans les villes à sa guise. La deuxième concernait toujours Nawel, mais était totalement autre. Pour lui, la jeune fille comptait apparemment plus que presque 2000 pièces d'or. Il se laissa tomber sur le dos. Le souffle toujours aussi court. Il expira bruyamment. Et bien, comme prévu, cette petite humaine lui en ferait voir de toutes les couleurs. Aussi les plus horribles que les plus belles. Il sourit à cette pensée. Il se rappela alors que son amie souffrait elle aussi le martyr. Et il repensa à la chute qu'elle avait fait. Information qui lui avait été transmise par le lien sans qu'il s'en rende compte.


"Nawel... Je t'ai déjà dit que du saut à la corde, je voulais bien que tu en fasses. Mais du saut dans le vide. Je t'avais dit que ça ne te réussirait pas..."

Il se redressa lentement. Tira son épée et flanqua un bon coup dans la première plante qui lui passa sous la lame, même si il devait avoir l'air stupide de couper une plante comme ça. Aussitôt il ne sentit plus aussi fort sa douleur aux jambes. Vive les anneaux de vampirisme. Il ne font pas la différence entre un végétal et un ennemi. Ils étaient encore dans la plaine, mais elle était si vaste que ce n'était pas un problème, Zartac estima qu'ils étaient en sécurité. Bien maintenant qu'il avait vérifié que l'anneau fonctionnait même contre une plante, il le passa au doigt de Nawel pour qu'elle s'en serve. Lui, il n'arrivait même pas à soulever correctement son épée, ce n'était même pas la peine de penser à se soigner comme ça. Pas maintenant en tout cas. Son épée avait glissé de ses mains toute seule. Il la regarda tomber avec un regard crétin, il leva sa main comme pour s'assurer que c'était bien son épée qui était tombée, sans perdre ses yeux dont la lueur d'intelligence brillait autant que la flammèche d'une lanterne enterrée sous des tonnes de terre.

Il grimaça quand il finit par se reprendre. Rien que se simple geste lui arracha une douleur cuisante. Il soupira alors, complètement las, ce qui lui tira aussi une souffrance tel qu'il n'était pas près de l'oublier. Même avec son anneau de vampirisme qui l'aiderait à régénéré sa peau brûlée, il garderait certainement une cicatrice toute sa vie. Bon, au moins, une cicatrice au visage, ça fait classe. Mais ça vieillit, hors, il avait prévu un sort de jeunesse éternelle, pas pour rien. Il se passa la main dans les cheveux. Il était maudit et bénis à la fois. Difficile de savoir lequel des deux côtés allait ressortir cette fois-y
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil - 21:00

Il apparut bien vite à Nawel qu’elle ne pourrait s’enfuir ainsi. D’abord, courir quasiment à cloche pied ne lui permettait pas de récupérer de sa chute. Ensuite, marcher était tellement plus confortable, s’arrêter dix fois mieux, et pouvoir souffler pour retrouver un semblant d’énergie, elle n’était pas contre. Elle s’adossa à un mur, tenant son bras droit qui pendait lamentablement, comme dépourvut de la vie qui animait sa maîtresse. Était-il possible, qu’en essayant de se retenir, tout à l’heure, elle s’était déboîté l’épaule ? Elle sourit tristement. Sûrement. Mais si cela avait contribué à ce qu’elle ne ressemble pas à une flaque de marmelade sur le sol, et bien il n’y avait aucun regret à avoir. Un bras, qu’était-ce par rapport à une vie ?
Une vie ayant un sens ?

Elle analysa rapidement l’étendu des dégâts physiques qu’elle avait eut, puis fut soulagée. Hormis ce bras qui avait eut le mauvaise idée de se déboîter ainsi, elle n’avait rien de très graves. Seulement des coupures - soigneusement distribué par les gardes -, des éraflures, des bleu et quelques échardes.

Elle entendit des bruits de pas précipité allant dans sa direction. Mais elle ne leva pas les yeux. Elle venait d’entendre une voie.
Zartac. Elle refoula aussitôt les larmes qui voulaient sortir, tant le soulagement de savoir qu’elle serait bientôt sortit d’affaire était fort. Pas aussi fort que lorsqu’elle volé, mais il lui redonnait de la force, pour combattre et vivre.

*Je vais bien… Enfin presque. Fais attention.*

Elle se redressa, et n’en vit que deux. Une chance. Elle saisit son épée de la main gauche - elle remercia le ciel et son professeur d’escrime, qui l’avait fait ambidextre, en prévision de tout cela - et elle se mit en plein milieux de la route. Elle laissa la pointe de son épée toucher le sol, pendant qu’une nouvelle sensation l’envahissait.
La rage. La haine.

Elle oublia toute douleur, pour se ruer sur les deux hommes, son épée ricochant sur l’armure, la cabossant et la rayant au passage. Elle heurta avec son épaule l’un des deux gardes, l’envoyant voler sur les stands désertés par leurs propriétaires. D’un coup de bras rageur, elle envoya voler le casque métallique avant de plonger son épée dans la gorge du garde, qui n’eut pas le temps de crier.
Elle se retourna, et évita l’épée de l’autre, qui s’était relevé.
A ce moment la, le hurlement de Zartac retentit dans la ville, et elle dit d’une voie mortelle :

« -Tu entend ? Il vient pour moi. Maintenant crève. »

Et pour accompagner ses paroles, elle le désarma d’un coup de pied, et en le bloquant contre le mur, elle enfonça son épée de toute ses forces dans le torse de l’homme. Il voulut se défendre, mais l’épée, après avoir rencontré la résistance de l’armure, réussit à trouer le fer pour se planter dans la chaire molle, droit vers le cœur.
Elle retira son arme, et, l’adrénaline retombant, elle se sentie épuisé, et meurtrie. La chaleur qui avait soudainement augmenté, ainsi que les nombreux cris lui apprit que Zartac était passé à l’action.
Elle n’avait pas eut l’impression d’avoir utiliser tant d’énergie que cela. Elle se rappelait d’un sort Berseck qui l’avait totalement vidée, lors d’un combat avec des alliés. Mais elle n’avait pas bénéficié de ce sort.
Elle entendit un cliquetis derrière elle, et se retourna, avant de reculer, manquant de se faire décapiter. La lame passa sur sa pommette, laissant une trace qui se mit à saigner. Elle empoigna son épée avec force, et para la lame qui revenait vers elle.
Un coup de pied la cueilli dans l’estomac, et elle recula, soudainement privé d’une partie de ses forces. Mais elle se reprit, essuyant à l’aide de son avant bras le filet de sang qui coulait de sa bouche.
Puis sans regarder l’homme qui l’attaquait, elle se faufila de côté, enfonçant son arme dans l’une des ouvertures de l’armure : les aisselles. Il hurla de douleur lorsque l’épée ric hacha sur ses côtes. Il n’eut, pas contre, pas conscience de sa mort lorsque d’un coup porté avec une violence inouïe, Nawel lui détacha la tête des épaules.

A nouveau aspergé par le sang de son ennemi, elle recula, préférant sortir de cette ruelle avant de rencontrer de nouveau bonhomme.
Et en marchant lentement à l’extrême opposé des fuyard, elle fini par reconnaître une silhouette qui lui était devenu familière. Elle ferma les yeux, les rouvrit, puis avec soulagement, elle s’approcha de lui. En le voyant ainsi, qui s’était blessé en voulant la chercher, elle retient un sentiment rageur. Rageur contre elle même, et rageur contre ces enfoirés de garde qui l’avaient poussé à fuir.
Et malgré son sourire, et cet air désinvolte, Nawel sentait la douleur de zadruga. Si bien qu’elle voulu annihiler complètement la sienne, pour lui épargner au moins cela. Elle se força à ne plus rien ressentir.
Sa gorge était si sèche qu’elle ne put sortir un seul mot. Alors elle se contenta de prendre une cape abandonné, de rabattre la capuche sur son visage et de suivre Zartac sans un mot, jouant la même comédie.

Ils s’en allèrent le plus loin possible qu’ils le purent à pied, sa mains gauche dans celle de Zartac. Il n’était pas nécessaire d’ajouter qu’elle cacha sa douleur le plus longtemps possible.

Mais lorsque Zartac tituba, et tomba par terre, elle ne fut même pas en mesure de le rattraper. Elle serra les dents, puis, ne sachant trop que faire, elle le regarda.
Ellen s’en voulait terriblement de s’être fait piégé comme une débutante. Aussitôt, elle raya ce sentiments. Elle ne devait pas s’apitoyer sur son sort, mais réagir. Cela, sinon, ne servirait à rien.
Elle sourit, lui disant :

« -Je sais bien. Je tacherais de ne plus recommencer. »

Mais le voir dans cet état détruit les traces d’humours qui lui restaient. Réagir. Comment ? Bon. D’abord remboîter cette épaules. Elle l’avait déjà fait à certain de ses camarades. Mais à elle même… Elle devait pouvoir le faire. Lorsqu’elle sentit l’anneau de vampirisme à son doigt, elle serra la main de Zartac, et dit d’une voie faible, mais résolut :

« - Je m’occupe de toi tout de suite. »

Et ne sachant pas quoi ajouter, elle prit la garde de son épée, et la serra dans ses dents avec force. Puis elle se détourna, pour que Zartac ne voie pas, et saisit son bras. Avant de se le remboîter, produisant contre son grès un craquement qui lui arracha des larmes de douleur. Elle souffla, et défoula toute sa rage sur l’herbe tout autours d’elle, jusqu’à qu’il ne reste que des bleu, et quelques éraflures sur son corps.

Puis elle remit l’anneau à zadruga, lui disant, le front plissé par l’inquiétude :

« - Hé… Zartac ? Reste avec moi, hein ? Dit moi ce que je dois faire… »
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juil - 22:46

Zartac regarda avec un air absent une Nawel qui se détourna de lui, sans comprendre pourquoi d'ailleurs. Puis une Nawel s'acharnant sur les pauvres brins d'herbes aux alentours de façon plus efficace qu'un moissonneur et sa faucille. Il sourit à cette pensée. Bientôt un large espace dénué de toutes formes végétales apparu autour de lui, sans qu'il ait bougé d'un pouce. Il réagissait si lentement. Son cerveau avait-il été touché par les flammes ? cela lui semblait peut probable. Mais il était si lent pour comprendre, ce n'était pas normal. Et puis il comprit, la douleur occupait une grande partie de ses pensées ce qui l'empêchait de réagir à sa guise. Quand la jeune femme eu fini avec l'anneau elle lui remit dans la main. Une main molle et sans force. Le temps qu'il se rende compte qu'il avait eu l'anneau au creux de sa paume, et il était tombé au sol. Il se pencha lentement, avec prudence pour ne pas avoir la tête qui tourne ou autre sorte de malaise, il reprit l'anneau le regarda un moment comme si il cherchait à quoi ça servait, comment ça fonctionnait. Et il ne mit finalement à son doigt avant de se relever avec précaution.

Il resta un moment, à nouveau, planté là, sans bouger. En réalité, il essayait de libérer un peu de place de son esprit pour réagir de façon suffisamment rapide. Comment pourrait-il se guérir en réagissant si lentement ? Mais la douleur pulsait si fort sur son côté gauche du visage. Il prit sa tête entre ses mains pour essayer d'apaiser la douleur. Mal lui en prit, il déposa sa main gauche sur la peau brûlée. Plic, ploc. C'est dingue ce que ce truc pouvait faire du bruit. Et combien quand on a mal, les sens se réveillent et se mettent à l'affut du moindre danger. Plic, ploc. Mais c'était quoi ce bruit au juste ? Il retira sa main gauche qui se retrouvait couverte de sang bien rouge. ce n'était pas du sang brûlé. Il saignait donc. Voila d'où venait le bruit. Voila pourquoi il voyait de plus en plus trouble. Il avait saigné durant toute la course et laissé derrière lui une belle piste bien rouge. Il resta longtemps à regarder sa main avec une expression horrifiée gravée sur le visage. Mais dans quel état pouvait se trouver sa peau pour qu'il saigne sans qu'elle ne retienne la plus petite goutte de sang ? C'était certain encore pire à voir qu'il ne l'imaginait.

Il jeta un regard Nawel, elle avait dit qu'elle allait s'occuper de lui et maintenant, elle lui demandait quoi faire. Mais comment pouvait-il répondre avec un esprit si embrumé ? Il arrivait à peine à aligner des pensées cohérentes pour trouver des réponses à ses propres questions. Alors lui répondre et lui dire quoi faire. Qu'est-ce qu'il en savait ? continua à la fixer, sans mot dire, il réfléchissait en fait. Il ouvrit la bouche sans la moindre idée de ce qu'il allait dire. Mais il posa quand même une question, sans répondre à celle de son amie


"Nawel, dis-moi, il faut que je sache. Dans quel état est mon visage ? est-ce qu'il te semble que les muscles sont brûlés aussi ou seulement la peau ?"

Puis, n'attendant même pas la réponse, il récupéra son épée et la passa dans son fourreau, tant bien que mal. Encore un peu et il retombait au sol, mais le réflexe d'avancer sa jambe lui évita le désagrément de devoir se relever. Avec du temps, son esprit se serait éclaircit et il aurait su tout ce qu'il y avait à faire, pour toutes ses blessures. Mais là, une seule lui occupait l'esprit et il ne s'occupa que d'elle. Pour se faciliter la tâche atroce qu'était réfléchir de façon intelligente, il réfléchit tout haut.

"J'ai mal, mais plus j'attends, et plus j'ai mal. Et moi je comprends ce que je pense ou ce qui se passe... donc..." il ferma avec force les yeux, se forçant à trouver une solution." Donc... Il faut que j'arrête le sang de saigner !" Il sembla excessivement fier, pour avoir dit une réponse si logique pourtant" Et après... Je pourrai réfléchir correctement à nouveau..." Il réouvrit les yeux." Je ne sais plus qu'est-ce que je disais. Je vais réussir à mieux réfléchir si quoi ?"

Il commença à pencher dangereusement sur le côté, mais il se rattrapa à nouveau de justesse. Il leva les yeux vers Nawel et la regarda en se demandant qu'est-ce qu'elle avait à le scruter ainsi. Mais il oublia ça et lui sourit, un sourire simple, alimenté par une joie simple. Et s'en suivit une réplique tout aussi simple, mais qui n'avait strictement rien avoir avec le sujet précédent. Qui était complètement hors sujet avec la situation en général. D'ailleurs, il ne l'aurait tout simplement jamais dit, si il n'avait pas été dans cet état qui le rabaissait très très fort au niveau intellectuel.

"T'es belle tu sais ? J'aime bien tes yeux. Ho, il n'y a pas que ça que j'aime bien chez toi. Beaucoup d'autres choses ! Mais j'aime bien tes yeux quand même."

Et puis, dans un éclat de lucidité. Il se rendit compte de ce qu'il venait de dire. Il profita que son esprit lui était subitement revenu pour déchiré un bout de sa chemise en cuir et s'en faire un bandeau qui cachait la partie brûlée de son visage, et stoppait l'hémorragie aussi. Ça lui permit , par la même occasion, de détourner le regard. Bien, c'est tout ce qu'il pouvait faire pour le moment, il n'avait pas assez de force pour soulever son épée, c'était déjà bien qu'il arrive à la garder ceignant à sa ceinture, sans tituber. Il ferma les yeux, à la recherche de sa concentration qui commençait à fuir. Mais cela n'eut pour seul effet que d'augmenter son impression que la terre bougeait dans tous les sens. La tête qui tourne. Surement. Quoi d'autre ? Il rouvrit les yeux et dû s'appuyer, bien malgré lui sur Nawel.

"Je n'arrive pas à réfléchir correctement. Et le fait que je reste debout ne m'aide pas à recouvré un bon état d'esprit. Nawel, aide-moi à aller jusqu'au début de la forêt. On ne s'arrêtera pas avant, d'accord ? Même si je te supplie pour toutes les raisons possibles et imaginables. On ne sera vraiment en sécurité que sous le couvert des arbres. A mon avis, je ne resterai pas très lucide longtemps, prépare-toi à m'entendre déballer des tonnes de conneries, crois-moi. J'en ai un stock bien suffisant que pour te pourrir les oreilles pendant une journée complètement, et je suis gentil en disant ça."

Il fit un pas chancelant en avant, forçant Nawel à démarrer la marche aussi. Comme ça, sil elle essayait de protester, c'était trop tard. Pas le temps de l'écouter elle si il avait déjà du mal à essayer de lui dire ses instructions. Et puis, c'était elle qui avait voulu qu'il lui dise quoi faire, et elle avait intérêt à s'y plier maintenant. Il continua à parler tout en marchant. Avec un peu de chance, il aurait terminé de tout expliqué avant de perdre à nouveau les pédales. Si pas, elle comprendrait vite qu'il n'était plus dans un état d'esprit tout à fait saint et ne prêterait pas oreille à ses débilités.

"Une fois à l'abris, il faudra que je m'adosse à un arbre et que je me repose. Tu devras te contenter de me trouver meilleur bandage pour mon visage en attendant que mon corps récupère. Le cuir n'absorbera pas longtemps mon sang. Je me doute que ma brûlure doit être horrible à voir, mais, pour les souvenirs qui nous unissent, et pour l'amour de moi, si tu en as suffisamment, essaye de prendre sur toi de la nettoyer de temps en temps pour éviter une infection. Je dormirai longtemps, pas besoin d'être devin pour le savoir. Mais tu seras patiente n'est-ce pas ? Je te fais confiance, ne me trahi pas. Je sais que tu ne me trahiras pas, mais je préfère penser à toutes les éventualités tant que je peux encore."

Puis il s'arrêta soudainement sa marche mal assurée et il la fixa dans les yeux.

"Il se peut que ce soit déjà infecté, et dans ce cas, je n'y réchapperais pas. je ne sais pas si ça te fais quelque chose de le savoir. Mais au cas où ça te ferait quelque chose, autant que tu t'y prépares psychologiquement, d'accord ? Bref. Si tu vois que je perds vraiment trop de sang, tant pis, laisse coagulé, ça fera une barrière naturelle et tant pis si la cicatrice qui me restera sera plus grande."

Il reprit sa marche, sachant très bien que Nawel en ferait tout autant, car elle ne semblait pas disposée à vouloir le laisser s'écrouler au sol et crevé comme un chien boiteux à 3 pattes qui a la gangrène au visage. Il soupira de soulagement à cette pensée. Il voyait déjà la forêt d'ici, mais Nawel ne devait pas la voir. Il réfléchissait à voir si il avait tout dit. Puis, il se cappella d'une dernière chose à dire, mais son esprit embrumé lui reprit l'information avant qu'elle est franchi ses lèvres. Il commença à geindre doucement. et il posa sur Nawel un regard de matyr.

"Je t'en prie, arrêtes-toi, j'ai mal aux jambes, j'ai mal aux pieds, j'ai même mal aux orteils. j'ai du mal à respirer, et mon visage m'élance atrocement."

Puis, il fut prit d'un autre délire, comme tantôt, quand il avait dit tout haut ce qu'il n'avait pas encore accepté tout bas. Il afficha un grand sourire et la regarda l'oeil brillant. Ben oui, l'autre était caché par le bout de cuir qui était déjà presque complètement gorgé de sang. Plus précisément, il fixait ses lèvres. Qu'est-ce qu'elles lui paraissaient attirantes, comment avait-il pu résister à leurs appels si longtemps ? Il essaya à nouveau que Nawel s'arrête en débitant une série incalculables d'excuses plus pourries les unes que les autres, du genre, j'ai un caillou dans ma chaussure. Puis, il se pencha vers elle, tant pis.Il l'embrasserait en marchant...quand sa tête lui tournerait moins, en attendant il continua à marcher de sa démarche d'ivrogne, après s'être redressé, en s'appuyant un peu plus que le nécessaire sur la jeune femme. Et là, il lui débita une série particulièrement longue constituées exclusivement de compliments, tous différents. un petit aperçu..

"... J'aime bien les femmes qui disent ce qu'elles pensent, la franchise est plus qu'une qualité selon moi, ça se perd après tout. Tu as de beaux cheveux, j'adore leur couleur, je n'avais jamais vu ça chez une femme humaine. C'est de quelle région ? Et ton sourire, à croire que tu as passé ta vie à le travailler rien que pour qu'il soit comme je l'aime..."

Et ça continuait comme ça pendant un bon bout de temps. Jusqu'à ce qu'il change de registre et décide de lui faire part de tout ce qui attirait son attention. Exemple, une coccinelle sur une fleur. Ou une fleur, tout simplement, qu'il trouvait belle, n'oubliant cependant pas de rajouter qu'il trouvait Nawel plus belle encore. Et comme il l'avait prédit pendant le peu de temps où ce qu'il disait avait le moindre intérêt , il débita à sa compagne de route, une série infinie de stupidités, d'observations, de compliments et d'explications en tout genre et sur tous les sujets possibles et imaginables qui n'étaient pas le moins du monde compliqués. Les fleurs par exemple. Mais parler de la gravité ou du changement soudain des vents qui s'expliquaient par une augmentation ou une dépression de la pression atmosphérique, il n'en parla pas. Trop compliqué et sans le moindre intérêt pour son esprit aux capacités amoindries.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 3:33

Nawel souffla, pour faire disparaître la tension qui venait de la prendre. Comme elle regrettait de ne pas avoir prêté plus d’attention au cour de soin qu’on lui donnait, plus jeune. Elle ne pensez vraiment pas à devoir guérir quelqu’un dans un cas si grave. Dans ces cas la, on se sentait seule… Seule…
En plus, sa connaissance des herbes pouvant éviter les infections n’était pas très avancée. Du coup, elle se sentait inutile et bonne à rien.
Et Zartac saignait tellement… Elle ne savait que faire. Heureusement, il restait assez d’intelligence - ou de conscience - à Zartac pour qu’il lui dise quelques chose et pour qu’il reste conscient.
Elle le regarda attentivement, essayant d’avoir une idée sur la gravité de la blessures. Les muscles ne semblaient pas endommagée, mais la surface de peau avant étaient salement arrangée.

Mais le dragon n’attendit même pas sa réponse. Elle fut soulagée, car elle n’était absolument pas sûre de lui donner un verdict juste. Elle l’écouta donc attentivement. Et cette perte soudaine de la mémoire l’inquiéta plus que tout. Elle refoula ses sentiments, se disant plus tard. Plus tard, lorsqu’il serait tiré d’affaire.
Elle s’avança, afin de le retenir au cas ou il lui viendrait l’idée de tomber par terre. Mais elle fut aussitôt stoppé par les paroles de Zartac. Elle en oublia ce qu’elle devait faire, allait faire et penser pour ce concentrer sur les paroles du dragons. Cela ne dura qu’un temps, parce qu’aussitôt après, il détourna le regard. Elle se sentit bête, pendant un instant. Mais elle se reprit assez vite. Elle n’avait pas le temps de s’attarder ainsi sur les paroles de Zartac.
Il s’appuya sur elle, lui rappelant ce qu’elle allait faire juste avant. Elle attrapa ce bras, le soutenant le plus possible.
Elle hocha la tête, et se mit en route. Elle écouta les paroles de Zartac, puis lui serra avec force le bras, disant, le visage se crispant de douleur :

« -Je veux bien faire tout sa et même plus. Mais si il y a une chose que tu dois faire de côté, c’est de ne pas me lâcher. Essaye donc et je te le ferait regretter jusque dans les limbes ou tu pourrais te perdre. Je ne te donnerais pas une seconde de répit, même dans tes autres vie si tu me lâche comme sa. Si tu me laisse comme sa maintenant, je ne pardonnerais pas au monde. » Sa voie devint trop aigu pour qu’elle puisse parler. Les sanglots serraient sa gorge, et si elle avait été capable de dire tout sa avec sérieux et froideur, elle n’était plus certaine de pouvoir se contenir. Elle rajouta néanmoins encore une chose, incapable de savoir si Zartac était déjà tombé dans sa folie, ou s’il était encore capable de comprendre ce qu’elle lui disait : « - Reste avec moi. Si j’ai promis, c’est que tu dois rester en vie. »

Au fond, elle ne savait pas trop si elle préférait qu’il l’ai entendu ou pas. Celui lui importait. Elle voulait que Zartac survive. C’était tout.
Elle épaula le dragon, sans s’arrêter, sans se plier à son envie de se reposer. Elle en mourrait d’envie pourtant, mais elle avait reçut des ordres, et elle allait respecter tout cela à la lettre. Il lui disait tant de chose. Elle aurait voulut ne pas écouter, mais cela était au delà de ses forces. Chaque parole qu’il prononçait, elle l’enregistrait. Comment, dans un tel état d’inquiétude, pouvait-elle ignorer ce qu’il lui disait, même pendant son délire ?
Elle lui sourit, autant pour faire s’envoler son air coincé par l’angoisse ne serait-ce que l’espace d’un instant, que pour montrer au délirant qu’elle l’écoutait, qu’elle était la.
Mais elle ne s’arrêta pas. Du moins pas avant de s’être enfoncé dans la forêt, d’avoir trouver une clairière correcte pour y déposer Zartac. Et après l’avoir appuyé contre un arbre, elle chercha aussitôt :
1) De l’eau qu’elle pourrait chauffer
2) Au moins du tissus propre.

Elle n’eut pas trop de mal à trouver un petit ruisseau. Et après avoir allumé un feu, avec le peu de magie qu’elle connaissait, elle fit bouillir de l’eau dans sa gourde une fois qu’elle l’eut coupé en deux.
Elle n’avait pas le temps de s’arrêter sur cela.

Mais elle eut beau chercher, chercher, elle ne trouva pas dans sa besace de voyage ne serait-ce qu’un minuscule bout de tissus.
Elle se redressa, et soupira. Qu’allait-elle faire ? Retourner à la ville ? Pas question. Pas le temps, et puis abandonner ainsi Zartac ici…
Elle retira sa cape, parce qu’elle avait chaud. Et en dessous de sa très de sa légère veste en cuir, sans manche et plutôt haute, elle vit quelques chose de blanc.
Sa chemise. Elle semblait propre, et la plonger dans l’eau chaude retirerait le gros de toute les saletées. Oui, mais après, elle n’aurait plus rien, ou presque à se mettre sur le dos. Seulement ce morceau de cuir qui lui servait de veste et qui ne masquait rien, le bandeau qui soutenait sa poitrine et sa cape.
Elle pesa le pour et le contre, et choisit rapidement.
Il n’y avait pas d’hésitation à avoir.

Elle retira sa chemise blanche, déchira quelques lambeau avant de les tremper dans l’eau qui chauffait. Elle avait déjà vu des guérisseurs faire sa. Était-ce utile ?

Nawel nettoya avec l’un des bandages la blessure au visage, après avoir délicatement retiré le morceau de cuir qu’elle mit par terre. Elle n’avait aucun regret concernant sa chemise en coton.
Après que la blessure lui sembla assez nettoyé, elle plaqua par dessus d’autre lambeau tiède. Cela lui parut acceptable.

Elle en profita pour soigner quelques autres blessures, la ou les flammes avait blessé Zartac, sans trop chercher loin. Juste soigner ce qui lui semblait importante de soigner en premier. Le reste, elle verrait plus tard.
Parce qu’elle était épuisé. Las, elle se leva, partant derrière un arbre pour ne pas être vu. Elle s’effondra alors, cachant son visage dans ses mains pour pleurer toute son angoisse, tout son saoul. Lorsqu’elle eut versé la dernière larme qu’elle était capable de versé, son esprit était plus en paix. Elle pouvait donc être plus utile. La jeune femme se releva, s’accorda un brin de toilette en essuyant son visage couvert de poussière, de sang et dans lequel les larmes avaient creusé des sillons. Son visage une fois propre, elle remit la cape, et maudit le fait qu’il n’y avait pas de bouton. Sa veste, elle, était comme sa chemise : en lambeau. Le nombre de coup d’épée qu’elle avait reçut en si peu de temps l’avait transformée en passoire plus qu’autre chose.

Elle la laissa donc de côté.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 9:34

Zartac avait continué son délire pendant tout le voyage. Mais dès qu'il s'était retrouvé adossé à un arbre, il se tut et son regard devint plus sérieux. Quoi que pas très présent pour autant, il était quand même arrivé à la conclusion que quelque chose clochait. Ben oui, Nawel ne lui répondait rien. Si ! Si elle lui avait répondu à un moment. Oui mais quand ? Au début ? A la fin ? Il se concentra sur ça, pendant que Nawel s'occupait de faire bouillir de l'eau, tout ça. Il finit par arriver en définitive avec comme réponse qu'il ne savait plus quand ni quoi, mais que ça lui avait fait plaisir d'entendre ça. Pour le moment ça lui suffit de savoir cela. Il s'endormit les paupières lourdes, alors que Nawel cherchait encore quelque bout de tissu de sa besace, enfin. Il fit un rêve étrange dont le seul souvenir qu'il garda était des flammes et un sentiment d'impuissance. Plus tard, il récupérerait peut-être la mémoire. Plus tard.

Il se réveilla en entendant des sanglots. Il fronça les sourcils. Il s'apprêta à demander à Nawel de l'aider à aller voir. Il fut surpris en ne la voyant pas. Zartac remarqua aussi que sa blessure lui faisait moins mal, ah non. C'est juste que le bandage était moins serré, c'est tout. Il n'eut pas le temps d'essayer de se relever en s'appuyant avec l'arbre que Nawel était déjà partie vers le plus proche court d'eau . Le dragon fut intrigué pas l'arrêt des pleures. il fronça les sourcils et entreprit la dur tâche de marcher, seul, vers un lieu inconnu avec un esprit qui fonctionnait aussi bien que celui d'un casserole norvégienne. Pourquoi norvégienne ? J'en sais rien. Le jeune homme se mit donc en route de sa démarche titubante.Au bout d'une dizaine de branches dans la figure, ce qui lui faisait atrocement mal, 16 chutes, 25 trébuchages et une bonne dose de jurons divers et variés dans plusieurs langues différents. Il arriva enfin en vue e la jeune femme... A moitié couverte.

Là, il lâcha un juron encore pire que les autres, son visage devenant d'un coup rouge comme une tomate, ou le sang qui tâchait légèrement les bandages de fortune, le regard posé sur la poitrine de Nawel, bien malgré lui. Il essaya de détourner le regard, mais par Sithis, qu'est-ce que c'était dur.Après une expiration très bruyante et un effort de volonté surdraconique, il réussit néanmoins à relever le regard pour le poser sur le visage de la jeune femme. Et là, il se rendit compte d'un truc, il avait la bouche ouverte. Il la referma avec empressement. Bon, lui, il était pas en meilleur état, avec sa veste à moitié déchirée à cause du bandage de tantôt et brûlée à pleins d'endroits, bref, c'était plus un bout de cuir qui pendait lamentablement qu'un vêtement. Quand à son pantalon troués de tout partout à cause des nombreuses chutes sur cailloux, morceaux de bois et autre, qu'il avait fait en venant ici. Et bien sûr, une moitié de visage et des bandages couverts de poussière avec des cheveux en bataille parsemé des feuilles à cause es violentes attaques des branches durant son périple.


"... Je crois que je vais retourner dormir près du feu, m'enterrer sous la terre et ressortit dans un millénaire ou deux en priant Sithis pour survivre..."

Il ne précisa pas survivre à quoi. Mais, il pensait qu'elle avait bien compris qu'il partait de la colère, qui, à n'en pas douter, allait bientôt bouillonner en elle et lui donner envie de lui balancer une botte dans la figure. Il essaya de tourner les talons, mais s'emmêla les pieds et tomba lamentablement sur les fesses. Il ne put retenir un aïe plaintif qui était plus un réflexe qu'une véritable exclamation de douleur... Magnifique ! Il y avait pas un seul arbre à porter de main pour lui servir de point d'appuis. Et il se relève comment maintenant ? Bon, voyons le positif, au moins, il semblait dans un état relativement lucide, vu qu'il avait essayé de réagir. c'était déjà un bon point... Mais vu tous les autres mauvais, ça n'aidait pas trop à redresser la balance. Il soupira , complètement las. Quand est-ce qu'il serait tranquille qu'il pourrait se dire "allez, maintenant je profite de la vie! " ? Et ce fut à lui de laisser déborder ses émotions. Il se mit à tambouriner le sol avec rage en criant en boucle " Pourquoi ?". Puis il s'arrêta seulement quand il hoqueta et renifla, remarquant seulement maintenant qu'il avait pleuré. Il ne fit aucun geste pour sécher ses larmes, à quoi bon ?

Il avait la tête qui lui tournait, mais dans la mesure où il était déjà au sol, il ne risquait plus grand-chose. Il ne voulait qu'une chose en ce moment, dormir. c'était tout ? Non. Il posa lentement un regard absent sur Nawel. Non il ne voulait pas que dormir, il voulait aussi rester près d'elle. Mais les deux choses étaient incompatibles, vu que le feu était loin de la jeune femme, et qu'il n'irait dormir nulle part sinon près d'un bon feu. Sa brûlure l'élançait à nouveau, mais il n'en avait cure. il continuait de fixer Nawel, sans rien dire. Elle ne l'avait pas encore frappé ? Etonnant.Il baissa les yeux au sol, honteux. Il avait craqué, ça à la limite, il pouvait le supporter. Mais il avait craqué devant elle, lui qui avait justement envie d'être fort à ses yeux , c'était réussit. Remarque, il avait aussi craqué pour elle, il sourit doucement, devant son jeu de mot pensé. Mais il s'effaça bien vite. Il releva d'un coup la tête pour la regarder dans les yeux. Il avait paru faible à un moment, il ne saurait pas revenir là-dessus, mais il pouvait au moins s'efforcer de ne plus l'être. Il tendit une main vers elle, le visage de marbre


"Je n'arrive pas à me relever, et, intelligent , malin et rusé comme je suis, je suis tombé trop loin du moindre appui. Tu veux bien m'aider ? Remarque, je peux rester par terre, mais si je m'endors, tu devras me trainer jusqu'au camp, et je ne pense pas que ça te tente beaucoup, ni que ce soit une bonne chose pour ma guérison."

(pas grand-chose à dire...)
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 13:35

(c'est bien comme sa ^^)

Nawel regarda son reflet dans l’eau, et elle resta ainsi, le temps que ses yeux ne lui paraisse plus rouge. Puis elle se permit un sourire, s’accroupissant un instant pour récupérer ce qui restait de sa veste, et sa cape qu‘elle avait retiré pour ne pas la mouiller. Et lorsqu’elle se retourna, après s’être redressé, elle tomba sur droit sur… Un Zartac. Elle se doutait bien que quelqu’un venait vers elle, mais elle ne pensait vraiment pas qu’il serait la si tôt !

Il ne lui fallut qu’un seul instant pour baisser son visage la ou regardait Zartac - sa poitrine, seulement couverte par ce bandeau plus que moulant - et pour le relever, avec une lenteur presque meurtrière.
Son visage passa de la surprise à une mine aussi sombre que la nuit, avec un petit sourire forcé. Tient, d’ailleurs, elle avait même commencé à retirer sa botte à l’aide de son autre pied, en coinçant la semelle de cuir. Mais elle s’arrêta en plein geste. Certes, elle était une championne de choutage de pervers, mais voilà. Deux raison retenait son geste.
D’abord, il s’agissait d’un blessé. Lui envoyer une botte en pleine tête n’était pas la meilleurs façon de le guérir - sauf de sa perversité .
Et de deux, il s’agissait tout de même de Zartac.

Elle se contenta alors de dire :

« -Hum… Tu va devoir prier beaucoup. »

Et pendant qu’il tentait un semblant de fuite, elle ne bougea pas, se contentant d’enfiler sa cape sans broche, ni agrafe, ni même autre chose pour la fermer. Elle ferma les yeux, se baissa pour remettre sa botte correctement, écoutant sans en avoir l’air Zartac tempêter.
Puis lorsqu’il eut fini, elle rouvrit les yeux, lui jeta un regard, tenta une dernière fois de fermer sa cape - qui se rouvrit aussitôt qu’elle l’eut lâché - puis elle regarda Zartac, un instant, l’observant avec attention.
Bon, au moins, il ne délirait plus, et même s’il n’était pas totalement guérit, mais seulement un peu, elle se sentit rassuré de l’énergie qui l’habitait à nouveau.
Elle secoua la tête, puis attendit encore quelques secondes, avant de daigner l’aider.

« -Manipulateur. » Dit-elle seulement, attrapant le bras tendu et l’aidant à se relever.

Elle le garda, - dame pudeur envolé, du moins pour l’instant - pour l’aider encore, et pour éviter qu’il ne se prenne d’autre branche dans la tête, le tirant vers le camps de fortune qu’elle avait fait, comme lorsqu’il délirait encore.
Seul chose qui changeait, c’était ce sourire qu’elle affichait maintenant.
Arrivé au camps, elle posa ses affaires par terre, laissant à Zartac le soin de choisir la ou il voulait s’asseoir. Elle lui jeta un regard, puis prit un morceau de son ex chemise - un encore propre - Et le mouilla dans ce qui lui restait d’eau propre, avant de le lui donner, retirant quelques feuilles de ses cheveux avec délicatesse.

« - Tu devrais te nettoyer le visage. » Dit-elle, n’osant pas le faire elle même. « -… »

Elle ne sut quoi dire d’autre. Ce ne fut d’ailleurs que lorsqu’elle s’aperçut qu’elle présentait à nouveau sa poitrine au dragon qu’elle fut prise d’une violente crise de rougissement, et qu’elle décida de s’asseoir à son tour, prenant cette fois le soin de fermer sa cape à l’aide d’une main.


Dernière édition par Ellen Magere N'il Vraelle le Ven 25 Juil - 15:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 14:48

Un humain, ça ne fait pas peur. C'est ce que pensait Zartac. Maintenant, il changeait un peu la formulation, un homme, ça ne fait pas peur. Une femme en colère, ça peut faire très peur. Surtout quand la femme s'appelle Nawel, qu'elle porte des bottes, et que son regard s'assombrit dans une promesse de mort douloureuse et horriblement lente. Mais bizarrement, elle ne fit rien de tout ça. Elle sembla même passer la page, après une remarque comme elle les aimait bien. Il déglutit péniblement en essuya la transpiration qui perlait sur son front, côté droit seulement , plus besoin de le préciser. Ça va, sa vie n'était donc pas encore arrivée à son terme. Tant mieux, il avait encore des projets qu'il espérait bien pouvoir faire dans les semaines qui suivraient, malgré sa brûlure au troisième degré, sans doute.

" pas de problème. J'ai toujours été un fervent fidèle de Sithis. La Mère de la nuit m'accordera peut-être un peu de sa divine attention pour sauver son Fils dragon noir de la mort atroce qu'une humaine enragée s'apprête à lui faire subir. Ou dans le pire des cas, lui fera avoir une crise cardiaque au moin pour éviter le supplice de la torture..."

Au bout d'un moment, après sa petite crise. Elle finit par prendre son bras et l'aider à se relever tout en le qualifiant d'un adjectif qui lui convenait très bien. Ils marchèrent, enfin Zartac posait un pied devant l'autre avec autant d'élégance qu'une limace bourrée un éléphant qui s'essaye à la danse classique et Nawel le soutenait. Mais ce ne fut pas pour longtemps. Car le chemin qu'il avait mit une éternité à faire à aller, à force de chutes et autres désagréments, fut cette fois-y extrêmement court, car il n'y avait plus rien pour lui faire perdre du temps Ou lui faire mal. Il s'assit tout tout près du feu, visiblement pas apeuré du tout à l'idée de brûler à nouveau. Il regarda Nawel prendre un bout de tissu qu'il examina comme étant anciennement ce qu'il restait de la chemise de la jeune femme. Voila donc la raison de cet... exhibitionnisme. Il sourit doucement en se demandant après la chemise qu'est-ce qu'elle utiliserait... Pantalon ? cape ?... Bandeau ? Il abandonna vite son petit sourire quand elle reposa son attention sur lui. Fallait pas qu'elle le prenne définitivement pour un pervers. Après tout, il ne pensait à ce genre e chose que quand c'était elle.

Il grimaça en regardant le bout de tissu qu'elle avait mouillé et la fixa dans les yeux. Enfin, essaya, car lors qu'elle se pencha pour lui retirer quelques feuilles et brindilles de ses cheveux, son champ de vision vu tout autre. Il devint vite rouge pivoine et baissa le regard aussi vite qu'il le put, c'est à dire très lentement. Il maltraitait le bout de tissu entre ses doigt, le tordant, tirant dessus, etc. Avant de le tendre à la jeune femme à nouveau.


"Je ne serai pas me nettoyer moi-même parce que je ne vois pas ma blessure et qu'en plus je suis aussi délicat qu'un mec bourré, sauf que je ne suis, personnellement, pas en état d'ébriété. Alors franchement, si c'est à moi de le faire, je préfère encore laisser la blessure s'infecter, ça me ferait moins mal."

Ce n'était , en réalité, qu'à moitié vrai, mais aussi qu'à moitié faux. Car, il ne savait vraiment pas voir sa blessure, et il aurait donc du mal à la nettoyer sans un miroir et il était vrai qu'il n'était pas spécialement délicat. Mais c'est pas comme si il l'avait jamais fait pour d'autres blessures. Les excuses sont faites pour s'en servir... Et il n'avait pas trouver meilleur excuse pour que Nawel s'occupe de lui. Il jeta, bien malgré lui, un regard sur la cape maintenue en place par la main de sa compagne de route. Une main fine, délicate. Il baissa le regard vers sa propre main calleuse, bien que encore fine parce que son apparence humain n'était qu'un jeune homme de vingt ans. Il tendit la main vers Nawel, paume vers le haut.

"J'aimerai juste comparé une main masculine à une main féminine, pour les différences chez les humains. Tu veux bien ?"

Encore une excuse. Parce qu'il connaissait bien la différence. Il avait étudié. Il y avait peu de choses qu'il n'avait pas étudiées d'ailleurs, avec la vie qu'il a eu, il avait bien eu le temps. Il fit un petit sourire timide à Nawel, pour rendre sa demande un peu plus crédible.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 17:04

Nawel n’avait rien dit sur la réplique de Zartac. Parce qu’elle ne lui voulait pas réellement du mal. C’était un moyen comme un autre de faire passer sa gêne et le début de colère qui l’avait frappé. Mais néanmoins, elle se promit d’être plus prudente la prochaine fois.
Ce qu’elle ne respecta pas, à l’évidence, en lui mettant quasiment sa poitrine sous le nez. Elle s’en serait tapé la tête, si elle n’avait pas une main occupé à retenir sa cape, et l’autre occupé à tenir un morceau de son ex chemise. Elle commença par retirer la poussière du visage de Zartac, se moquant de savoir ce qu’il en pensait.

« -Hum… tu regardera ma main plus tard, parce que la, je suis occupé. » Répliqua t-elle en plissant les yeux, une moue septique sur le visage. Sa main… Ou pour libérer ce qu’elle cachait ?

Elle retira les dernières feuille et brindille de ses cheveux. Mais pour retirer le bandage, la, elle du lâcher sa cape, préférant faire le plus doucement possible. Et s’il matait trop, et bien elle n’avait qu’à appuyer « sans faire exprès » sur son visage.
Elle ne révéla aucune expression particulière lorsque la dernière bande fut enlevé. Elle était trop occupé à soigner Zartac pour avoir mal pour lui, pour être gêner de ne pas pouvoir masquer sa poitrine en cet instant, ou autre sentiment de ce genre. D’ailleurs, cette blessure ne lui inspirait pas grand chose.

Elle nettoya avec douceur la blessure, mettant de côté les bandes sale : elle irait les laver… Plus tard, si besoin. De toute manière, elle n’allait pas recoudre sa chemise avec ce qui en restait. Puis elle reprit des bandes plus propre, pour lui bander entière la partie brûlait de son visage. Lorsqu’elle eut finit, elle le regarda un instant, avant de refermer sa cape.

« -Voilà. Tu te sent mieux depuis tout à l’heure ? » Demanda t-elle.

Maintenant qu’elle avait fini de soigner la blessure de Zartac, elle n’avait plus grand chose à faire. Elle s’était occupé avec application des soins à fournir pour ne pas avoir à réfléchir, mais maintenant qu’elle n’avait plus rien à faire de sa main, et bien elle ne pouvait plus refouler ses pensées.
Elle s’assit à côté de Zartac, Ramenant ses jambes contre elle, bloquant de ce fait sa cape. Elle put alors étendre ses mains devant elle, les rapprochant du feu.
Elle leva la tête vers le ciel clair, d’un bleu si pâle qu’il en paraissait presque blanc, lumineux. Elle aperçut juste une légère colonne plus au loin. Une colonne noire.

Elle sourit, sachant très bien de quoi il s’agissait. Mais elle ne savait toujours pas quoi dire. Son esprit semblait prit dans une espèce de guimauve qui l’empêcher de trouver ne serait-ce qu’un sujet de discussion. C’était peut être parce qu’elle n’avait pas l’habitude de parler.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 17:43

Zartac afficha un grand sourire quand Nawel s'occupa de nettoyer sa blessure, même si il se transforma bien vite en un rictus de douleur. Non pas que la jeune femme soit brusque, mais la blessure était juste très douloureuse. Il baissa un peu les yeux, pas longtemps, mais les releva bien vite pour fixer Nawel dans les yeux. Elle ne semblait ne ressentir ni pitié pour lui ni compassion, même pas du dégout pour la chair brûlée qui pendait en fins lambeaux par endroits. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu vivre dans sa vie pour rester insensible à une telle vue ? Lui, rien que de l'imaginer, il avait la nausée. Quand elle eut fini de lui nettoyer la blessure, qu'elle lui eut remis un nouveau bandage et qu'elle se soit assise à côté de lui, il ne la quitta pas de l'oeil, l'autre étant à nouveau caché. Il lui fit un grand sourire et souffla dans un murmure un simple merci, avant de fixer les flammes. Il retira sa chemise à lui pour regarder un peu les autres dégâts sur son torse. Rien de vraiment aussi grave qu'à son visage. Il soupira de soulagement. il lui répondit quand même après un moment.

"du peu que je me souviens de mon état de tantôt, je dirais que oui. Enfin, physiquement je supporte mieux la douleur et je n'ai pas l'impression d'être retombé dans un délire. Pour le reste..."

. Il ne termina pas sa phrase. Et après avoir conclut que sa chemise, malgré son état assez pitoyable, était encore assez propre et n'était pas si trouée de partout, il la déposa sur les genoux de son amie et la regarda. Comme quand il lui avait donné l'anneau et l'amulette, il se passa de mots. Il regarda à nouveau le feu dont les flammes dansaient de façon hypnotique aux yeux du dragon. Ses paupières s'alourdissaient, jusqu'à ce qu'il se foute une claque, lui-même, sur la joue droite, et qu'il se pince la joue au gauche pour être certain de bien se réveiller. Il venait de se réveiller, il n'allait pas s'endormir comme ça ! Il fallait qu'il trouve quelque chose pour s'occuper. Evidemment, la seule chose qu'il vit fut Nawel. Il sourit, il savait ce qu'il allait faire.

Il s'approcha discrètement d'elle, jusqu'à ce que son épaule frôle , malencontreusement, celle de la chasseuse de prime. Il pencha la tête vers elle, lui jetant un regard de biais accompagné d'un sourire ironique et narquois. Il fit mine de regarder le cou de la jeune femme, comme si il avait de l'embrasser à cet endroit précis. Mais Zartac était le roi du bluff, et... Sachant que Nawel s'attendrait à autre chose de sa part, c'est précisément ce qu'il fit. Il pourrait toujours mettre ça sur le compte d'un de ses moments de délires, si ça tournait trop mal, après tout. Il y a du bon à être un brûlé au troisième degré. Et avec un peu de chance, elle aurait pitié de ce pauvre dragon en forme humaine qui souffrait le martyr et elle ne le frapperait pas. Sinon, il n'avait plus qu'à prier Sithis avec ardeur. Ce qu'il commença à faire dès qu'il s'écarta d'elle, pour rouler un peu plus loin, se mettant hors de portée du moindre coup, sau cas où cette idée passerait par la petite tête d'humaine de son amie.

La terre froide, et un peu humide avec la mousse lui faisait du bien. Ça chatouillait aussi, un peu, mais franchement, ça ne le dérangeait pas plus que ça. Après tout, il y avait pire que des chatouillis, une Nawel en colère par exemple. Enfin, il allait chercher les deux extrémités parce qu'il ne connaissait pas grand-chose de pire qu'une Nawel énervée prête à te balancer une botte à la semelle de cuir cloutée dans la figure, pour après te ficeler, te ligoter, te saucissonner jusqu'à en couper la circulation sanguine et qui te traine jusqu'à la prison Ilst pour que tu vives un enfer. Ho, bien sûr, il y avait pire comme un Zartac en colère, ça faisait très mal ça , un Zartac en colère ou un Anaik dans tous les états d'esprits, ça change pas grand-chose. . Sauf quand le Zartac en question est en forme humaine, à moitié crevé et qu'il doit arrêté une Nawel en colère. Là, ç change un peu la donne... Il sourit à cette pensée débile... Serait-il en train de de nouveau plonger dans un gros délire ou c'était autre chose ? La seule chose qui lui traversa l'esprit, finalement, vu qu'il avait envie de dormir.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 20:03

Nawel resta silencieuse, puis sourit. Elle répondit, franche :

"- Alors sa va bien. Tu m'a fais une de ces peurs, je te jure." Elle fit une pause, le regardant. "-Et..."

Elle resta silencieuse, le regard dans le vague. Il lui avait dit tant de chose, pendant son délire. Elle eut un petit sourire triste. Il ne devait plus s'en rappeler maintenant. Elle n'aurait même pas du y prêter attention. Pourtant, tout ce qu'il lui avait dit était encore claire dans sa tête. Cela ne faisait que quelques instants, après tout. Elle secoua la tête, et dit :

"-Non, laisse tomber. Ce n'est pas important." Termina t-elle finalement.

Puis elle regarda la chemise que zartac déposa sur ses genoux. Elle lui sourit, le remerciant du regard. Elle l'enfila rapidement, posant à côté d'elle sa cape. Son regard se posa sur Zartac, qui semblait un peu s'endormire. Elle sourit, Plongeant son regard dans le feu. S'il s'endormait, elle veuillerait, alors. Ils avaient laissé assez de sang derrière eux - du moins Zartac - pour que les suivres ne soit pas trop un calvaire, du moins jusqu'à la forêt. Elle retira sa ceinture, qui n'était la que pour retenir son épée et son fourreau, puis les posa sur sa cape, qu'elle mit de côté, avant de se reconcentrer sur le feu.
Mais un mouvement attira son attention. Elle regarda du coin de l'oeil, méfiante. Qu'avait-il encore inventé ?
Elle s'apprêta à réagir, ne sachant que trop penser. Si Zartac avait envie de l'embêter, qu'allait-il faire ? Il semblait regarder son cou, mais comme elle le connaissait, il allait l'avoir autre part. A moins qu'il ne pense comme elle, et qu'il lui fasse bien quelques chose sur le cou. Oui mais il pouvait toujours la surprendre en...
Nawel n'essaya même pas de réfléchir plus. Déterminer la ou Zartac avait décidée de faire son petit délire était totalement impossible à prévoir.
Et lorsqu'il l'embrassa dans le cou, elle tentait tout de même encore de l'arrêter à temps, chose raté. Elle frémit, ses joues prenant une teinte rosé pendant qu'elle se retourner, juste à temps pour voir Zartac s'éloigner, roulant au sol. Elle gronda, ne pouvant masquer un sourire qu'elle transforma en grimace vengeresse :

"-Grrrrr... Sa t'amuse ?"

Elle bondit, quittant sa place prêt du feu pour rejoindre en quelques enjambée le fuyard. Mais la, au lieu des coups de bottes cloutés auquel Zartac s'attendait - il la cherchait vraiment. Deux fois en même pas une demie heure - elle leva sa main, pour la poser sur le front de Zartac, et le clouer par terre, sur le sol terreux et plein de feuille, sans y mettre trop de force. Elle n'avait pas envie de refaire les bandages. Elle aurait encore ces fouttu branche et feuille à retirer de ses cheveux après.
Elle le regarda, comme si elle se demandait ce qu'elle allait lui faire, accroupie à côté de lui.
Puis elle retira sa main, et la lui tendit :

"-Tient. Tu voulais comparer avec celle d'un homme ? Et bien vas-y." Elle sourit, le regardant avec attention. "- Mais je n'ai pas les mains les plus douces, pour une femme, vu le metier que j'ai."

Elle se pencha un peu au dessus de lui, ses cheveux, rouge pour certaine mèche, encadrant son visage.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 20:38

Zartac , qui vivant la plupart du temps au milieu des bandits, était habitué à prévoir toutes les situations sauf celles qui étaient vraiment invraisemblables. Aussi... Fut-il extrêmement surpris quand elle se contenta d'appuyer sur son front pour le clouer au sol. Il gronda doucement, de façon à ce qu'elle ne sache pas ce que signifiait son grondement. Content ? Pas content ? Qu'elle le devine sans son aide. En tout cas, il ne pouvait empêcher la surprise de briller dans son unique oeil visible. Puis elle libéra son front de la prise tyrannique de sa main pour la lui tendre. Il lui jeta un regard perplexe. Etait-elle sérieusement ou bluffait-elle ? Après tout, pour être un bon feinteur, il ne suffit pas de savoir feinter, mais de toujours s'assurer que l'autre ne bluffe pas. Il resta au sol, ne sachant pas si elle accepterait qu'il se redressa ne fusse qu'un tout petit peu. Il hésita un moment, mais, il prit quand même la main que Nawel lui tendait dans la sienne et fit mine de l'examiner minutieusement.

Nawel avait beau dire, elle restait une femme féminine, d'apparence du moins, ses mains ne faisant pas exceptions. Il leva son autre main et parcourut la paume de la jeune femme en la frôlant d'un doigt, doucement. D'abord du poignet jusqu'au début des doigts, puis dans le sens inverse. Mais il ne s'arrêta pas au poignet et remonta jusqu'au coude. Il gardait son air concentré, comme si il étudiait vraiment l'avant-bras et la main de son amie. Il jeta un bref regard à son bras à lui, il avait des muscles beaucoup plus saillant. Normal. Mais ça ne devait pas trop aider à la douceur tout ça. Il grimaça. Et bougea un peu. Il avait un caillou dans le dos, ce n'était pas la position la plus confortable donc, surtout qu'il refusait toujours de se redresser.

Il recommença à nouveau à frôler la main de Nawel, s'arrêta au coude, toujours, mais son regard continua et remonta jusqu'au visage de celle-ci, penché sur lui. Il chercha d'abord un moment son regard, puis sembla étudié le visage de la jeune femme. Et cette fois-y, il ne mimait pas, sauf que ce n'était pas pour comparer avec les hommes, les mâles, mais simplement pour la regarder, et, comme avec les cartes, gravé le moindre de ses détails dans sa mémoire. Il sentit une bouffée de chaleur mais n'en montra rien. C'était si provoquant de l'avoir si près de soit et de devoir jouer la comédie rien que pour lui toucher le bras ! Provoquant, et frustrant ! Mais il garda un visage impassible. D'une main tenant toujours celle de Nawel, il tendit l'autre pour frôler le tatouage sur la joue, en fronçant les sourcils. Puis ses doigts continuèrent, ils descendirent la joue, s'arrêtant un court instant au niveau des lèvres avant de reprendre leur chemin, descendant le cou qu'il avait embrassé deux minutes plutôt, même pas, et s'y arrêta pour de bon.

Il fit glisser lentement ses doigts vers la nuque de la jeune femme, posant petit à petit sa main à plat par la même occasion. Il lui fit un grand sourire, comme si il avait apprit ce qu'il voulait apprendre. Mais dans son oeil brillait une autre expression que la fierté d'avoir découvert quelque chose.


"Je n'aurai jamais cru que la peau d'une femme était si douce. Je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir une différence pareille entre la peau d'un mâle et la peau d'une femelle de la même espèce..." Il se tut un instant, avant de rajouter dans un souffle " Je ne pensais pas qu'une femme pouvait être aussi attirante et désirée."

Il enchaine directement, ne lui laissant pas le temps de comprendre ses paroles. De sa main plaquée contre la nuque de la jeune femme, il l'attira à lui avec un petit sourire narquois, avant de le faire disparaitre en joignant ses lèvres à celles de Nawel dans un baiser que Zartac fit assez court pour ne pas trop énervé la jeune femme. Elle n'oserait quand même pas martyrisé un pauvre petit dragon brûlé sur la moitié du visage. Hein , qu'elle n'oserait pas ? Il eut un gros doute sur ce point, mais il n'en montra rien. Il se contenta d'afficher un petit sourire cynique en la regardant dans les yeux, un air triomphant.

"J'aurai quand même réussit à avoir un baiser de ta part, hé hé hé. De gré ou de force, j'obtiens toujours ce que je veux, sois-en certaine."
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 21:57

Nawel le regarda faire, sans bouger. Elle regarda sa façon d'observer sa main, puis son poignet avec un air concentré. Puis elle le regarda lui, et le trouva convainquant. Trop, convainquant. Qu'avait-il derrière la tête ? Elle fronça les sourcils, cherchant à savoir. Mais tant qu'il ne ferait rien d'autre qu'observer son bras, elle ne pourrait pas savoir ce qui se tramait derrière l'air concentré qu'avait le dragon.
Il leva sa main, et d'un doigt, parcourut la distance doigt/poignet, puis doigt/coude. Elle frémit légèrement lorsqu'il posa son doigt sur sa joue, à l'endroit de son tatouage, et qu'il redescendit doucement. Elle était tellement concentré, ne regardant pas la main mais son propriétaire avec des soupçons... surtout lorsqu'il posa sa main dans sa nuque.

Elle ne bougeait pas, totalement immobile. Elle ne savait pas pourquoi elle ne s'était pas dégagé à cet instant, mais elle semblait tout simplement incapable de se relever, et de stopper ainsi les observations de Zartac, qui maintenant ne concernait pas que sa main. Nawel eut un instant le regard trouble, comme si elle se trouvait plus loin. Juste un instant.
Zartac avait bien calculé son coup. Alors que les paroles de ce dernier résonnait à ses oreilles, et qu'elle allait ouvrir la bouche pour répondre à cela, elle fut attiré par la main passé dans sa nuque, et ses lèvres rencontrèrent celle de Zartac.
Ses yeux s'écarquillèrent de surprise, et à nouveau, elle fut incapable de mouvement. Cela ne dura en fait que quelques secondes, mais pour elle, tout cela mit bien plus de temps.
Lorsqu'elle fut relâchée, elle recula si soudainement qu'elle en tomba sur les fesses. Elle ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau, puis elle sembla décider quelques choses. En fait, ce furent les paroles de Zartac qui guidèrent sa main, qui se posa sur la tête du dragon, à nouveau. mais cette fois, elle appuya de toute ses forces, si ont prenait en compte le fait que ses mains tremblaient, et pas seulement. Tout son corps était prit d'un frisson. Son cœur venait de faire un bond en avant.
En fait, si elle appuyait ainsi sur la tête de Zartac, ce n'était pas par vengeance. Mais juste pour qu'il ne voit pas les milliers d'émotions qui traversèrent son visage. Pour qu'il se concentre sur autre chose sauf sur son visage.

Lorsqu'elle reprit enfin ses esprits, elle retira sa main, avec l'empressement de quelqu'un qui avait mit sa main sur une marmite bouillante. Elle ne sut que dire, que faire l'espace d'un instant, puis elle dit :

"-Je ne t'ai pas trop fait mal ? Je... suis désolée. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit."

Et la, sa conscience la pointait du doigt, en disant d'une voie gutturale : menteuse. Tu le sais très bien.
Ainsi, tout ce qu'il lui avait dit, pendant qu'il délirait, n'était pas tellement faux. Non, c'était même vrai. Il le pensait. Vraiment.
Elle reprit son souffle, sans savoir comment elle s'était mise dans cet état. Puis sans lui demander son avis, elle l'obligea à se redresser - mal ou pas, elle avait quand même fait gaffe de ne pas toucher le bandage - et recula d'un pas. Elle le dévisagea, en clignant d'un air bête des yeux. Puis elle secoua la tête et dit :

"-De gré ou de force... Tu ne craint donc pas l'après coup ?" Elle n'attendais aucune réponse. En fait, elle pensait un peu à voie haute.

Elle souffla une dernière fois en le regardant drôlement. Elle n'avait pas trouvait sa si désagréable, en fait, même si son air ne devait pas le montrer. Ou peut être qu'en fait... Ce n'était pas ses lèvres qu'elle fixait ainsi ?
Elle avait du mal à réfléchir, son corps tout entier parcourut par un frisson d'adrénaline. Elle devait faire quelque chose, elle ne savait quoi. Elle n'avait pas envie de réfléchir.
Oh et puis Zut. Et tant pis pour le reste.

Elle le regarda droit dans les yeux, et souffla :

"- Tu... tu..."

Elle aussi voulait laisser le délire prendre place en elle. La folie. Dire les choses qui ne franchissait pas ses lèvres. Faire quelques choses... Quelques choses...
Elle posa ses deux mains par terre, à plat et, après avoir rapproché doucement son visage d'un air légèrement menaçant, elle pencha la tête, et lui fit un sourire :

"- Ressent-tu quelques choses pour... Moi ?"Réussit-elle à prononcer.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 22:43

Zartac eut juste le temps d'apprécier la douce sensation que les lèvres de Nawel avaient laissés sur les siennes, et le plaisir puéril de l'avoir prise par surprise. Que déjà, elle s'écartait précipitamment de lui. Même si il savait pertinemment que c'était juste dû à la surprise, il sentit son coeur se serre dans sa poitrine. Mais il n'eut pas le temps de s'attarder sur ce détail. Déjà elle lui plaquait la main sur le visage avec une force qu'il n'avait pas imaginer qu'elle possédait simplement dans un seul bras. Même si à la base elle n'avait pas touché sa blessure, le fait qu'elle tremblait, sa main toucha quand même à un moment la blessure. Il se retint de hurler de douleur. Pourquoi ? Pourquoi devait-elle lui faire aussi mal ? Il n'avait quand même pas mérité ça ! Son corps se rétracta avec un spasme de douleur. Ses yeux commencèrent à s'embuer. Il avait toujours ce qu'il voulait certes, mais ce qui précédait et ce qui suivait ne lui plaisaient pas toujours. La preuve. Il aurait donner toutes ses pièces d'or pour qu'elle appuie un rien moins fort.

Heureusement pour lui, elle finit par reprendre ses esprits et retirer sa main à la vitesse grand V. Comme si elle venait de se brûler, comme si elle venait de toucher une ordure malgré elle pensa-t-il amèrement. Alors, c'était ça qu'elle pensait de lui ? Un transport qui l'avait tiré de sa phobie, rien de plus ? Un outil qu'on sortait que quand on en avait besoin ? Il se recroquevilla sur lui-même. Ses propres pensées le torturaient plus que sa blessure. Puis, elle lui demanda d'une voix qui lui sembla affolée si ça allait. Quoi, elle avait peur de perdre un outil aussi pratique ? Il chassa vite cette pensée de sa tête. Non ! Il avait déjà voyagé dans son esprit et si elle avait autant de mépris pour lui, il l'aurait sentit, qu'il le veuille ou non.

Elle l'obligea ensuite à se mettre en position assise. Ne pouvait-elle donc pas le laisser dans sa douleur pour une fois ? Elle le sortait du sommeil avec ses inquiétudes, elle le redressait quand la seule chose qu'il voulait s'était se faire tout petite et rentré sous terre pour tout oublier. La vie et tout ce qui allait avec. Elle continua son monologue en lui posant une question. Il leva vers elle un regard pitoyable qu'il essaya d'alléger avec un sourire, un sourire qui contrastait trop avec ce que disait son regard pour être vrai. Elle lui jeta un regard qu'il n'arriva nullement à déchiffrer, et cela ralluma une note d'espoir.


" C'est mon corps qui décide avant ma tête. Et de toute façon, les désirs des deux s'accordent, mais il y en a un qui est souvent trop pressé que pour penser à ce qui se passera après..."

Il suivit le regard de la jeune femme, jusqu'à la limite de son champ de vision, et du faire la fin de la trajectoire dans sa tête, il étira doucement ses lèvres. Tout n'était pas perdu. Il la regarda frissonner. Il lui sembla même que finalement, ça s'annonçait plutôt bien. Puis elle s'approcha avec un air menaçant, il se contraint à ne pas bouger. Il ne cillerait pas. Il ferait passer ça pour une mauvaise farce si ça ne prenait définitivement pas le sens qu'il souhaitait. En attendant, tout son corps était crispé pour atténuer les frissons qui lui parcouraient l'échine et tout le reste du corps de façon. Frissons qui n'apparaissaient que façon irrégulière. Et puis elle termina finalement sa phrase.

Il avait envie de lui sauter dessus et de l'embrasser pour toute réponse. Il avait envie de se mettre à genoux devant elle et de lui déclara sa flamme avec moult phrases plus enjolivées les unes que les autres. Il ne fit rien de tout cela, en proie à l'incertitude. La question posée était la bonne, selon lui, mais ce n'était pas la bonne personne qui l'avait prononcée. Lui, ce qu'il voulait savoir c'était et elle ? Comment savoir si elle allait se moquer de lui, le regarder avec un air plein de pitié, lui dire avec une voix pleine de dégout "t'es pas trop mon genre, tu vois." ou lui dire que c'était réciproque. Il baissa les yeux un instant, inspira profondément comme si l'air était source de courage. Il reposa sur elle un regard déterminé. Il se prendrait un râteau si il le fallait. Il attendrait des millénaires si c'était ce qu'il fallait pour qu'elle lui rende ses sentiments, si elle lui rendrait un jour. Tant pis. Après tout, c'était sa faute si le sujet avait été mit sur le tapis, qu'il assume.


"Je pourrais te faire un poème, rien que sur mon inspiration du moment, pour t'expliquer simplement que mon coeur bat la chamade dès que je pose les yeux sur toi. Je pourrai te chanter une chanson romantique pour te dire que quand je vois ton sourire, je fonds littéralement. Je pourrai m'agenouiller devant toi, te promettre mondes et merveilles en disant que je n'en ferai jamais assez pour te prouver mon amour pour toi. J'ai envie de faire tout ça. Mais je n'y arrive pas. Parce que les mots, ça sonne creux, c'est facile à dire et ça s'envole aussitôt une fois prononcés. Et moi, de toute façon, j'aime les choses simples. Allez je te dirai qu'une seule chose, mais je serais certain que je pourrai te répété la même phrase toute notre vie, que tu ne risqueras pas de l'oublier, que je pourrais la dire entre chaque seconde pour qu'elle finisse par se graver en toi aussi surement que je les penserai à chaque instant. Et je vais te la dire maintenant cette phrase, tu pourras me rejeter, tu pourras me rigoler au nez, ou alors tu pourras me sourire, peu importe ta réaction, ça ne changera rien, que ce soit maintenant ou plus tard."

Zartac se pencha pour lui murmure une seule chose à l'oreille. Comme il venait de lui dire. Mais dans les trois mots qu'il prononça, il mit certainement plus d'émotions qu'il n'aurait pu en mettre dans une déclaration enflammée, ou qu'il aurait pu en faire ressentir avec un poème ou une chanson.

" Je t'aime."
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juil - 23:25

Nawel l'écouta avec sérieux. Peu à peu, sa main se crispa, ses doigts s'enfoncèrent dans la terre. Mais elle tachait de garder sur son visage cette expression presque collé à sa peau de neutralité, de sérieux, presque de froideur. Mais il fallait bien qu'elle évacue le tout autre part. Ses mains. Oui, ses mains. Il aurait fallut les voir, blanche tant elle s'était accroché à la terre. Et puis Zartac s'approcha de son oreille pour lui chuchoter trois mot. Seulement trois mots.

Elle ne put garder son masque qui vola en éclat, son expression se désagrégeant à la rapidité de la lumière, avant de se recomposer. Elle hoqueta :

"-Je... je..."

Elle était incapable de sortir un mot. Sa frustration lui fit fermer les yeux, ou roulèrent deux larmes jumelle. Puis un sourire étira ses lèvres, un unique sourire. Elle leva alors sa main, la secoua un instant pour enlever la terre qui s'était collé à ses doigts. Elle retenta de sortir une phrase, qui à nouveau, resta bloqué dans sa gorge. Sa main se posa sur l'épaule de Zartac, avec douceur, et elle se recula légèrement pour voir son visage. Il était la. Bien la. Et il les avaient dit. Les mots que pendant son délire, il avait omit. Trois simples mots.
Dans une autre circonstance, dans un autre lieu, ou beaucoup plus tôt, Nawel aurait douté. Elle ne les auraient pas prit au sérieux. Mais La, maintenant, après avoir ressentit toute cette angoisse, à l'idée qu'il s'en aille sans elle, comme sa, et après ce qu'il avait fait, elle ne douté pas. Il n'était même pas en train de délirer lorsqu'il lui avait dit sa. Il était sérieux. Très sérieux.

Mais pourquoi n'arrivait-elle pas à lui répondre correctement ? Elle ne s'était jamais vu aussi émotive. Il faut dire que cette situation, elle ne l'avait jamais vécu. Avant, elle n'aurait jamais crut que sa lui arriverait.
Sa main sur l'épaule de zartac remonta, vers son cou, sur sa joue intacte, puis retira une feuille avec une douceur qui tranchait avec sa violence de tout à l'heure.
Elle s'approcha un peu de son visage, lentement, puis lui sourit. un vrai sourire, sincère. tout ce qu'elle pouvait lui dire, c'était cela. Elle avait vraiment moins fait.
Elle l'embrassa.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juil - 0:30

Heureusement qu'il ne s'était pas laissé démonté pas l'expression que Nawel avait prit durant toute sa tirade. Il vit le voile de froideur de la jeune femme se briser avant d'être recomposé vite fait. Les expressions avaient été trop nombreuses à se bousculées et trop fugaces pour qu'il puisse n'en saisir ne fusse qu'une et l'analyser. Il sentait son coeur l'accéléré d'angoisse, certes elle ne lui avait pas encore envoyé de remarque cinglante à la figure, mais elle ne lui avait encore rien confirmé non plus. Et, franchement, sur le moment, il se dit qu'il aurait préféré qu'elle lui dise directe non, plutôt que de le laisser dans l'incertitude comme ça. Son expression était sur le point de s'assombrir quand deux larmes coulèrent sur les joues de Nawel, il aurait aimé les sécher, mais il n'en fit rien. Il ne se le permettrait pas si elle le rejetait, et rien n'était plus incertain pour le moment.

Puis un sourire s'afficha sur le visage de son amie, et Zartac sentit son coeur fait une embardée et reprendre encore plus vite qu'avant, mais pour une raison tout autre. Elle essaya à nouveau de lui dire quelque chose, qui ne semblait apparemment pas vouloir sortir. Le dragon aurait donné cher pour qu'elle lui dise ce qu'il venait de lui dire. Mais comme pour contre-balancer son silence forcé, elle déposa sa main sur son épaule, et il ne put retenir un frisson à se contact. Le dragon n'osait toujours pas bougé, attendant le verdict, même si tout son être lui criait que c'était bon, qu'il avait réussi, qu'il pouvait la prendre dans ses bras, l'embrasser. Mais il ne bougeait pas, il se contentait de la fixer, il voulait une preuve concrète avant de se lancer dans quoi que ce soit.

Sentir les doigts de sa belle remontés doucement le long de son cou, lui caresser délicatement la joue et se perdre dans ses cheveux juste pour retirer une feuille , lui sembla une sensation plus qu'excise. Il frissonna à nouveau. Il sentit une nouvelle bouffée de chaleur remonter tout son corps et le faire trembler. Il était incapable de se maîtriser et ça lui fit peur un instant. Mais Nawel avança son visage à se moment là, et lui fit un magnifique sourire. Il ne put s'empêcher de le lui rendre, en un petit peu plus ironique quand même. Malgré la situation, Zartac n'oubliait pas son côté emmerdeur de première diplômé universitaire, et en passe d'avoir le doctorat.

Et puis ce fut le comble de la joie, ou quelque chose qui s'en rapprochait énormément. Il eut l'impression que son coeur allait éclater à cause de l'accélération subite qu'il venait de faire. Elle l'embrassait ! Le temps qu'il enregistre l'information et il l'entoura de ses bras, l'attirant tout contre lui, tout en prolongeant le langoureux baiser. N'empêche que la position n'était pas confortable du tout, il était très mal assis pour l'embrasser ainsi et la serrer contre lui. Il dut mettre fin au baiser avec un long râle mécontent. il changea de position et s'assit en tailleur, après une courte réflexion, il changea encore de position et entoura Nawel de ses jambes, lui ménageant un espace tout juste suffisant pour qu'elle s'asseye , si elle se mettait tout contre lui.

Et dès que Zartac estima que sa position était suffisamment confortable, et que le corps de Nawel était assez proche du sien, il l'embrassa à nouveau avec un baiser fougueux et passionné d'un adolescent. Il la serra contre lui avec force, comme si il voulait s'assurer qu'elle était bien là et qu'il ne rêvait pas. C'était d'ailleurs le cas. Il avait du mal à y croire. Mais il savait qu'il ne rêvait pas. Parce que déjà, dans un rêve on ne ressent pas aussi fort les émotions, et ensuite, dans le monde des songes, qui était aussi celui bien connu des histoires naïves, quand il l'embrassait, il n'y avait que ça qui comptait. Tandis qu'ici, il y avait le baiser, mais il y avait aussi elle, son corps près du sien qui était une invitation plus que tentante. Ce corps qu'il désirait avec une ardeur qui l'étonna lui-même. Mais il ne pouvait pas se le permettre. Ça ne ferait que confirmé à sa compagne son côté pervers.

Il essaya encore de calmer son envie en se disant que de toute façon, sa forme physique était déplorable et ça n'aurait pas donner grand-chose. En plus, blessés de tout partout comme il était, son corps couvert d'hématomes et de brûlure ne devait pas être très attirant. Que des bonnes raisons de ne pas se laisser aller. En prime, c'était bien beau tout ça, mais il était fatigué, et son corps ne tarderait pas à se le rappeler et à le faire s'endormir à un moment ou un autre.


Dernière édition par Zartac le Dim 31 Aoû - 15:15, édité 1 fois
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juil - 2:22

Nawel n'avait pas eut conscience que sa réponse avait était aussi attendu. A vrais dire, elle avait essayer de remettre un peu d'ordre dans tout ce qu'elle pensait, et n'y était arrivait que partiellement. Elle n'était même pas sur, se demandant si Zartac ne se moqué pas d'elle à ce moment la, que son baisé soit bien reçut.
Après tout, n'avait-elle pas écrasé la tête du dragon par terre, il y avait quelques secondes - secondes ou minutes, elle n'avait plus conscience du temps - et d'ailleurs, il n'avait pas répondu: lui avait-elle fait mal ?

Mais tout ses doutes furent balayer lorsque Zartac la prit dans ses bras et la serra contre lui. Elle se sentit soulagée d'un poids, un poids qui était lourd. Lorsqu'elle s'était approché de lui, elle avait vu ce sourire, mais légèrement ironique. Elle s'était sentit un peu mal. Mais elle ne regrettait pas.
Elle ne regretterait jamais d'avoir avancé ainsi son visage, et d'avoir oser l'embrasser lorsque les mots refusait de sortir.

Elle ferma les yeux, sentant le soulagement l'envahir, du même style que celui de Zartac : Le soulagement de ne pas avoir était rejeté. Maintenant qu'elle y repensait, c'était elle, qui avait était cruelle. C'était elle, qui c'était d'abord écarté, avant de lui faire mal - parce que maintenant, elle le savait au fond d'elle. Elle lui avait fait mal - et de l'avoir fait attendre. De lui avoir fait croire qu'elle avait rejeté ses avances en étant si distante et si hésitante, alors qu'au fond d'elle, elle en avait toujours eut envie. Et cette cruauté involontaire lui aurait arraché des larmes si elle ne s'était pas sentit aussi bien, en cet instant.
Il se séparèrent l'espace d'un instant, puis elle vint se blottir contre Zartac, se fichant bien de ses blessures, elle. Ce qu'elle voulait, c'était ne plus jamais lui faire mal. Était-ce le contacte physique qui l'avait ouverte à tout cela ? Elle ne savait pas. mais elle fit une deuxième promesse.
Ne plus jamais lui faire mal.

Et à nouveau, leurs lèvres se joignirent en un baisé passionné. L'une de ses mains était posé sur l'épaules de Zartac, l'autre sur son torse, sans qu'elle n'en ressente aucune gêne. Elle se sentit fondre dans un environnement de bien être. Et à nouveau, elle n'eut plus envie de réfléchir. Juste d'être la, et de profiter de Zartac. De fermer les yeux... Et d'être.
Aux yeux de quelqu'un, elle était.
Aux yeux de Zartac, elle était.

Mais tout cela avait une ennemie : la fatigue. Elle l'avait bien vu tout à l'heure, Zartac était épuisé. Mais comment pouvait-elle se soustraire à ses bras, à ses lèvres, à son contacte ? Elle ne voulait pas. C'était aussi simple que sa. Si seulement au diable la fatigue, comme au diable les blessures et au diable les autres. Elle rouvrit les yeux, le regardant alors. Un regard plus neuf. Sans aucuns préjugés, toujours.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juil - 9:39

Zartac ne put s'empêcher de laisser échapper un grognement déçu quand Nawel mit fin au baiser pour le fixer. Il souffla dans ses cheveux rien que pour l'embêter, avec un peu chance, elle lui sortirait une phrase bien cinglante qu'il couperait en plein milieu en l'embrassant. Comme ça, il l'embêterait deux fois en peu de temps. Mais finalement il n'attendit même pas de savoir ce qu'elle en pensait, il l'embrassa à nouveau. Elle le regarderait plus tard, tant pis. Après le court baiser sur les lèvres, il s'attaqua au cou de la jeune femme. Il aurait surement été jusqu'à l'épaule, voire même plus bas, si il avait pas été rebuté par sa propre chemise. Et alors quoi ? Il lui retirait ? Il la bougeait pour pouvoir continuer ? Tant pis. Il fit le même chemin en sens inverse, du cou jusqu'aux lèvres.

Pendant ce temps, un bras seulement serrait Nawel contre lui. L'autre était trop occupé à voyager de-ci de-là au gré de ses envies. Il décida même de changer la position de sa compagne sans rien lui demander. Après quelques manoeuvres, toujours entrecoupées par une longue série de caresses. La jeune femme se retrouva à califourchon sur lui. Il interrompit son baiser pour retirer sa chemise que portait la jeune femme et il regarda ce corps tout contre le sien qui lui semblait être la perfection même. Bon, il y avait le bandeau qui faisait tache. Mais il ne le retira pas, même si il en crevait d'envie. Se rénumérer toutes les bonnes raisons de ne pas aller trop loin. Il était fatiguée, ça ne donnerait rien. Il était couvert de blessures partout, non seulement ça devait pas être très alléchant mais en prime, dans ce genre de moment, tu regardes pas si tu mets ta main sur une blessure ou quoi.

En y regardant à nouveau, il lui sembla que la liste n'était pas si longue que ça et qu'il pouvait se laisser aller donc. Mais il se retint, même si c'était extrêmement difficile. Il se contenta d'un baiser juste au-dessus du bandeau avant de reprendre possession des lèvres de sa compagne. Ses mains se placèrent sur les hanches de la jeune femme, et il attira la bassin de celle-ci tout contre le sien, sur le sien pour être exact. En souriant intérieurement, ses lèvres à l'extérieur étant un peu occupées, il donna un coup de rein, faisant clairement comprendre à sa compagne ce que son corps lui demandait. puis ses mains remontèrent doucement jusqu'à l'indésirable bandeau. Pourquoi les femmes devaient-elles mettre ça ? Ce n'était écrit dans aucun document. Y avait-il une raison ? Surement, vu que toutes les femmes le faisaient et ce depuis bien longtemps.

Ses doigts jouèrent un moment avec l'espèce d'anti-pensées-perverses qui cachait la poitrine de Nawel. Mais à nouveau, il ne l'enleva pas. Mais, par contre, avec leur nouvelle position, il était devenu le maître de la situation. Si il bougeait, le corps de la jeune femme suivait. Il se pencha en avant doucement, jusqu'à ce que la jeune femme se retrouve allongée sous lui. Il sentit son souffle l'accéléré et il eut subitement l'impression que la chaleur avait augmenté d'une bonne dizaine de degrés. Mais il réussit à se maîtriser et se contenta à nouveau de baisers dans le cou , sur les épaules, et bien évidemment sur les lèvres. Pendant que ses mains continuaient leur petit voyage comme deux pèlerins à l'aveuglette. Mais il y avait un endroit ou elles revenaient toujours toutes les deux. Le ventre. Une demande ? Une sollicitation ? Zartac ne faisait ça rien que pour voir comment elle réagirait.

Puis, en détachant ses lèvres du corps de sa compagne, il mima un mouvement de va-et-vient très explicite, avec un grand sourire sarcastique sur les lèvres. Etait-il le seul à refouler son désir physique ou pas ? En tout cas, commençant à se couvrir de sueur, il préféra arrêter son petit jeu. Il roula sur le côté et posa sa tête juste à côté de celle de Nawel. Il lui fit un grand sourire, pour une fois dénué de toute forme d'ironie ou cynisme, juste un sourire charmeur, le regard brûlant d'une passion qu'il n'essayait pas de cacher. Mais ses paupières étaient devenues très lourdes d'un coup. Il se serra contre le corps chaud de son amante et s'endormit doucement. Et il rêva de cet instant, si il n'avait pas été meurtris, ni fatigué...


Dernière édition par Zartac le Dim 31 Aoû - 15:21, édité 1 fois
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