~ Le murmure du vent ~
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 Une simple rencontre

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Nawel

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MessageSujet: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeDim 13 Juil - 0:49

Nawel s'avança d'un pas leger. Ses bottes en cuir souple frottait à peine le sol de la ruelle dans laquel elle s'était avançé. Elle regardait les alentours avec attention, utilisant pleinement ses capacités auditives et visuelles. Elle aurait préféré avoir des sens beaucoup plus dévellopés, mais on ne se refaisait pas. Si la nature avait décidée de la faire aussi peu perceptive au monde extérieur, elle n'y pouvait pas grand chose. De plus, si elle trainait cette épée à ses côtés, elle n'avait pas la force d'un homme, et, bein qu'elle sache s'en servir, ssa seule vue sufisait, dans la plupart des cas, à décourager les tentés.
Heureusement, la nature l'avait doté d'autre qualité, comme de très bon réflexe et une agilité plutôt satisfaisante.

La jeune femme se regarda dans une flaque d'eau. Ses courts cheveux blonds étaient légèrement en bataille. Son visage était légèrement couvert de poussière. Elle soupira. Elle regarda le tatouage noir sous son oeil, et sourit, avant de reprendre d'un pas rapide son chemin.




[HRP :A pas trop d'idée, je te laisse tout le loisir de choisir comment tu va arriver Very Happy
A oui, Attend Zartac ^^]
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Zartac

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeDim 13 Juil - 22:35

Zartac se promenait de ruelle en ruelle en forme humaine, un jeune homme, tout de cuir vêtu, aux longs cheveux d’ébène retenus par un bandeau de cuir tout aussi sombre . Il détestait se balader en forme humaine, mais pour passer inaperçu, il était bien obligé. Il n’était plus, depuis quelques millénaires déjà, Sithis ! Que le temps passe vite !, un petit dragonneau, mais un dragon aux écailles rutilantes et haut comme une tour de magicien. Il détestait devoir porter des vêtements, surtout des bottes à la semelle cloutée, ce que ça pouvait claquer fort contre les pavés des pseudos rues de ce petit dédale puant que les humanoïdes osaient appelé "village". Fallait avoir de la merde dans les yeux pour appeler ça un village ! Sa botte s’enfonça alors dans quelque chose liquide et qui fit un horripilant bruit de sussions. Il baissa les yeux. Une flaque de boue.

*Les habitants n’ont pas de la merde dans les yeux, c’est de la boue qu’ils ont. Je ne peux pas faire un pas s’en mettre un pied dans cet immonde mélange d’eau et de terre plus constituée de bouses de vache que de véritable terre.*

Il regarda tout autour de lui. Pourquoi c’était-il aventuré dans se trou perdu déjà ? Ah oui. Les gens seraient horriblement facile à voler, et Zartac ferait tout et n’importe quoi pour rajouter quelques pièces à son trésor, qui était déjà une montagne de diverses babioles plus chères les uns que les autres. Il grimaça en se remettant en route. Maintenant qu’il y posait ses pattes, ou plutôt ses bottes toutes crottées, il se demandait qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir trouvé ici à part des paysans tout maigrichons dont l’haleine sent la piquette à des kilomètres à la ronde. Il se remit en route, tant bien que mal, frustré de ne pouvoir se déplacer silencieuse. Heureusement qu’il avait de l’expérience en la matière où il serait aussi discret qu’un sanglier en furie au milieu des vaches somnolentes.

Il continuait de grommelé encore un bon moment, que se soit parce qu’il venait d’écraser la queue d’un rat qui avait couiné, parce qu’un mendiant lui avait attrapé sa manche toute propre de sa serre pleines de crasses et dont le jaune des ongles provenait d’une cause indéterminée, etc.. Quand soudain il s’arrêta et écouta. Un bruit qu’il connaissait bien se fit entendre. Celui d’une épée qui claque doucement contre la cuisse de son propriétaire. Quelqu’un dans cette fosse à bourbier avait réussi à acquérir une arme ? Et bien, notre dragon noir savait donc qui il allait dépouillé de ses biens. Une épée, c’est quand même assez cher. Celui, ou celle, qui la possédait devait avoir une bourse pleine de belles pièces. Quoi que… Il n’en entendait pas le bruit malgré son ouïe fine. Il grogna. Encore un imbécile qui avait dépensé tout son argent dans le but de ne pas se faire voler le prochain salaire, supposa-t-il. Et bien, comme il venait de le décevoir, lui ,Zartac le dragon noir, il allait devoir payer une belle somme. Enfin, Zartac attendrait qu’il l’ait pour la lui voler, en attendant, il allait utiliser la bonne vieille tactique du je sympathique avec la cible.

Justement, peu après, il n’était plus très loin de sa proie. Une jeune femme, un peu poussiéreuse de ce qu’il pouvait en voir de là où il était, mais comparé à ce qu’il avait trouvé ici, elle sentait la rose et était propre sur elle.

*Encore une qui est super sur ses gardes. Qu’ai-je donc fait à Sithis pour qu’elle me punisse ainsi ?*

Tant pis. Il s’avança en dehors de sa ruelle d’une démarche nonchalante, et interpella la fille avec un grand sourire. Zartac se dit qu’il devait faire tâche au milieu de tout ces immondices. Lui qui était lavé, poncé, récuré. Hormis ces bottes qui avaient souffert de la traversée de la ville.

"Gente damoiselle, Auriez-vous une minute je vous prie ?"


[ j'ai beaucoup expliqué le "décor" je sais. Mais voila, tu n'avais pas précisé, alors je me suis laisser aller à encore une fois humilié mon personnage. C'est une manie chez moi, faut pas faire attention.]


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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 0:20

[HRP : Laughing vive les anti héros XD Le décors est parfait, comme je me l'imaginais, alors pas de problème XD]

Nawel entendit le bruit des bottes cloutées frappant sur le sol avant même d'apercevoir le propriétaire de les-dites bottes. Mais bon, ce n'était pas un exploit, en sachant que l'homme n'était qu'à quelques mètres d'elle, et qu'il fallait être sourd pour ne pas entre le bruit des semelles cloutées sur le sol à l'aspect instable - tantôt magma noirâtre, tantôt pavé de travers, gris et couvert de terre.

Il l'interpella, et Nawel se sentit profondément agacée. Il fallait toujours qu'elle tombe sur une personne. Et cette personne, homme ou femme, il fallait toujours qu'elle l'interpelle. Le sgens n'avait donc rien d'autre à foutre ?
Nawel était une chasseuse de prime. Mais généralement, le peuple voyait en elle une femme. Une femme, donc une gentille personne à la botte d'on ne savait quel homme.
Humfff.
Elle s'arrêta tout de même, et fit un tout petit sourire, même si ses yeux montraient clairement ce qu'elle pensait de cette situation.

"- Cela se pourrait..." Répliqua t-elle, sans plus de cérémonie. "- C'est pour ?"

Bon. Au moins, il avait la présence d'esprit de s'être montré propre, plutôt bien habillé, avec une haleine qui semblait plutôt saine - donc il était sobre -, un vocabulaire correct et un air frais
Et s'il n'avait pas l'intention de la prendre comme objet pour assouvir ses fantasme, et bien le courant pouvait sans doute passer entre eux deux, et la discussion pouvait ne pas finir en pugilat.

Elle le dévisagea, se demandant si elle avait déjà vu ce visage quelque part. Sa main s'était légèrement rapproché de son épée, et malgré son air détendu, Nawel était sur ses gardes.
Tout pouvait arriver, lorsqu'on était chasseur de prime. Si ce type était venu pour se venger, il passerait un mauvais quart d'heure.
Ou le contraire.
Après tout, cet homme pouvait être dix fois plus fort qu'elle. D'ailleurs, il n'avait pas du tout l'air d'un amateur. Méfiance méfiance.
S'il voulait une gentille fifille facile à voler, Et bien Zartac était mal tombé. Pour l'instant, Nawel ne montrait que la partie méfiance d'elle même. mais il ne fallait pas se leurrer : elle était relativement facile à duper.
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Zartac

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 0:55

Zartac ne fut que fort peu étonné par la réaction méfiante de la jeune femme, après tout, une femme qui se ballade avec une épée à la ceinture, ce n'est certainement pas le genre de femme à sourire à tous les inconnus qui passent. Il réussit quand même plutôt bien à cacher sa surprise en gardant son air affable. Il rigola intérieurement, la personne qui regardait la scène de loin devait penser qu’ils étaient en bons termes, tandis que si quelqu’un passait tout près et regardait avec attention, il lui faudrait être aveugle pour ne pas voir que la jeune femme lançait un de ses regards qui en disait long à Zartac.

Elle lui parlait d’un ton assez neutre, même si il penchait dangereusement vers le profond agacement. Il se demandait combien de temps elle mettrait à lui envoyer sa chaussure boueuse dans la figure. Il sourit davantage à cette pensée. Elle serait sûrement surprise de sa vitesse de réaction et puis, de façon visible, il n’y avait qu’une petite dague de gentilhomme qui ceignait à sa ceinture, alors que bien cacher sur sa veste de cuir ample, une épée longue se cachait à l’abri des regards. Il préférait qu’on le prenne pour un jeune homme issu d’une famille plutôt aisée. Bien sûr, un regard expérimenté verrait que chacune de ses positions, chacun de ses gestes, s’accordaient avec une position de combat ou autre.


Il jeta un coup d’œil la femme. Méfiante, très méfiante, ça, il l’avait remarqué, mais tout en parlant, il remarqua qu’elle aussi, avait une position qui en disait long sur les heures d’entraînements qu’elle avait du faire.

"Et bien voila. Après un fâcheux épisode avec de vils brigands, je me suis retrouvé perdu au milieu de ce… village " Zartac fit une petite remarque dédaigneuse, insistant bien sur le village, ce qui en disait long sur ce qu’il pensait de celui-ci. " Sauriez-vous me dire où donc nous trouvons-nous en ce moment ? je n’ai pas souvenance d’avoir remarqué un village qui se situerait dans ces environs-ci, sur les cartes que j’ai étudiée. " il balaya l’endroit d’un regard dégoûté. " Remarquez, cela ne m’étonne nullement, vu la qualité des bâtisses, et l’entretien des rues… elles. "ajouta-t-il un peu tardivement

Il reposa son regard sur la jeune femme et lui fit un petite sourire. Ce qu’il aimait jouer la comédie ! Enfin, là, il y avait la moitié des informations qui étaient vraies. Il pencha la tête légèrement sur le côté et posa de façon tout à fait nonchalante sa main droite sur sa hanche. Sa dague étant du côté gauche, cela ne laissait présumé aucune méfiance de sa part. Il feignait de ne pas avoir remarqué le manège de son interlocutrice.

" Etant la première personne, relativement propre sur soi, bien qu’il soit dure d’être propre en étant obligé d’errer dans ce taudis, et dont l’odeur corporel n’est pas synonyme de celle de transpiration et de diverses alcools de basses qualités, c’est à vous que je m’adresse donc, enfin, j’espère ne pas trop vous déranger non plus. Je ne voudrai pas embêté la seule personne qui est correcte et en mesure de m’aider."

* qu'est-ce que je dois pas faire pour sympathiser avec pareil félin, parce que franchement, elle me fait penser à ça, un félin, méfiant au possible et toujours prêt à bondir...*
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 13:34

Nawel se détendit sensiblement, remplaçant la méfiance par un soit disant air détendu. Mais en fait, elle était en rogne. Un bourgeois. Il fallait que même ici, elle tombe sur un fils à papa. Si elle s'écoutait, elle l'aurait abandonné ici, sans plus de cérémonie. Mais voila, lorsque que les géniteurs de ces chères bambin étaient aussi les meilleurs clients des chasseurs de prime... Elle ne pouvait se permettre d'abandonner ainsi le rejeton de l'une de ces bourses ambulante.
En conclusion, elle était coincé ici, et devait aider le petit noble qui se trouvait devant elle.

Elle prit sur elle même, et fit en sorte de ne pas trop avoir l'air agacée. Puis après avoir rangée soigneusement toute autre émotion parasite dans le fond de son cerveaux - elle ressortirait tout sa après - elle s'avança vers lui, sa main s'éloignant sensiblement de son épée, sans pour autant aller trop loin.
Elle le dévisagea un court instant. S'il jouait la comédie, il la jouait très bien, et devait souvent côtoyer les nobles et leurs progénitures. Il en restait tout de même moins arrogant - La proximité de paysan miteux ? Le traumatisme de l'attaque des brigands ? Une nature profonde et généreuse ? Comme s'était choux - que la plupart des autres bourgeois qu'elle avait rencontré, lui parlant d'égal à égal, sans la prendre de haut. Peut être était-ce sa qui gardait allumé une étincelle de méfiance. Elle ne l'avait jamais vu.

"- Bah. Cette bourgade est bien trop petite pour figurer sur une carte. Elle ne se développera jamais, il n'y pas assez de ressource." Dit-elle négligemment, sans trop y penser. "- Sa ira, répondit-elle lorsqu'il disait espérer ne pas l'embêter. Je survivrais, continuant-elle sur le ton de la plaisanterie, malgré tout un peu aigre. "

Elle réfléchit quelques instant, cherchant ou ils se trouvaient exactement. Du moins prêt de quelle grande ville. La plupart des gens n'apprenaient que le nom des grandes villes, et l'endroit ou elle se situait - avec une grande marge pour se tromper - par feignantise.
Mais s'il était noble, et qu'il avait étudié des cartes, connaissait-il le village qui se trouvait un peu plus au nord, et qui devenait un peu plus prospère au fil des ans ? Bon, en supposant qu'il savait qu'il se trouvait sur les terres humides de Fêdre, dans le nord du royaume d'Alsbatre, elle n'avait pas trop à le renseigner. Sinon, il était plus que paumé.

"-Vous vous rendiez ou ?" Fit-elle finalement. "- Il y a bien le village de Nocbren au Nord, à deux heures de cheval, ou si vous connaissez pas, la ville d'Ilst au Nord-Ouest."

Voila. maintenant, on la prenais pour un guide à noble en tourisme. Bon, à partir du moment qu'on ne la prenais pas pour une carte sur patte.

"-Je vais peut être vous sembler indiscrète, mais que faite vous ici ? Le coin, que ce soit ici ou ailleurs, en général, est un véritable trou à rat, ou l'on trouve plus de bandit qu'autre chose, à moins que vous vous intéressiez au mine de charbon."

Pas folle la guêpe. Elle souhaitait d'abord connaître un peu plus son interlocuteur, avant de lui accorder ne serait-ce qu'une once de confiance.

[HRP : Voila que doucement, le monde de notre Rp prend forme XD. J'espère que cela convient Wink]
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Zartac

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 15:37

Zartac remarqua qu'elle se détendait légèrement après qu'il eut terminé sa longue tirade. détendue peut-être, mais pas agréable pour autant. Vu comment ça tournait, il ne saurait pas faire un bout de chemin avec elle dans l'espoir de la rendre amicale à son égard et ensuite s'en aller avec sa paye. En plus, avec le temps que cela prendrait, il aurait aussi bien fait d'aller voir un noble et de lui piquer sa bourse, après avoir slalomé entre les gardes de la demeure. Tant pis. Il chiperait quelques pièces aux quelques passants qui en ont encore et il s'en irait, dès qu'il se serait débarrassé de la fille et de ses questions un peu embarrassante.

Non, vraiment, il avait été négligeant cette fois-y. Heureusement qu'il avait un don pour la comédie. Il marqua une légère hésitation, comme si il pesait le pour et le contre de lui dire la raison de sa présence dans les environs. Après un petit soupire las, et un léger mouvement de la main pour remettre une mèche rebelle qui trainait sur son épaule, il lui sourit et prit une petite mine à demi-résignée. Après tout, les nobles n'affichaient jamais une mine parfaite résignée, enfin, personnellement, il n'en avait jamais vu.


"Et bien, mon père avait passé la commande d'un objet très précieux, à un fabriquant qui se trouve par de-là les montagnes de Jerall, à une semaine au Sud-Est à cheval, si je me fie à mon périple. Je devais aller le récupéré moi-même, mon père ne faisait pas suffisamment confiance à ses gardes pour lui ramener intact, ou lui ramener tout simplement. On avait convenu d'un itinéraire qui me ferait faire un grand détour différend pour l'aller et pour le retour, mais qui devait m'éviter tout problèmes avec... certaines personnes. Mais, ils m'ont quand même retrouvé."

Le nobliau prit une mine affreusement contrariée, et il laissa passé dans son regard une fugace expression d'humiliation. Il regarda autour de lui d'un air vraiment dégouté.

"Il me faut me dépêcher maintenant, pour rejoindre mon père, dès qu'ils verront que les fontes de mon cheval ne contiennent que des babioles sans valeur, ils me chercheront à nouveau. C'est pour ça que je vous ai demandé où j'avais bien pu atterrir, en d'autres circonstances, j'aurai pris le temps de me réorienter moi-même en fonction des informations que j'ai..."

Il lui jeta un regard furtif qui mélangeait un peu de méfiance et de surprise. Mais il l'effaça bien vite pour le remplacer par un regard à peine amical.

" Je ne sais pas pourquoi je vous dis tout cela. Car vous pouvez très bien être un de leurs espions... enfin, je ne suis plus très loin, juste le temps d'acquérir une nouvelle monture, de rejoindre Ilst puis de reprendre la route de l'ouest jusqu'à Cheydinhal et j'aurai accompli ma mission."

Zartac leva un botte avec un air de dégout profond, la secoua légèrement, comme si il voulait la débarrasser de la boue qui maculait le cuir noir, mais qu'il avait peur d'en avoir sur le pantalon. Il la reposa avec un reniflement dédaigneux.

"Bien, plus vite je me mettrais en route, mieux cela vaudra. Je suis ravi de vous avoir rencontré, malgré les circonstances peu ... adéquate pour une rencontre. Je vous souhaite bonne continuation dans... votre métier..." dit-il en haussant un sourcils, interrogeant la jeune femme de façon toute à fait sous-entendue.

*Vivement que je sois fixé sur la somme qu'elle va recevoir. que je sache si oui ou non ça en vaut la peine. Cet endroit m'écœure de plus en plus.*


[ Moi, tout me convient, je m'adapte. =P ]


Dernière édition par Zartac le Sam 30 Aoû - 13:50, édité 3 fois
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 19:57

[Hrp: A la bonne heure cheers (pareille pour moi ) Petit retournement de situation =D]

Soudain une pensée la frappa, et elle se maudit de ne pas y avoir penser. Elle écarta sa cape, dévoilant une sacoche contre son flanc. Elle fouilla dedans, provoquant un bruit de petits objets tintant les uns contres les autres. Il n'y avait que quelques pièces d'argent la dedans, rien de véritablement exploitable. Mais il y avait une dague, pour peu que Zartac l'ai vu, dont la valeur était incontestable. Inutile de dire que Nawel l'avait acquise lorsqu'elle avait attrapé un brigand, et que la récompense avait était généreuse.
Elle fouilla encore quelques instant, avant d'en sortir un carrée de parchemin, plié avec soin. Elle déplia le papier, et le montra à Zartac :

"-A-tu vu cet homme parmi les bandits qui t'ont attaqué ?"

Le papier, bien que légèrement froissé et usé, était très reconnaissable dans la disposition des caractère et des images. D'abord, il y avait le grand : Wanted. Puis le nom du personnage : ici c'était Ulric poing d'acier. Ensuite un dessin très réaliste du personnage : Un homme à la mâchoire carrée, avec de long cheveux noirs, un regard un peu fou, un début de barbe, un nez tordu, sans doute mainte fois cassé, ainsi qu'une cicatrice sur la joue droite.
Puis on pouvait voir le dead or alive. Et la récompense pour sa prime, ma fois plutôt intéressante, avec ses milles pièces d'or. Mais c'était un petit joueur, si l'on prenais certaine récompense comme celle accordé à un certain... Comment se nommait-il déjà ? Zut ! Elle ne parvenait pas à s'en souvenir !
En tout cas, c'était un dragon noir - coïncidence, coïncidence - dont la prime s'élevait à environs cent milles pièces d'or. Un gros morceau, bien trop gros pour elle.
Zartac valait chère.

Elle n'était que chasseuse de prime de niveau moyen. Et elle pensait pouvoir s'en sortir avec des bandits dont la prime ne dépassait pas les cinq milles pièces d'or - ce qui déjà, n'était vraiment pas mal - six milles pièces d'or.

En tout cas, elle était plus ouverte, maintenant que l'on parlait de sa proie. Elle ajouta, histoire de le renseigner comme il lui avait demandé, certes indirectement :

"- Je suis chasseuse de prime, et cet ordure me fait perdre mon temps. Et puis, s'il vous a volé votre cheval, il se pourrait que vous le récupériez, et gagnez même un peu plus. Ce type de bandit détrousseur ont pas mal de trésor en poche." Dit-elle, espérant vraiment.

Et puis mille pièce d'or, cela lui ferait du bien dans l'immédia, ayant laissé la plupart de ses économie plus au sud. Elle avait pensé l'attraper plus tôt, mais ce couard avait fuit, et se cachait sans oser sortir. Si ce bourgeois ne l'avait pas vu, et bienne elle serait obligé de se déguiser, et elle n'aiamit pas sa. Parce que :
1) Elle détestait les déguisements
2) Elle serait obligé de se déguiser en bourgeoise
3) La ruse pouvait rater
4) Se déguser était synonyme de poser ses amres, ce qu'elle apréhendait.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 14 Juil - 20:31

Zartac aperçu tout de suite un changement de comportement chez cette femme. Elle lui tendit un avis de recherche. Tiens, mais c'était ce bon vieux Ulric point d'acier ! Son ancien compagnon détrousseur avec qu'il y avait débuter dans la carrière de brigands. Il avait d'ailleurs finit par se lasser des larcins de couards qu'ils faisaient ensemble et l'avait laissé tomber, en lui laissant un joli souvenir, une petite cicatrice. Ulric avait pris un objet qui lui revenait de droit,à lui, Zartac. Il s'était fâché, l'avait menacé de le torturer et avec même eu l'occasion de commencer à le faire, d'où la cicatrice, avant que le voleur ne lui dise où il avait planqué le bien dérobé. Il avait été voir, rien, et le temps de revenir, ce chien de fosse avait déguerpi. Voila qui était intéressant, alors elle le cherchait ? bien, alors il allait l'accompagné. Il était temps de faire savoir à Ulric qu'on ne se moque pas de Zartac impunément et que ce dernier tient toujours ses promesses.

Sur le coup de la surprise, Zartac avait laissé transparaitre toute ses émotions, passant de la surpris à la joie malsaine. Puis il se reprit en espérant que la jeune femme n'avait rien vu. Mais elle l'avait surement vu, vu qu'elle attendait une réponse de sa part. Notre jeune homme déglutit péniblement. Son masque était-il tombé ? Ho non, elle le prendrait surement pour un gars un peu dérangé qui avait soif de vengeance


"en effet, il me semble reconnaitre ce visage. Il fait surement partit de ces chiens de fosses mal léchés qui s'en sont pris à moi. Je saurai vous dire dans quel direction ils s'en sont allé, car je les ais suivis tant bien que mal dans la forêt dans l'espoir de récupérer ma monture lors d'une de leurs haltes, en vain, comme vous pouvez le constaté."

Zartac lui décocha un grand sourire tout en montrant d'un léger mouvement de tête la direction du repaire de ce sale rat d'égout d'Ulric.

"c'est dans cette direction. A environ 2 heures de marche. Ça nous laissera le temps de discuter un peu sur la tactique que nous adopterons. Cela vous dérange-t-il si nous passons au tutoiement ? Ah ! Au fait, moi, c'est Nathaniel, mais appelle-moi Nat', ça écourtera les moments où tu devras m'adresser la parole."

Zartac en avait un peu marre de bien parler, surtout si il devrait tenir encore 2 heures. Tant pis si ça cassait son personnage, après tout, il n'avait jamais dit qu'il était fils d'un comte. Sans attendre la réponse de la jeune femme, il tourna les talons et se mit en route. Elle pourrait bien répondre en chemin, ils avaient deux heures après tout. Deux longues heures à jouer le gentil gamin, ça promettait d'être ennuyant.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:12

Zartac avait raison. Nawel n'avait rien loupé du spectacle. Elle décripta chaque émotion sur le visage de son interlocutuer, et si elle n'avait pas autant d'assurance, elle aurait fait un pas en arrière. Elle lui jeta un coup d'oeil froid, un air étrange sur le visage.
Ne l'avait-elle vraiment jamais vu ?

Mais lorsqu'il commença à parler, un rictus victorieux déforma son visage, pendant qu'en son fort intérieur, elle jubilait. S'en rendant compte, elle repris un air plus calme, et dit, légèrement embarassé :

"-Parfait... Et bien vous allez avoir votre vengeance. Mais croyez le bien, je ne suis pas la pour vous venger, mais pour faire mon travail. Il faudra te contenter de sa... Et si tu sais pas te battre, tache de ne pas trainer dans mes pattes." Dit-elle.

Et s'il se vexait, elle s'en fichait comme de sa première paire de chaussette. Mais s'il aavait eut le courage de poursuivre ses attaquants, c'était déjà un bon point. malgré tout, elle se méfiait. Les nobles, elle connaissait : Beaucoup de paroles, mais rien dans le ventre. Quoique celui ci... Maintenant qu'elle y repensait, il semblait sortir du lot, d'une manière qui lui échappait...

N'arrivant pas à mettre le doigt dessus, elle haussa les épaules. Elle finirait bien par trouver plus tard.

Se reconcentrant sur la discution, elle regarda la direction montré par Zartac, avant de sourire. Génial, finalement, la journée n'allait pas être perdu.

"- Si tu veux... Nat. Pour ce que sa change. Tu as une idée du nombre qu'ils sont ?"

Elle ne pouvait pas faire tout toute seule s'ils étaient trop nombreux. Il se mit à marcher, et elle le suivit, ajoutant, sans véritable conviction :

"- Je me nomme Nawel. Pas de diminutif, s'il te plaît. Enchanté."

Il fallait bien se faire connaître d'une manière ou d'une autre, si elle voulait un jour avoir des clients pour chasser les briguants du coin.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMar 15 Juil - 23:46

Zartac grimaça. elle avait donc tout vu, et tout enregistré dans sa petite caboche toute poussiéreuse. Tant pis. Il écouta la suite sans vraiment montré d'intérêt, jusqu'à ce qu'elle lui dise de partir si il ne savait pas se battre. Non mais elle s'était vue ? Sale petite humaine toute frêle dont la vie ne se résume qu'à un battement de paupière ! De quel droit osait-elle lui parler comme ça ? Et... Zartac se calma intérieurement. Il avait réussit à ne rien laisser transparaitre et heureusement. c'est vrai, elle le prenait pour un sale petit rejeton couard de quelque nobliau sans courage ni audace. Il était donc tout à fait normal qu'elle remette en question ses capacités de combattants.

"Pour votre information, je me bats plutôt bien à l'épée. Même si je penche plus vers la magie, dans bien des cas, ça laisse moins de traces sur les corps qu'une épée. Et ... C'est un détail non négligeable pour certains cas. Et sache que ma vengeance ne tombe que de ma lame, et je n'ai aucunement besoin de l'aide d'une autre personne pour me protéger."

Et merde ! Il venait de gaffer mais profond. Pourquoi un fils de noble aurait-il besoin de ne laisser aucune trace sur ses victimes, pardi ? Elle ne manquerait pas de lui poser la question. C'était certain, et là, il serait bien obligé de changer de personnage. Il inspira profondément, comme si il essayait de chasser toute trace de peur à l'idée d'aller affronter en face les brigands.

"Sur le moment, ils étaient peut-être une dizaine, tout au plus. Mais avec le temps que j'ai mis pour venir ici, et le temps qu'on mettra pour les rejoindre. Il y ait des chances qu'ils se soient dispersés, ou rassemblés si ils attendaient des compagnons à eux. Dans le pire des cas on tombera sur une vingtaine de brigands."

Il parlait d'une voix assurée, forte, une voix qui convenait plus à un dirigeant de troupes, où quelqu'un qui a appris à se faire respecter par ses actes, qu'à un môme de noble. Mais après tout, son masque était tombé depuis belle lurette, alors franchement il n'était plus à ça près. Ils quittèrent le village puant et crasseux pour se retrouver dans un marécage encore plus nauséabond. Ils devraient patauger un petit temps de dans, mais pas trop, heureusement. Zartac soupira.

" Je n'avais aucune envie de diminué ton nom ...Nawel. Et je ne suis pas mécontent de t'avoir rencontré, mais je ne suis pas enchanté non plus. "

Zartac lui lança un petit coup d'oeil. C'était une chasseuse de prime, est-ce qu'elle ferait partit d'un de ses futurs diners ? Ça lui faisait penser qu'il avait laissé son trésor sans une surveillance digne de ce nom. Quelques gobelins qu'il avait piochés et enchainés juste devant sa grotte qu'il tuerait dès qu'il reviendrait d'ailleurs. Il allait lui poser la question

"Au fait, pourquoi choisir une cible comme Ulric ? N'y a-t-il pas de cibles qui te rapporterai plus ? J'ai ouïe dire qu'il y avait un dragon par exemple, qui sévissait un peu partout dans le territoire et que la somme allouée pour sa capture était gargantuesque. Pense-tu le pourchasser un jour ? Avec l'argent que tu gagnerais, tu pourrais t'installer dans un château pour le reste de ta vie sans plus rien faire. En plus, c'est un dragon, il doit avoir un trésor personnel dont la somme doit dépassé tout tes rêves les plus fous. Et comme tu sembles particulièrement douée au combat au point de remettre en doute mes compétences, tu devrais être capable de le vaincre." ajouta-t-il sur un railleur, un grand sourire narquois plaqué sur le visage.

Le chemin allait sembler très long en compagnie de cette petite humaine éphémère. Surtout si elle continuait à le trainer en fils de noble. Jurer, cracher, il ne se mettrait plus jamais dans la peau d'un noble quand il se contente de se balader en ville.


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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMer 16 Juil - 1:23

Nawel ne s'attendait vraiment pas à être rabroué comme sa. S'il n'était pas en train de marcher devant elle, et bien il aurait peut être put avoir la satisfaction de voir l'air surpris qu'elle affichait. Elle resta quelques secondes silencieuse, trop surprise - choqué ? - pour répondre correctement. Puis elle pesta, maudissant les nobles, les fils de nobles, et tous ceux qui avait de l'argent en général, choisissant avec soin pour cela un language très grossier, parlant aussi très rapidement. Elle aurait du faire mercenaire, tient ! la, elle aurait rencontré toute sorte de gens, et pas seulement ceux qui prenait tous les autres de haut, eux qui étaient pourtant incapable de sortir hors de leurs chateaux et de tenir une épée.

Mais il fallait dire que la, elle commençait à avoir des doutes sur l'origine de Nathaniel. Bien sur, elle connaissait l'expression on n'est jamais mieux servit que par soit même, mais de la à effectuer des meurtres lui même... Et par magie ! Elle s'y connaissait à peine, en magie, étant à peine capable de faire un feu, ou de rapeller son cheval lorsque celui ci se faisait la malle. La, il l'impressionnait. Aussitôt, il remonta en flèche dans son estime, prenant en même une certaine distance remplit de méfiance.

"-Bien. Je suppose que n'es pas vraiment de famille noble, ou que tu n'a pas vécue toute ta vie dans le luxe, je me trompe ? Et de la magie, ainsi que le besoin de tuer sans traces... Des ennemis ? Des concurrents ? Je ne vais pas te poser plus de question. Si rester dans le secret peut t'arranger..." Dit-elle, sa main posé sur la garde de son épée de façon nonchalante.

Oui, crédule. Très crédule, même. Mais pas folle pour autant. Elle voulait bien avaler autant d'histoire qu'on le voulait, tant qu'on ne lui cherchait pas des noises. Les secrets des uns, les secrets des autres, cela ne l'interressait pas le moins du monde. C'était des problèmes... De riche.

"-Mais j'approuve tes connaissances. J'avoue être surprise. Je n'ai pas l'habitude de ne pas me retrouver face à un gringalet de famille noble, dont la langue est le seul muscle puissant qu'il maîtrise à la perfection." Dit-elle, appuyant sur l'ironie de cette réplique. "-En fait, le seul muscle puissant de son corps." Ajouta t-elle.

Une vingtaine ? C'était faisable. Surtout si Nathaniel savait se battre. Deux heures à passer avec lui... S'il n'était pas heureux de partager son temps avec elle, c'était réciproque. Ce type ne lui inspirait pas confiance. D'ailleurs, jamais elle ne ferait confiance à cent pour cent à quelqu'un d'autre qu'elle même. Cela, sa faisait longtemps qu'elle l'avait décidée. Même son cheval pouvait la trahir, elle l'avait souvent apprit à ses dépends. Elle secoua la tête, se rendant compte qu'ils étaient entrés dans un marécage. Elle avait l'habitude de patauger dans les endroits sale, et être ici, à patauger dans la boue ne la dérangait pas outre mesure.

"-Je vais te dire une chose, Nathaniel." En prononcant son nom en entier, elle prenait de la distance. Elle avait conscience et le montrait bien. "- Je te trouve insuportable par instant. C'est pas la peine de me dire que tu ne m'aime pas, car tout cela est réciproque. Alors passons sur ce sujet, tu veux ?"

Elle regarda un serpent passer entre ses jambes, la frôlant au passage. En se couant la tête, elle resta silencieuse, marchant d'un pas lourd, ses bottes s'enfonçant profondément dans la boue, comme pour la retenir ici, et l'engloutir. Mourir... Si elle n'avait pas promis, elle se serait dit : Pourquoi pas ? Mais voila, cette promesse était un lien qui la retenait plus soplidement qu'aucune chaine réelle.
Alors elle combattait, et si un jour, elle venait à mourir... Et bien elle n'aurait pas plus de regret que cela. Qu'était-elle ? Une simple flammèche placé face au vent. Une bourrasque, et s'en était fini d'elle.
Elle n'était pas suicidaire pour autant. Pas assez pour se jeter face à un certain dragon noir.

Alors que Nathaniel raillait, demandant pourquoi elle ne choisissait pas plus grande cible, plus importante avec un plus grosse prime, elle secoua la tête en soupirant.
*Moque toi, moque toi mon grand. Crache ton venin. Sa ne m'atteind pas plus que sa.*
Elle sortit de sa sacoche la dague qu'elle avait gagné, et, se mettant au niveau de Nathaniel, elle dit :

"-Tu vois sa ?" Elle lui montra l'objet finement ouvragé, avec une petite pierre précieuse juste devant la lame. Elle ouvrit sa main, et l'objet s'enfonca sous l'eau boueuse. "-Voila pourquoi je ne vais pas chercher de plus grande prime. Parce que l'argent n'a pas de véritable valeur. je n'ai que faire de cela. Et si tu crois que je suis ici pour établir la justice, fourre toi le doigt dans l'oeil. la justice aussi est éphémère. Il y aura toujours des brigands dans le monde."

Elle tourna les talons et continua son chemin, sachant pourtant qu'elle serait obligé de se laisser dépasser à nouveau : il connaissait le chemin, pas elle.

"-Pour répondre à ta question, non, je n'irais jamais aller chez ce dragon noir. C'est un gros morceau, avec plein de richesse, mais je ne suis pas suicidaire. Si j'allais le voir, je ne suis même pas sûre de pouvoir faire un pas vers lui, encore moins de le toucher. Je serais morte bien avant." Elle marqua une pause, légèrement amer. "- Je n'ai que faire des chateau ou de la richesse. Si tu crois que je ne rêve que de repo, tu fais fausse route. Parcourir les routes est la seule chose à laquel j'aspire. Mais il faut bien vivre, et pour cela, j'ai besoin d'un cheval et de nourriture, donc d'argent. Ou pour avoir de l'argent, j'ai choisit de devenir Chasseuse de prime, ce qui me permet de faire la seule chose que je sais véritablement faire : voyager, combattre, et un jour, mourir."

Chouette avenir, n'est-ce pas ? Elle n'avait pas l'intention de s'établir quelque part, ni de vivre une longue vie. Elle était assez heureuse comme sa. Elle n'avait pas de véritable aspiration. mais elle n'était pas une perdante, une soumise, et si quelqu'un voulait sa peau, et bien elle était prête à la défendre chèrement.

"-J'ai chosit Ulric parce que c'est un petit joueur qui se cache derrière ses hommes. Le genre de type que je n'apprécie pas." Elle secoua la tête, trouvant qu'elle parlait beaucoup. "-S'il veut quelque chose, il doit l'avoir par lui même. Il n'a pas les tripes pour défendre sa vie et pour gagner ce qu'il convoite, contrairement à ton dragon. Et ce genre de comportement, sa m'agace." Cracha t-elle.

Avait-elle répondu à tout ? Non, elle avait oublié une chose. Fatigué, elle continua :

"-Quant à tes capacités, je ne puis t'en dire plus. Si j'ai autant douté de toi, c'est que tu m'avais l'air d'un nobliau que je rencontre souvent. Mais si tu as confiance en toi, cela me suffit."
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMer 16 Juil - 2:36

Zartac entendit Nawel râler entre ses dents derrière lui pendant un moment. Un simple humain n'aurait pas entendu, mais, il était un dragon, et même en forme humaine, ses sens ne s'abaissaient pas au point d'être ceux, quasiment inexistant, de ses humanoïdes pittoresques. Elle marmonnait diverses insultes et malédictions contre les nobles, et il afficha un grand sourire. Donc, elle le croyait encore fils de noble ? étrange jeune femme. Il lui avait donné suffisamment d'informations, contre son gré même si il refuserait de l'avouer, pour qu'elle comprenne qu'il bluffait depuis le début. Mais non, ça ne semblait pas lui suffire, ou alors, elle n'en avait juste rien à cliqué. Bah, qu'importe. De toute façon, une fois qu'il aurait récupéré l'amulette magique que lui avait volé Ulric, amulette et brigand dont il avait complètement oublié l'existence jusqu'à aujourd'hui, il s'en irait loin de cette femme.

Puis elle finit par reprendre la parole et fit clairement savoir qu'elle remettait en doute ses origines de noble. Il ne la voyait toujours pas, car elle était derrière, mais son ton avait légèrement changé. C'était, hélas, trop infime pour qu'il mette un nom sur la nouvelle expression qu'elle avait fait transparaitre dans sa voix. Il ne put empêcher un rictus embêté passer furtivement sur son visage. Mais il se décida quand même à répondre. Après tout, même si il n'appréciait pas trop la compagnie de Nawel, autant simuler une bonne entende pour les deux heures de marche, sinon, ça allait être un enfer.


"Je ne suis pas fils de noble. Il me semble n'avoir jamais dit que mon père et/ou moi-même étions noble, Nawel. Tu l'as déduit toi-même. Mais tu devrais savoir qu'il y a une différence entre la richesse et la noblesse, tu peux être un riche non noble, ce qui est mon cas, ou un noble non riche, ce qui est beaucoup moins fréquent je te l'accorde. Quand à la raison de tuer sans laisser de traces, les ... situations où j'utilise cette faculté ne regarde que moi, et moi seul. Je t'en dirai bien plus, si... notre relation était différente. Ho, bien sûr on ne s'apprécie pas, mais ce n'est pas ce côté qui m'empêche de t'expliquer vois-tu. Je crois que je t'en ai dit assez pour que tu puisses cogiter ces paroles un moment..."

Zartac regardait le sol, essayant d'éviter les pierres que les marécages cachaient en dessous de leur boue, à effet de sable mouvant. Le jeune homme n'avait aucun mal avec ce dernier désagrément, c'était comme si il n'était nullement entravé par l'eau crasseuse. C'est dingue ce que les objets magiques qu'il avait volés, et qu'il portait, pouvait être utile ! N'empêche, tout les objets magiques du monde n'auraient pas suffit à rendre la situation agréable. Cet horrible bruit de succion qu'il devait supporté à chacun de ses pas et de ceux de sa compagne de route le faisait frissonner de dégout par moment, quand il n'arrivait plus à se maîtriser.

"Oui, moi aussi, je dois fréquenter des gens de cette...classe, mais la plupart du temps, c'est sûrement pour une raison très différente de celle qui te pousse à prendre sur toi pour les fréquenter." Puis, Zartac prit la peine d'ajouter, pour essayer de rendre l'atmosphère plus amicale. " en tout cas, je dois dire que ça fait du bien de tomber sur quelqu'un qui dit ce qu'il pense, et qui ne fait pas semblant de me trouver sympathique. Ça change des discussions puériles des nobles, dont les hommes sont aussi virils que des souris et les femmes aussi cultivée que la branche morte qui flotte là-bas plus loin."

Peine perdue bien évidemment. Elle prononça son nom en entier. Il grimaça encore une fois, décidément, elle avait un don pour le faire grimacer, Si ils devaient voyager une heure, pas question de s'entretuer du regard. Il allait devoir essayer de la rendre plus amical, pour son propre confort à lui. Zartac remarqua aussi que malgré toute la vie qui grouillait, crapaud, serpents, oiseaux charognards, poissons,etc... Aucun animal ne se risquait à l'approcher. Il sourit à cette pensée

"Je changerai de sujet volontiers. Je préfère évité les sujets qui nous mettraient en désaccord. Quitte à voyager ensemble contre notre gré, autant que ce soit dans une ambiance neutre que dans celle de deux loups qui se tournent autour, attendant que l'autre baisse sa garde pour lui sauter à la gorge..."

Puis, il y eut un long silence. Certes, ça ne valait pas une discussion faussement amicale, mais si c'était le seul sujet qui ne risquait pas de partir en sucette, autant rester comme ça. Elle finit par se rebiffer contre sa raillerie de tantôt et sortit un dague de sa poche, une belle dague, enfin, la dague en elle-même était assez banal, une lame qui n'était pas finement ouvragée, mais, Par Sithis, la gemme qui était incrustée dans sa garde avait une grande valeur ! Ses yeux brillèrent un instant devant la pierre précieuse, puis il se reprit. Ce n'était pas le moment.


"Mais qui t'as dit que je croyais à la justice ? Qui t'as dit que je voulais la justice ? Tu sais bien que je tue des gens, en limitant les traces que je laisse. Tu crois que c'est parce que je les provoque en duel devant tous ? Non. Et ne crois pas non plus que je vais voir Ulric pour "défendre la veuve et l'orphelin". Il m'a humilié et je compte bien lui faire payer personnellement. Je te le laisserai après si tu veux, mais je règlerai d'abord mon compte avec lui. Et non, ce n'est pas parce que c'est un brigand, il aurait très bien put être une pastèque mutante au service du bien que j'irai quand même lui dérouiller la face."

Elle dévia un peu le chemin, pour passer devant lui. Il s'arrêta un instant et la regarda s'éloigner. Et bien, elle en avait du caractère cette femme. Il sourit bien malgré lui, alors comme ça, même les humains pouvaient avoir un caractère bien trempé ? Voila qui était intéressant. Il secoua la tête avec indulgence puis la suivit, quelques pas derrière Nawel, il voulait que se soit elle qui plie devant lui et lui cède le passage, remarque, elle pouvait le prendre autrement et penser qu'il attendait un consentement de sa part. Enfin, chacun sa façon de voir les choses.


"tu crois vraiment que si tu faisais un pas vers lui tu mourrais ? Moi, je pense autrement. Pour qu'il ait réussi à avoir une telle prime sur sa tête, il a dû être autrement plus rusé que bourrin, si tu veux mon avis, et même si tu ne le veux pas d'ailleurs. Je crois que justement, il te laisserait approcher pour mieux t'avoir plus tard. Enfin, tu peux ne pas être d'accord avec ce que je pense. Par exemple, pour moi, l'argent, c'est beaucoup de choses. Mais je ne veux essayer de changer ton point de vue, c'est très bien que tu ne veuilles pas plus d'argent que ce dont tu as besoin pour vivre, ça me permet de peut-être acquérir plus tard l'argent que tu aurais pu garder. Remarque, les châteaux, je n'en veux pas non plus, j'ai un petit chez moi, qui me sert plus d'entrepôt pour déposer mes biens que de maison, mais ma vie, elle se résume à voyager, principalement." Il fit un petit sourire en coin " comme quoi on peut quand même réussir à se trouver des points communs."

Il se sentit flatté quand elle dit qu'il n'était pas un couard comme Ulric. Heureusement qu'il était encore derrière elle, sinon, elle se serait posé des questions devant son nouvel air suffisant.

"les nobles sont souvent sur d'eux, malgré leur incompétence, tu sais. Tu ne devrais pas te fier à ce que les gens pensent d'eux-même. Tu es la seule, surement, à pouvoir estimer une personne selon ton avis sur l'échelle de la puissance. Parce que par exemple, si tu entendais Ulric parlé de lui, il te dirait qu'il est le meilleur combattant de toute la région, ce dont je doute fort,vu qu'il y a un dragon qui rôde dans les parages."

Il finit par se taire. Se demandant si oui ou non, elle allait apprécié qu'il insiste ou pas. Finalement, il se dit que de toute façon, rester sans parler ne ferait que donner l'impression qu'ils marchent moins vite et que le temps ralentis.


"Je vois la fin du marécage d'ici, bonne nouvelle, non ? après on voyagera en forêt, ça sera beaucoup plus sympa d'entendre les oiseaux chanter, plutôt que les crapauds, tu ne trouves pas ?"


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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMer 16 Juil - 16:11

Considérant la discutions la close, Nawel ne prit pas la peine de répondre. Après tout, Nathaniel n’avait été et ne serait jamais qu’un raccourcit. Un raccourcit qui lui allait lui permettre de rattraper plus vite Ulric, chose qu’elle aurait fait tôt ou tard, avec et ou sans son aide. Évidemment, c’était agréable. Mais si elle aimait les raccourcis, elle avait quand même une préférence : Elle pouvait les supporter à partir du moment qu’ils n’était pas : Bavard, inutile, noble et vantard.
Nathaniel discutait avec elle, il ne lui contait pas sa vie. Cela passait. Il n’était pas inutile, puisqu’il savait se servir de magie et d’une épée. Il n’était pas noble d’après ses dires, mais était légèrement vantard, ou orgueilleux, à voir.
Bah, on ne pouvait pas tout avoir. Et cela lui suffisait, puisqu’il y avait plus de bon point que de mauvais.

Il ne voulait d’ailleurs pas en dire plus. Nawel préféra respecter son choix. Ce n’étais qu’un compagnon de passage, juste l’espace de quelques heures. Pas besoin de tout savoir sur lui, même si elle aurait préférait être fixé : Assassin, ou pas ? Ce type allait-il l’achever après avoir obtenue son aide, ou pas ?
Et puis d’ailleurs, avait-il vraiment eut besoin de son aide ? Pourquoi avoir attendu avant d’aller réclamer sa vengeance, s’il était aussi puissant qu’il le disait ?
Cela allait rester un mystère pour elle, elle en avait bien peur.

Puis il fit une tentative pour défendre l’atmosphère, ce qui arracha un sourire à Nawel. Bon, elle allait prendre sur elle, y mettre du siens. Histoire que cet épisode se termine dans une ambiance détendu, ou du moins faussement.

« -La franchise est un atout. Mais malheureusement, parfois, c’est plus un défaut qu’autre chose. Néanmoins, je ne suis pas mécontente d’avoir affaire à quelqu’un qui partage mon avis et qui ne ressemble pas à un paysan incapable de se rebeller. »

D’accord. Son humour était aussi plat et sec que les galettes de maïs qu’elle utilisait comme vivre lors de ses voyage et qui se trouvaient dans sa besace. Mais fallait faire avec, puisqu’elle n’avait jamais essayer d’améliorer ce point ainsi que celui qui se nommait : social. Elle voyageait la plupart du temps seule, elle n’en avait jamais vu l’utilité.

Et quant à leurs sentiment respectif, elle préférait clore cette discutions la par un hochement de tête. Pas besoin de surenchérir et de tout envenimer avec des phrases aussi inutile que méchante.
Oui, mieux valait passer à autre chose.

« -Je ne faisais que casser le mythe du chasseur de prime, que certains comparent à un chevalier héroïque servant la cause du bien. La plupart des chasseurs de primes sont plus obnubilé par l’argent des primes, l’aventure ou le combat que par les pitoyables remerciement d’un village ou d’une femme qu’ils ont sauvées ou aidé en capturant un bandit. » Elle se retourna, le regardant brièvement. « -Et à vrais dire, Nat, je te voyais plus dans la peau de quelqu’un qui veux se venger et récupérer ses bien volés, que dans celle d’un héros sauvant l’humanité et défendant la justice. » Elle se tut quelques instant, en souriant d’un air amusé. « -Cela fait une belle équipe, n’est-ce pas ? L’un qui pense qu’a récupérer ses bien et à sa vengeance, l’autre qui se fiche pas mal d’être utile à une quelconque cause. »

Sa jambe s’enfonça dans un trou d’eau, et elle lâcha un chapelet de juron, plus recherché les un que les autres. Oui, elle était souvent grossière. Surtout lorsqu’elle se retrouvé avec une jambe entièrement mouillée, puante et couverte de vase.
Elle se dégagea, retirant tant bien que mal le plus gros de la vase. Heureusement, sa sacoche n’avait pas était touché.
Pourquoi fallait-il que les marécages soit si enquiquinant à traverser ? On ne pouvait pas le faire à cheval, parce que cela était risquée pour l’animal. Le contourner prenait beaucoup plus de temps, et le traverser à pied pouvait causer quelques désagréments. Sans parler de la possibilité de rencontrer des Balverines, ou autres créatures du genre gros, grand,s, armées de crocs, de dent et même de pics d’une tailles considérables.
Ils avaient d’ailleurs eut de la chance de ne pas être tombées sur ce style de créature : Manqué plus qu’ils ratent Ulric de peu parce qu’ils étaient occupés à faire leurs fêtes à on ne savait quelle monstruosités.

D’ailleurs, en parlant de monstruosité, Nathaniel continua avec son dragon. Pas qu’elle trouvait les dragons moches, mais particulièrement cruels et sadiques, pour certain qu’elle avait rencontré.

« - C’est vrais. Il y a aussi ce genre de personne, nettement plus dangereuse. Je suppose que tu as raison. Mais si on réfléchit bien, si je devais me retrouver face à lui, sa na serait pas pour le laisser me frapper dans le dos. A moins… » Elle fit une pause, le poil de sa nuque s’hérissant à cette pensée : « -A moins que je ne le reconnaisse pas. Il doit avoir beaucoup d’objet magique, connaître à la perfection la magie pour avoir une telle récompense, ce qui me fait cruellement défaut, en vrais. De plus, c’est un dragon. Il a la magie dans le sang, comme le goût des trésors. Tu semble bien le connaître, dit moi. L’a tu déjà rencontré ? Es-tu un de ses amis ou de ses complices ? » Elle s’interrompit, regrettant ses paroles, continuant sa marche. « - En fait, sa m’est égal. Tu aime l’argent ? Et bien tu peux espérer qu’Ulric en aura, dans ce cas, même si ce voleur miteux ne dois pas être très riches. »

Elle sentait la fatigue commencer à envahir ses muscles. D’ailleurs, de la sueurs coulait dans son cou, tant les efforts qu’elle faisait pour s’extirper à l’emprise de la boue commençait à devenir important. Et puis les moustiques commençait à venir lui chercher des noises, pour son plus grand déplaisir.
Comme quoi, Les petites bêtes pouvaient manger les grosses.

« -Aaaah… Des points commun dis-tu ? Ma foi, si tu aime les voyages, c’est une bonne chose, même si sa coûte parfois pas mal d’argent. »

Elle lui jeta à nouveau un regard, ne laissant pas transparaître sa fatigue sur son visage. Si lui n’avait pas l’air autant embêter qu’elle, tant mieux.

« -Tu sais, je ne crois pas réellement ce que les gens disent d’eux. Si tu pense vraiment pouvoir t’en sortir, et bien je veux bien te croire. Mais si tu te surestime, après tout, c’est toi qui en paye le prix, pas moi. Bien sur, je pourrais t’aider, mais je ne pense pas avoir le niveau pour lutter contre vingt personnes seule, tout en te protégeant si tu es blessé… Ou mort. Donc tu ferais mieux de t’estimer justement, c’est dans ton intérêt. Mais je pense que sa devrais aller. » Elle sourit, puis continua : « -Et les bâtards comme Ulric ne vive pas longtemps. Rien n’est plus plaisant de leurs montrer toutes leurs erreurs. Alors qu‘il prenne du plaisir à se croire fort : Il n‘en a plus pour longtemps. »

Elle se concentra sur le chemin, et entendit enfin une bonne nouvelle. Elle répondit, véritablement enthousiaste :

« -Génial. Sa, c’est une bonne nouvelle. »

Il devait alors, avoir une bonne vue. Elle n’apercevait pas grand chose.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMer 16 Juil - 17:05

Zartac mit un temps avant de répondre. Il afficha quand même un sourire poli, histoire de montrer que la plaisanterie, de très mauvais gout selon ses critères à lui, ne tombe pas à plat et ne soit pas succédée d'un de ses longs silences qui permettaient de se rappeler que les moustiques rôdaient, près à fondre sur leurs proies en agitant frénétiquement leurs petites ailes bruyantes. Se rebeller ? Pourquoi se rebellerait-il ? Voila un bon sujet de réflexion. Il n'en avait pas besoin de se rebeller, en tant que dragon, il est en marge de la société humaine qui était particulièrement mal faite, il était d'ailleurs extrêmement content de ne pas en faire partit. ben oui, les forts, les courageux et autres devaient se plier devant les faibles, les chétifs, les maladifs et tout le barda qui va avec. Ce n'était pas logique ! Un être doit , normalement, dans une société qui fonctionne de façon correcte, se faire sa place à coups de coudes, d'épaules, d'épées, de fourberie. Bref, un être vivant doit prendre la place qui est due à sa force, son intelligence et sa ruse. Et là, c'était l'inverse. Le dragon n'avait jamais compris, et n'essayait plus depuis belle lurette, comment ça se faisait qu'une telle hiérarchie se soit installée.

Tout en retirant tranquillement son pied d'un petit trou pas très profond, en continuant sa route comme si son pantalon n'était pas couvert de vases jusqu'à la cuisse. Il se décida quand même à dire quelque chose.


"Vu ma place dans la société humaine, je ne vois pas l'intérêt que j'aurai à me rebeller. Mais, si une révolte se pointe, je serai enchanté d'y mettre mon petit grain de sel pour la faire éclater encore plus fort. Et puis, je n'ai jamais été contre un bon petit massacre de nobles qui puent la rose à longueur de journée, et qui ne savent pas ce que veux dire le mot travailler ou même transpirer et qui ont peur dès qu'on prononce le mot poussière, faisant presque un infarctus sous le choque de la surprise et de la terreur."

Petit moment de silence, comme après chacune des prises de paroles, que ce soit de l'un ou de l'autre. Ça laissa le temps au dragon de se dire qu'il commençait à avoir faim, mais s'arrêter ici pour manger n'était pas une bonne idée, et puis, s'il venait à dire qu'il a faim, alors qu'il pataugeait aux milieu des charognes, elle le prendrait pour quelqu'un de très bizarre. Mais encore plus qu'elle ne doit le trouver bizarre maintenant. Avec un soupire résigné, il continua sans se soucier de son estomac qui se tordait douloureusement à la recherche de la moindre petite particule d'aliments à digéré.

Puis, comme chaque fois, Nawel reprit la parole et il l'écouta, sans l'interrompre, sans rien dire, sans même prêté une grande attention à ses paroles. Car, c'était bien clair dans son esprit, la conversation n'était là que pour éviter qu'il y ait un silence pesant entre eux qui le mettrait mal à l'aise. mais il afficha quand même un sourire sincèrement amusé à la dernière réplique de la jeune femme


" C'est vraiment le genre de groupe dont les ménestrels chanteront les exploits plus tard dans les tavernes, et les mamans le soir à leurs enfants pour que ceux-ci s'endorment. Pour ce qui de la belle image du chasseur de prime. Je n'ai jamais compris pourquoi vous vous cassez la tête à pourchasser des brigands, voleurs, assassins et autres. Je suis sur que ceux que vous essayez d'attraper gagne plus que vous. Et pour des gens qui ne pensent qu'à l'argent pour leur bien-être, je trouve ça étrange. Tu pourrais gagner bien plus d'argent en volant, ou en faisant des contrats d'assassinats. Et comme, vu ce que l'image que j'ai de toi, j'ai l'impression que ce que les autres pensent de toi t'es totalement égale, c'est un boulot qui te conviendrait très bien. Et tu pourrais voyager à ta guise, et pas forcément en fonction de la proie que recherche, vu que tu pourrais choisir tes cibles en fonction de ce que tu croises sur ta route."

Puis, elle s'enfonça bien les jambes, et même plus, dans un trou béant du marécage qui pourtant était visible de part la couleur de l'eau plus foncée. Lui, il l'avait évité avec soin. Enfin, les humains étaient vraiment pathétiques. Il s'arrêta pour attendre qu'elle se dépêtre toute seule, sans faire mine de l'aider à se dégager. Il sourit en la voyant ainsi couverte de vase. Mais il se retint, de justesse, de faire un commentaire désobligeant. Et il remit en marche sans mot dire.

Et puis le sujet du dragon revint. Et il sourit encore une fois. Si elle savait ! tout ses doutes étaient fondés. oui, elle ne reconnaitrait pas, cet instant même en était la preuve. Oui, il était bourré d'objets magiques, et non des moindres. Oui, il se connaissait, logique , non ? Même si elle avait finit par dire que cela lui était égal, il allait quand même l'éclairer de sa sombre lanterne qui faisait briller une petite flamme qui ne dispersait jamais les ténèbres, mais les rendait plus obscure.


"d'un certaine manière on peut dire que je suis son meilleur ami et son plus fidèle complice, mais en même temps, je ne suis rien de tout cela." Il prit un instant de réflexion avant de reprendre la parole " à mon avis, Ulric fait parti de ses brigands médiocres dont la plus grande partie des butins finit au fond de la caisse d'une taverne, tandis qui se paye des bières à la chaine, et autres plaisirs encore moins reluisant."

Zartac lui jeta un coup d'œil, à cette jeune femme qui commençait à trainer la patte. Mais malgré sa fatigue, elle lui répondait quand même. C'était, presque, sympathique, presque. Il eut pitié d'elle, il devait bien l'avouer. une créature aussi éphémère que les humains n'ont suffisamment de temps que pour se trouver un partenaire et se reproduire, mais elle, elle perdait ce temps si précieux en sa compagnie, lui qui survivrait à cette piètre créature de quelques millénaires bien remplis. Il s'approcha d'elle déposa sa main sur son épaule pour qu'elle profite, elle aussi, du pouvoir de son Anneau de libre action, s'approchant ainsi d'elle, il la délivrait aussi du harcèlement des moustiques et des autres bestioles qui trainaient dans le coin. Bestioles qui l'évitaient à tout prix.

Il n'aimait pas le contact de sa main, sa main qui a tant de valeur car elle lui appartenait à lui un dragon, sur l'épaule grotesque et sans puissance de la jeune femme, simple humaine sans avenir. Il savait qu'elle n'apprécierait pas non plus. Mais vu que ça lui faciliterait la marche, elle allait faire comme si de rien était, enfin, c'est ce qu'il supposait.


"Ulric. Ca ne sera même pas drôle de le combattre si tu veux mon avis. Il est trop faible, comme tous les..."Zartac se retint à temps de dire humain et changea en vitesse de formulation "... gens de son espèce. Ça sera difficile de ne pas le tuer, mais je suppose que tu gagneras plus à le rapporter vivant que mort."

Zartac reporta son attention vers la fin du marécage, encore environ deux cent mètres. Il se demanda si elle arrivait à voir jusque là, avec ses petits yeux à moitiés aveugles. Puis, il se dit qu'il commençait vraiment à ne plus supporter le contact corporel de cette femme. Mais il ne pouvait pas la laisser trimer, et s'épuiser, ça le ralentirait, aussi bien pendant le marécage qu'après, quand elle devrait récupéré. Il la lâcha, s'arrêta, retira l'anneau de son doigt et lui tendit


"Tiens, mets-le, je ne supporterai pas le contact physique plus longtemps, je déteste toucher les gens, mais si je te laisse comme ça, on ne mettra pas 2 heures mais la journée entière. Alors on va alterné les moments ou chacun le porte."

Il ne prit pas la peine de la mettre en garde que si elle essayait de s'enfuir avec, il aurait vite fait de lui lancer une paralysie, ou une boule de feu, ça dépendrait de son humeur de l'instant. Il espérait qu'elle avait suffisamment de jugeote pour ne pas essayer de prendre ses jambes à son cou dans pareil situation. Il se remit en marche, et c'est lui qui commença à pester contre l'injustice du monde, la saleté des marécages et leurs sols inégaux, la vase collante qui le happait et mettait du temps à lui rendre son pied.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeJeu 17 Juil - 0:47

Nawel se sentait collante, puante, et trempée. Elle n’avait pas encore froid, mais lorsque se serait le cas, toute les conditions pour rendre quelqu’un de mauvaise humeur serait assemblé. Mais elle n’avait pas l’intention de se plaindre, en sachant qu’elle rattraperait bientôt ce chien galeux d’Ulric.
Elle écouta d’une oreille à demi attentive Nathaniel, n’ayant ni le temps et ni l’envie de lui accorder plus d’attention que cela. Les doutes qu’elle avait envers lui et le possible personnage qu’il était vraiment se renforcé de plus en plus au fils de ses paroles.
Et elle n’était pas sûre de savoir si elle voulait connaître la vérité.

Elle réfléchit un moment à ses paroles, peut être pour économiser son souffle, sûrement pour trouver quelque chose à répondre. Cela créa un petit instant de silence, un peu plus long que les précédents. Silence qu’elle trouva assez désagréable. Elle n’osait pas lui jeter un regard. Ce type était-il infatigable ?

« -Un massacre de noble, tu dis ? » Elle secoua la tête. « -Bah. Sa ne donnerais pas grand chose… avec la résistance qu’il offriraient, il… n’y aurait pas grand chose à voir. » Répondit-elle, le regard et l’esprit concentré sur sa marche.

Elle observait maintenant bien l’eau trouble, pour éviter de se retrouver à nouveau dans un trou. Elle avait l’impression de passer pour quelqu’un de faible, incapable de marcher longtemps sans ressentir de fatigue. La seule chose, c’est qu’en vérité, elle n’était à l’aise qu’en terrain sec. Les marécages gluant, ce n’était pas son terrain de jeu idéal.
Mais malgré la situation qui commençait à l’exaspérer, Nathaniel sortit quelque chose qui la fit sourire. Comme quoi, lui aussi pouvait faire preuve d’humour. Elle secoua la tête en souriant, et répondit, assez amusé :

« - Bah, je me méfie des ménestrel. Tel que je les connais, tu finira en jeune duc et moi en fière fille de sang royal et au long cheveux d‘or. Évitons de nous faire connaître, si c’est pour ainsi déformer la vérité. » En fait, ses cheveux à elle tiré plus vers le châtain que vers l’or. De plus, ils étaient sale, et ne devait pas sentir bon. Elle préféra aussi écourter la blague, sachant qu’elle finissait toujours par devenir cassante. « -Et bien… Je suppose que si je ne suis pas devenu assassin, ou voleuse, ni brigand en général, c’est parce qu’il fallait bien équilibrer les deux côtés. En fait, je n’en ai aucune idée. Si j‘ai choisit de devenir Chasseuse de prime, c‘est parce que c‘est le premier choix qui s‘offrait à moi, et qui ne me demandait pas de chercher le prochain que j‘écharperais. »

Peut être parce que lui n’aurait pas voulut, pensa t-elle, amer. Nathaniel n’avait pas besoin de connaître cette zone d’ombre qui l’entourait continuellement.

« - Quant- au autres, peut être qu’en récupérant les bien de leurs proie, et la récompense de la tête de leurs victime, et bien il trouvent leurs comptes. Je ne suis - et ne serait jamais - dans la tête des autres. Faudra que tu leurs pose la question, si tu en trouve l’intérêt. »

Bien sur, Nathaniel ne voulait pas lui arranger la tâche de ne pas savoir et donc de ne pas réfléchir. Il fallait qu’il l’enquiquine encore, l’obligeant à penser ce qu’elle ne voulait pas penser, et comprendre ce qu’elle ne voulait pas comprendre.
Il le faisait peut être exprès.
Le silence qui suivit la réplique du jeune homme fut plus long, et aussi plus lourd. Elle avait beau retourner dans sa tête les informations qu’il lui avait donné, elle en venait toujours, ou quasiment, à la même conclusion. Ce qui expliquait pas mal de chose. En partit le fait qu’il avait bonne vue, qu’il ne fatigué pas, son intérêt pour l’or et tout le tralala.
Elle aurait voulut être idiote. Oui, très idiote.
Ce pouvait-il que Nathaniel ait un lien familial avec le dragon noir, ce qui signifiait qu’il était lui aussi l’un de ces reptiles volants? Ou qu’il soit le dragon noir lui même ?
La suite, elle ne voulait pas le savoir.

« -Mouais. Ulric est mauvais… Mais cela fait tellement longtemps qu’il me file entre les doigts d’une manière qui m’échappe. Il pourrait avoir quelques objets, même s’il ne faut pas trop y compter. Malgré tout, le doute persiste. »

Elle avait l’impression d’être en train de suivre le groupe de bandit, essayant d’attraper vainement le leurre.

« -Ce qui m’étonne, en fait, c’est qu’il ait put échapper depuis tant de temps aux autres chasseur de prime. » lâcha t-elle enfin.

C’était un point à éclaircir. Un type aussi nul devait vraiment avoir de la chance pour être resté aussi longtemps vivant, et libre.

Mais elle fut tiré de ses pensées par le contacte de la main de Nathaniel sur son épaule. Elle sursauta et frissonna, sentant aussitôt sa liberté de mouvement s’accroître. Voilà le secret. Elle était aussi épargné par les moustiques, nota t-elle, soulagée.
Un dragon - elle l’avait déduit - qui l’aidait ainsi ne pouvait pas être entièrement mauvais ? Pouvait-il être véritablement l’un des frères du dragon noir, restant liée avec lui sans pour autant être méchant.
Elle sentit une bouffée de reconnaissance l’envahir, et elle en ressenti de la sympathie pour Nathaniel. Pas assez pour qu’elle le compte parmi la liste de ses amis - incroyablement vide - mais assez pour qu’elle écarte tout les préjugée liée à sa race.
Mais elle détestait ce contacte qui lui semblait incroyablement faux.
Elle savait ou était son intérêt, et pourtant elle détestait devoir faire comme si de rien était. Après tout, les autres personnes pouvaient bien passer du temps avec un bras autours de la taille ou du cou.

« -Si tu veux tuer Ulric… » Elle le regarda dans les yeux, maintenant qu’il était à côté d’elle. « - Alors ne te retient pas, et fait le. Je te l’ai dit, l’argent ne m’intéresse pas. Mais ta vengeance sera plus complète si tu le tue. »

Cela pouvait passer pour une faveur, et s’en était une. Mais elle ne voulait pas qu’il le prenne comme sa, et qu’il se sente gêné par ceci. D’ailleurs, maintenant qu’il était proche de lui, un bruit famille était rentrée en jeu : quelque chose qui claque contre son corps. Il avait une arme sous sa cape, et l’avait bien dissimulé. Elle s’inclinait. Nathaniel était devenu définitivement dangereux.
Il finit par en avoir marre, ne pouvant plus supporter ce contact. Elle ne lui en voulait pas, et il n’avait même pas à le faire. De plus - il le confirma - ce n’était pas pour elle, mais pour ne pas ralentir et perdre inutilement du temps.
Il lui tendit un anneau, et elle continua de ressentir cette sensation de liberté. Lui, non. Aussitôt, elle se sentit frustrée. Était-elle donc véritablement un poids ? Tant que sa ? Elle n’avait pas l’habitude de cette situation.

« - Bah. Après tout je suis humaine. Une fois sur la terre ferme, sa ira mieux. Je traînerais moins. » Dit-elle simplement.

Quant-à l’idée de fuir avec l‘objet magique, elle ne lui traversa même pas l’esprit. Elle pensait juste qu’il fallait vraiment qu’elle s’en trouve un, à l’avenir.
Ils continuèrent leurs marchent. Mais elle ne pensaient qu’à la terre ferme. En entendant pester Nathaniel, elle sourit, pensant à sa propre mauvaise humeur dans ces conditions.

Enfin, elle apercevait un bout de verdure, de celle qui semblait potable et non marécageuse, avec des feuilles, un tronc, et qui poussait sur un sol bien dure, qui ne semblait pas vouloir vous engloutir à chaque pas que vous faisiez. Un sol sec. Mais il semblait si loin, si minuscule, et le chemin qui restait lui semblait interminable, avec ses bourbiers, son eau poisseuse, sa vase et cette grosse… grosse… grosse créature qui venait de se planter sur le presque semblant de chemin. Nawel grimaça. Ils n’étaient pas au bout de leurs peine, si cette bestiole la était carnivore. Mais le premier bon point, c’est qu’elle avait le museau enfouie sous l’eau brunâtre, et qu’elle semblait, à première vu et de loin, dépourvue de pic.
Elle n’en toucha pas un mot à Nathaniel, puisque celui ci devait déjà l’avoir vu. Elle commença doucement à retirer l’anneau. Si elle devait se battre, Nathaniel devait récupérer son objet. Sinon, il serait gênait. Elle, de toute manière, elle était déjà las.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeJeu 17 Juil - 13:16

Zartac lui jeta un drôle de regard. Tuer des nobles par milliers, mais, il n'y aurait rien qui lui ferait plus plaisir à lui ! Non seulement leurs richesses deviendraient la propriété du premier qui tomberait dessus. Etant un dragon, il en serait bourré donc, car il pourrait en porter bien plus que les humains, mais en plus il pourrait bouffer ceux qui seraient arrivés avant lui, il n'aurait aucun problème de conscience. Bon, c'est vrai, les hommes seraient plus facile à tuer avec une fourchette que de découper un morceau d'un fromage tout mou avec une hallebarde qu'on aurait passé 3 jours à aiguiser non-stop. Mais bon, il y avait la satisfaction de les voir tomber par milliers, la joie de voir le sang giclé sur le visage, par un trou béant dans lequel une artère aurait été sectionnée, ou encore de le voir souillé la lame, et parfois le manche, de son arme, et surtout, le bonheur ultime, le baume au coeur le plus efficace du monde, voir le rictus immonde de souffrance qui se peignerait sur le visage de ses victimes à l'agonie, et au supplice devant tant de souffrance.

Si il était en forme de dragon, il se serait surement léché les babines en laissant tomber quelques gouttes de son puissant acide. Mais là, ce n'était pas le cas. Il se contenta d'afficher une expression si malsaine et sadique qu'elle ferrait frémir bien des "héros sans peur". Un sourire affamé s'esquissa peu à peu sur ses lèvres asséchées. Un peu de sang sur ces dernières ne lui aurait pas fait de mal. Mais il n'en avait pas à porter de main, sauf le sien, celui pourri des cadavres à moitiés mélangés à la vase, et celui de Nawel, qu'il n'avait vraiment pas envie de gouter pour diverses raisons, la plus importante étant qu'elle était aussi sale que les charognes qui flottaient de-ci de-là dans le marécage.


"Personnellement, je vois maintes raisons de faire se petit massacre. Mais je ne les citerais pas, parce qu'elle ne rentre pas dans tes critères de bonnes raisons, je te connais assez pour le savoir."

Elle continua sur la lancée du petit trait d'humour qu'il avait lancé, et qui, apparemment,avait été à son goût d'humaine. Normal, l'humour draconien était autrement plus drôle que celui des humains. Il la regarda, puis se regarda lui-même. Il était dans un état pitoyable, niveau hygiène. Il sourit

"Je préfèrerai passer ma vie dans ce marécage plutôt que de devenir un jeune duc beau, grand , fier, hypocrite, charmeur, dragueur, frimeur, et astiqué jusqu'en dans des coins tellement inaccessibles que je ne veux pas savoir comment ils se les récurent, et je pense que tu es du même avis que moi sur ta personne. Remarque, quelque part, on commence à se rapprocher de ses êtres qu'on déteste tant tout les deux. On est aussi sale physiquement qu'ils ne le sont intérieurement ! Quoi que, non. Non, on a pas encore atteint leur degré de saleté, faudrait rester dans se marécage un peu plus, histoire de bien s'imprègnés de l'odeur de viande humide qui est restée trop longtemps au soleil et qui est bouffée par les vers. Personnellement ça ne me tente pas trop" Puis Zartac se tut un peu pour réfléchir aux autres paroles de sa compagne de route, mais reprit bien vite" Tu dois déjà cherché qui tu vas écharper parmi les milliers de brigands qui sévissent sur le territoire. Seulement, ici, tu n'aurai pas besoin de chercher les affiches. Tu repaires la plus grosse maison, et crois-moi, ce ne sont pas toujours les mieux gardées, et tu t'y infiltres quand tu as envie, comme tu as envie, et si tu la trouves trop moche, tu prends la suivante, tu te rempliras quand même les poches de suffisamment d'argent que pour tenir une année de voyage. J'en sais quelque chose."

Zartac ne répondit pas à la réplique sur les autres chasseurs de prime. Il attendit qu'elle perde cet air de réflexion, et, oui, un peu de peur, lui semblait-il. Il supposa qu'elle commençait à comprendre ce qu'il était, ou ce qu'il n'était pas. En tout cas, ses répliques avaient l'effet escompté. Elle réfléchissait et comprenait presque par elle-même.

" Tu sais...Ulric a toujours eu un faible pour la compagnie des créatures plus puissantes que lui, et, il a des marchés souvent très intéressant à leur proposer. Ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit déniché un petit truc bien sympa, qui pourrait l'aider dans ses fuites, un truc volant, si possible très stupide, quelque chose comme ça. C'est de renommée chez les brigands. Ulric aime se cacher derrière quelque chose qui impressionne. Mais, il a déjà été attrapé une fois, tu sais, seulement, le bruit n'a pas couru, parce qu'il a réussit à s'échapper, justement grâce à son compagnon du moment. La garde ne voulant pas affoler la foule en lui disant que le voleur avait su s'enfuir, le trou dans le mur a été relayé dans la cause des accidents d'incendies parce que les pierres, mal mises, étaient à la base soutenue par des poutres en bois qui avait brulée. c'était farfelu, mais les gens ont préférés croire ça plutôt que de voir la chose en face."

Il ne s'attendait à ce qu'elle sursaute sous son contact, mais elle répliqua rien, strictement rien. Elle semblait même reconnaissante. Il nota ses informations dans son cerveau et le classa dans la catégorie des choses intéressants à analyser. Si en l'aidant ainsi, il pouvait l'achetée et s'en faire une alliée, cela ne pourrait que l'aider. Après tous, les chasseurs de prime se parlent beaucoup entre eux. Il pourrait ainsi peut-être avoir vent des gens qui se mettent dans la tête de le capture,r savoir leur tactique et construire un plan sur ses informations. Voila qui était plus qu'intéressant. Bien, il allait essayé de jouer au jeune homme sympathique qui essaye de se cacher derrière un voile d'égoïsme. Ça fonctionnerait peut-être... ou pas.


"Le tuer ne m'intéresse pas. Tu connais suffisamment ma façon de voir les choses que pour comprendre ce que je veux si je t'explique, je pense. Voila, pendant tout un temps, dans mes débuts à vrai dire, j'ai trainé avec Ulric. Mais un jour, qu'on avait eu, pour une fois, dans le butin une amulette, magique, je te le dis, car j'avais discrètement lancer une détection de la magie comme à chaque fois, je lui avais demandé de me la passer, et je lui laissais la moitié de ma part d'or. Sur le début, il a cru à une fantaisie de gamin, je suppose. Puis, il a remarqué combien je tenais à cette amulette, il a commencé à se douter, et finit par comprendre que, au lieu de m'avoir arnaqué comme il le pensait, c'était l'inverse. Il me la volée. Je lui avais déjà demandé, à ma façon, de me rendre l'amulette, ce n'est pas pour rien qu'il a une cicatrice sur le visage tu sais, et il m'a dit un endroit, je suis allé voir, il n'y avait rien. En plus de m'avoir volé, il m'a donc humilié. Sur le moment, je me suis contenté de promettre de le retrouver, de reprendre mon amulette et de lui faire payer mon humiliation quand je serai plus puissant. Je me suis plongé dans mes larcins, toujours plus audacieux, pour trouver blindés d'objets magiques, et dans mon apprentissage de la magie que j'avais vaguement commencé. Et à force, Ulric et l'amulette , je les ai oubliés. Mais tu m'as remis tout ça en tête, et je pense qu'il est temps de lui rappeler mon existence. Le tuer ne m'avancerai à rien. Ne m'apporterai qu'un vague plaisir sur le moment, qui s'en relayerait bien vite au passé. Non. je veux lui faire payer, et pouvoir me dire tous les jours qu'il pense à moi en tremblant de peur, se terrant dans la prison où tu l'auras amené, sachant très bien qu'elle lui sert de bouclier contre moi aussi bien qu'une feuille de papier"

Zartac la regarda, tranquillement, comme si les paroles qu'il s'apprêtaient à prononcer étaient aussi innocentes que d'affirmer tout haut qu'il aimait manger de la viande de mouton

" Je préfère qu'il se torture l'esprit toute sa vie, qu'il perde l'esprit à cause de sa peur de moi. je veux qu'il souffre jusqu'à sa mort sans que j'ai un risque de représailles. Et je veux qu'il meure connus de personnes d'autres que de ses gardiens qui ne garderont de lui que le souvenir d'un fou excentrique qui leur aura mené la vie dure avec ses " Il va arriver, pour me refaire payer, je le sens." et ses " Il est là ! Dans l'ombre ! Vous ne le voyez donc pas ?". Ho oui, ça me fera bien plus jubiler que de le savoir mort de ma main simplement. Tu vois, ça, c'est ma façon de me venger. Je suis sur que tu en conviendras avec moi que c'est une vengeance bien plus horrible, non ?"

Sans plus rien ajouter, il marcha en regardant la créature devant eux, surement inoffensive. Il n'avait pas besoin de lui raconter tout ça, et il faisait semblant de se demander pourquoi il l'avait fait, comme si il essayait de comprendre la raison de sa confiance envers elle. En réalité, il faisait juste ça pour la mettre en confiance, elle. Mais en même temps, il la mettait en garde de ne pas lui faire faux bond tant qu'ils voyageraient ensemble, sinon, elle en pâtirait tout sa vie durant. Il frissonna e de plaisir. Par Sithis, que c'était bon d'avoir du pouvoir sur les gens !

Mais voila, il n'eut pas le temps de savourer l'expression d'horreur que Nawel ne manquerait pas d'afficher. Parce qu'il venait de tomber dans un trou dans le marécage, qu'il n'avait pas vu car il s'était trop laisser aller à imaginer Ulric devenu fou à cause de lui, et à en jubiler intérieurement. Il grogna, bâtit des mains, essaya de se dépêtrer en vain, pire que ça, plus il bougeait, et plus il s'enfonçait. Il n'avait déjà plus que le torse et les épaules qui dépassaient. Et l'autre qui continuait d'avancer sans rien voir ! Saletés d'humains pourris ! Qu'ils aillent tous au diable avec leurs vêtements désagréables, leur façon de marcher sur deux pattes débiles, leur société à la con, leurs sans qui fonctionnaient qu'à moitié et encore il était gentil en disant ça, avec, avec avec..., elle lui fit savoir que savait qu'il était un dragon ou du moins qu'il n'était pas humain. Il finit par pester tout haut sans s'en rendre compte, n'écoutant absolument pas les propos de son interlocutrice. Elle se retourna pour lui passer l'anneau, juste au moment où il commençait à tempêter. mais il faisait comment pour le prendre ?


" Saletés d'humains plus puants que des charognes qui ne voient rien et qui me forcent à marcher à pieds alors que je pourrais voler et m'éviter tout ses désagréments ! A mort la connerie humaine et leurs médiocrité qui vont me couter la vie si je n'arrive pas à me dépêtrer ! Que la transformation humaine des dragons aillent au Diable ! Si seulement je pouvais me transformer à ma guise, je serai sortit depuis longtemps, mais non ! Je ne peux me transformer et reprendre ma forme originelle qu'une fois par jour,et je dois réfléchir à 36 fois avant de me décider, mais quelle idée j'ai eu de me transformer aussi ! Pourquoi une créature si faible existe-elle ?! Pourquoi est-ce que j'ai passé mon anneau à cette femme qui ne bouge pas son petit doigt pour m'aider quand elle le peut encore parce qu'elle ne voit que dalle alors que si je l'avais, mon anneau, je serais sortit depuis longtemps ? " Zartac bouillonnait de Rage contre l'injustice du monde, après tout, il n'avait fait qu'un nombre modéré de mauvaises actions dans sa vie !" J'EN AI MARRE !"

Et là, la créature, plus loin, s'énerva elle aussi, car son voisin l'embêtait à crier alors qu'elle ne demandait qu'un peu de calme. Elle se tourna vers notre Zartac à moitié crevé et parfaitement paralysé, plissa les yeux, puis se décida qu'elle pouvait tenter de l'impression pour que l'importunente présence se taise. Bien mal lui en prit, cela ne fit qu'énervé encore plus le dragon, de se voir ainsi chargé par un herbivore mal léché. Sur le coup de la rage, il reprit sa forme normale en poussant un rugissement retentissant et en déployant ses ailes, se dressant fièrement sur ses pattes arrières pour se faire encore plus grand qu'il ne l'est vraiment, même si cela n'était pas nécessaire. Il reprit la parole d'une voix extrêmement plus grave, plus impressionnante, à l'instar de son apparence, et surtout beaucoup plus forte. L'écho de sa voix se répercuta tellement loin que des oiseaux s'envolèrent de leurs branches d'arbres en piaillant de peur à qui mieux mieux en se bousculant. Zartac tourna la tête vers la créature qui avait osé essayé de le charger, et qui maintenant tentait vainement de fuir le regard meurtrier de son ancienne cible

"Tu vas voir se qu'il en compte, sale vermine, de menacer la vie d'un dragon en colère. tu vas découvrir que la vie est injuste, raclure de charognes marécageuses."

Et là, Zartac laissa couler un filet d'acide sur la pauvre bête qui hurla de douleur. Zartac la laissa bien souffrir, pour être certain qu'elle regrette son geste. Et plutôt que de l'achever, il la laissa essayer de s'enfuir. Mais... Non, elle ne fuyait pas. Trop stupide ? surement. Mais notre dragon noir s'en fichait pas mal, il avait besoin de tuer quelqu'un pour se calmer. Cette bestiole voulait vraiment être ce quelqu'un ? Bien heureux pour elle qu'il était. Il grogna en laissa goutter de l'acide par terre, soulevant Nawel aussi délicatement que sa taille démesurée et ses longues griffes le lui permettaient


"Comment veux-tu que je me batte si tu traines dans mes pattes et qu'à chacun de mes pas je risque de t'écrabouiller ? DIS-LE MOI ? TU NE SAIS PAS N'EST-CE PAS ? JE DEVRAIS TE LAISSER AU SOL, POUR T'ÉCRABOUILLER ! ÇA NE FERAIT PAS DE MAL A CE MONDE ! Mais tu as de la chance que te tuer ne m'apporterais aucune satisfaction, alors, tu la fermes, tu regardes si tu veux, mais surtout, surtout, tu ne bouges pas de là où je te mets, tu t'accroches à une de mes écailles, tu plantes ta dague dedans pour rester bien en place, si tu veux, mais s'il te plait, fais-moi oublié ta présence, je ne veux pas avoir à jouer le super héros."

Et après cette longue tirade, plus le temps qu'il mit pour la mettre à la jonction entre sa tête et son cou. L'endroit le plus sur pour elle. L'autre machin avait eu le temps de lui foncer dessus. Il fut percuter de plein fouet, et, n'étant que sur trois pattes, il vacilla en lâchant un long râle. Il n'avait pas le temps de se demander pourquoi il avait mis Nawel en sécurité, un réflexe surement.

"Les humains sont vraiment d'aucune utilité !"

Il ne s'embarrassa pas de coup de griffes et de morsures sur la créature. Il se dressa sur ses pattes arrière et psalmodia une incantation. La créature fut figée sur place.


"Voila qui va me facilité la vie. Et je me disais bien qu'elle n'avait pas d'anneau de libre action, cette bestiole."

Il posa une griffe sur l'épaule de la créature, après s'être remis à quatre pattes aussi délicatement qu'un éléphant. Il regarda la créature rouler des yeux, apeurée. Il sourit, que c'était bon de voir les autres attendre au supplice. Il traça, lentement, très lentement, une entaille très profonde sur la créature dont les yeux exprimaient clairement la douleur. Ce fut un moment que Zartac savoura à sa juste valeur. Puis, se rappelant qu'il devait s'occuper d'Ulric, il coupa une artère sans plus de cérémonie, pour que l'animal se vide lentement de son sang.

"Que ton âme rôde éternellement sans trouver le repos." Ce fut les seuls mots de compassions qu'il eut pour la mort, atroce, que son adversaire venait d'avoir.

(on le fait survivre l'animal ou pas ? Nan parce que si on doit encore leur faire traverser une forêt, qui techniquement doit faire la plus grande partie du chemin, et qu'on a déjà fait un combat qui dure, ça va être long, très très long.)
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeJeu 17 Juil - 19:36

Nawel haussa les épaules. Ses critères de bonne raison, hein ? Elle ne répondit pas, sûre et certaine de ne pas vouloir savoir quelles étaient les raisons de Nathaniel. Les enfants et les idiots étaient les plus heureux, non ?
Alors elle fit mine ne rien avoir à dire, gardant pour elle les répliques du genre : mais non, tu ne connais rien de moi, ou t’inquiète, rien en me choque.
Parce que d’abord, c’était faux, et qu’ensuite, oui, elle pouvait être choquée. De plus, elle ne doutait pas que son raisonnement était facile à suivre, fut que d’abord, elle n’en avait jamais rien à cliqué, et qu’après, et bien elle déversait pas mal de chose sur elle lorsqu’elle parlait.
C’était peut être pour sa, que personne ne voyageait longtemps avec elle. Désagréable, et qui ne cachait même pas sa façon de penser.
Oui, elle était insupportable.

« - Devenir une princesse… Plutôt mourir, en effet. Ce serait une tache à mon nom, cela. » Elle eut du mal à s’imaginer Nathaniel en noble, en train de se faire astiquer jusqu’à la moindre parcelle de peau comme on astique son épée. « - Et encore, il faudrait rester dans cet endroit encore deux jours pour ressembler à la crasse intérieur du noble moyen. »

Elle secoua la tête. Elle non plus, sa ne la tentait pas de rester ici plus longtemps. Elle passa sa main derrière ses cheveux, frottant le bas de sa nuque d’un air gêné. Bon. D’accord, Nathaniel avait peu être raison. Mais voilà, elle avait choisit, et maintenant, bien sur qu’elle pouvait faire marche arrière. Mais elle ne le ferait pas sans une bonne raison, autre que les paroles de Nathaniel. Des paroles, cela se perdaient. Hors, il y avait des choses qu’elle ne pouvait changé comme sa, sans avoir une autre trace que des mots prononcés lors d’une discutions qui n’était la que pour remplir le silence.

« - Oui, c’est vrai. » Dit-elle simplement, donnant ainsi raison à Nathaniel.

« - Compagnie de créature plus fort tu dit ? Hum. Je parlerais plus de bouclier. Ce que je me demande, c’est comment une quelconque créature plus puissante peut elle supporter la compagnie de ce chien galeux ? » Elle lui jeta un regard, légèrement surprise qu’il en sache tant. « - Échappé. Dans ce cas, il faudra tuer tout ses hommes, et ses possibles alliés. Je n’ai pas l’intention d’avoir à attraper ce couard plus d’une fois. » Une pause. « -Les gens sont bien crédule, bien idiot. Pourquoi ne pas voir la vérité en face ? »

Elle disait sa, mais elle était pareille. Elle ne cherchait pas à en savoir plus, se drapant dans son manteau confortable d’ignorance. Elle aurait juste voulut… Que les autres ne fasse pas pareille. Elle aurait voulut être idiote au point de pouvoir tout oublier. Pourquoi fallait-il qu’elle soit aussi mal faite ?

« -Oui, c’est cruel. Mais si c’est cela que tu souhaite, alors je ne m‘y opposerait pas. Mais ne s’attend t-il pas déjà à ta vengeance ? Ne pense t-il pas déjà à ce que tu pourrais lui faire subir si tu le retrouvais ? »

Dans ce cas, il pouvait avoir trouver un allié pour lutter contre lui, non ? Quoique, un allié puissant et intelligent, en compagnie d’Ulric? Non, c’était invraisemblable. D’ailleurs, si Ulric avait reçut le nom d’Ulric point d’acier, ce n’était pas pour sa force au combat à main nu, mais par pur soucis de lui trouver un surnom. Ce que tout le monde savait.
Ulric allait vraiment souffrir, se dit-elle, sans pour autant vouloir lui épargner un tel sort. Elle grimaça, véritablement dégoûté à l’idée du bonhomme, les yeux dix fois plus exorbité à l’accoutumé, bave au bord des lèvres. Mais soudainement, Nathaniel tomba dans un trou. Elle continua son chemin, pensant qu’il se débrouillerait tout seul. Peut être ne voulait -il pas de son aide.
Si elle avait su.

Lorsqu’il commença à peiner véritablement, elle voulut s’avancer pour l’aider. Mais il se mit à jurer avec une tel rage que cela glaça littéralement Nawel, qui perdit la plupart de ses moyens.
Lui tendre l’anneau. Le lui donner, et l’aider. C’est ce que son esprit lui dictait. Mais voilà, son corps était incapable de bouger. Parce que les paroles de Nathaniel lui faisait horreur et froid dans le dos, parce qu’il l’insultait. Elle n’avait pas voulut naître humaine, elle, alors de quel droit l’insultait-il ?

La première à réagir, fut la créature derrière elle. Pas très contente du vacarme que ses voisins faisaient, elle s’avança, avec la ferme attention de faire taire Nathaniel. Elle posa sa main sur le pommeau de son épée, prête à faire sa fête à la créature. Mais voilà, c’est Nathaniel qui se transforma, redevenant ce qu’il avait toujours était : un dragon noir en pleine possession de ses capacités. Un dragon en colère, que la rage faisait hurler. Nawel tituba, reculant avec peine. Elle n’y croyait pas.
Alors c’était bien lui, Zartac Sombre lame.

Sous le coup de la terreur, le nom lui était revenu, comme un appel lointain, un appel de mauvais augure. Elle sentait que l’anneau allait lui échapper des mains, ainsi que l’épée qu’elle avait inconsciemment dégainé, par un réflexe forgé par les dures années d’entraînement, et par les combats qu’elle avait fait.

Zartac se mit à nouveau à parler. Mais cela eut le même effet que s’il hurlait, tant il était grand. Nawel tenta tant bien que mal de contrôler ses émotions, si visible sur son visage ou se lisait une terreur profonde, une surprise total, et aussi une pointe qui semblait être… de la haine ?
Zadruga blessa l’animal, en lui jetant un jet d’acide, qui fit frémir Nawel. Elle voulut reculer, et le fit, avant de s’écrouler, les deux genou en avant, d’ans l’eau marécageuse. Incapable de parler. Incapable de bouger.
Et ces satanés souvenirs qui remontaient, la blessant plus profondément que n’importe quelle lame ou jet d’acide.

Lorsque la tête de Zartac se tourna vers elle, et que sa pattes se tendit pour la saisir, elle fut comme dans deux mondes à la fois. Allait-elle mourir ? Comme ses projets, sa raison de vivre, et aussi une part de son esprit et d’elle même étaient morts la bas ?

Mais il se contenta de l’engueuler, de lui dire qu’elle n’était qu’une créature éphémère, sans intérêt ni véritable raison de vivre. Qu’elle ne servait à rien. A rien. Elle ferma les yeux, se sentant toute petite. Son corps tremblait maintenant avec force, et elle retenait avec difficulté les sanglots qui menaçaient de s’échapper de sa bouche.
Elle aurait voulut dire qu’elle servait quelque chose, se mettre en colère, comme dans ces histoire, ou le héros, avec force de courage, trouvait le moyen de répliquer, et de vaincre.
Mais son corps tremblait d’une terreur profonde, ancrée comme elle tel un poison.
Et lorsqu’il la pausa près de sa tête et de son cou, comme la protéger malgré le fait qu’elle ne représentait rien pour lui, elle se sentait totalement vidée. Elle réussit à reprendre une expression légèrement neutre, bien que son visage était aussi blanc que la chemise d’un noble. Puis elle sentit les larmes couler sur ses joues. Elle ne put les retenir, et elle pleura, pour ce passer perdu, et cet avenir qui lui semblait tout aussi inutile.

Au moins, elle avait la décence de pleurer en silence, et de ne plus trembler. Elle voulait se faire oublier, comme il le lui avait conseiller, se faire toute petite, disparaître, se rouler dans un petit cocon, pour prendre le moins de place possible, et ne pas gêner Zartac qui tuait avec cruauté la créature. Elle sentit la nausée l’envahir, mais elle se retint. Elle aurait voulut masquer jusqu’à sa présence spirituelle. Mais c’est à peine si elle pouvait faire oublier le poids de son corps. Incapable de masquer son odeur.
Pourquoi ? Pourquoi lui dire tout sa, et l’épargner ? Pourquoi devait-elle se sentir si moindre ? Pourquoi n’arrivait-elle pas à disparaître totalement ?
Pourquoi se sentait-elle faible et dénudée ?


[HRP : comme tu veux ! fais crever la créature si tu veux, c'était juste comme sa Razz]
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeJeu 17 Juil - 20:54

( pauvre bête...)

Zartac grogna de plaisir en entendant les derniers gémissement d'agonie de la bête. Puis, quand il n'y eut plus un bruit il se concentra sur Nawel. Il lui avait vraiment fait peur. Il l'avait vue trembler, devenir blanche comme une morte et être tellement terrorisée qu'elle en avait perdu la parole. Elle qui quelques instants plutôt avait une langue ma foie plus acérée que celles de la plus par des autres êtres humains. Maintenant qu'il était calmé, il revit ses paroles d'un autre oeil. Il n'y avait pas été gentiment, elle qui ne lui avait rien fait. Et après tout, ce n'était pas sa faute à elle si elle était née humaine. Si elle avait pu choisir, c'était certain, elle aurait prit dragon, pas de doute. Et après tout, elle aussi, pouvait devenir une fille de Sithis comme il était devenu un fils de la Mère de la Nuit.

Le dragon sortit de ses réflexions en sentant un très léger contact froid et humide sur ses écailles. Il écouta, pas un bruit. Pleurait-elle ? Encore une fois une goutte tomba sur son cou. Il grogna légèrement, pas méchamment, juste pour dire de faire quelque chose. Il s'était énervé, pire que ça, il s'était emballé sur elle alors qu'ils étaient censés s'entraider pour le moment. Etait-il donc aussi misérable que Ulric ? Non ! Certainement pas ! Il se contorsionna pour récupéré Nawel et la déposa au creux de ses pattes. Et il parla d'une voix douce, qui retentissait quand même très fort. Il voyait bien le sillon que formait ses larmes, et la terreur à demi-cachée qu'il lui inspirait. Et cela lui rappela un petit dragonnet noir, apeuré, qui essayait désespérément de fuir son aîné. Elle lui rappelait ce qu'il avait vécu il y a des quelques millénaires de cela, et il éprouva une bouffée de compassion pour cette petite créature qui lui ressemblait suffisamment que pour lui rappeler ce qu'il était lui-même.


"Nawel ? Pourquoi pleures-tu ainsi ? J'ai été méchant, je l'avoue, mais pas au point de te faire pleurer, n'est-ce pas ? " Il la déposa sur le bout de son nez pour bien la voir et surtout libérer ses pattes antérieures " Naw',je fais peur, surement, mais pas au point de te faire pleurer, j'en suis sur aussi."

Il repêcha les objets tomber à terre, ce qui comprenaient son épée, ses vêtements déchirés et tout le barda qui allait avec, ou qui vint avec. Puis il les fit sortir tous les deux du marécages en quelques bonds aider par des battements d'ailes. Il déposa la jeune femme sur le sol sec et enroula le bout de sa queue autour d'elle pour lui tenir chaud. Elle devait trembler de froid après être tombée dans cet eau. Sa queue entama tout doucement un petit mouvement de balancier, comme si il la berçait. Il essayait surtout de comprendre. Il lui avait fait peur, c'était certain, et normal. Mais de là à la faire éclater en sanglot comme ça, quand même. Il était connu, mais pour son avarice pas pour sa cruauté. Il n'aimait pas que les gens le prennent pour un dragon noir comme les autres. Pourquoi fallait-il que tout le monde fasse un amalgame ? Il était avide, cupide tout ce que les autres voulaient, mais pas insensible. Il fit doucement monter un petit bruit de gorge grave, mais doux, comme si il imitait une mère qui chantonnait à voix basse pour un enfant en larme, apeuré par l'orage. Il regardait au loin. Elle le ralentissait, mais bizarrement il n'y pensait pas. A quoi ça lui servirait de la brusquer ? Rien. Il fallait qu'elle ait un minimum confiance en lui, si il voulait qu'elle l'aide.

Puis il s'arrêta soudainement de réfléchir, il réfléchirait à ses actes plus tard. Et il y réfléchirait avec sincérité cette fois. Il posa son regard sur la petite créature toute frêle qui était emmitouflée dans le bout de sa queue comme dans une couverture.


"Nawel... Tu me fais pitié en étant comme ça. Au début, méfiante comme tu étais tu m'a fait penser à un félin, après avec ta naïveté, à une enfant. Avec tes paroles ensuite, tu m'as presque fait penser à une dragonne. Moi, moi,moi, je ,je ,je, les autres je m'en fous, liberté à tout prix, à mort les faibles, et tout ça. Mais maintenant, qu'est-ce que je dois penser de toi ? Une dragonne n'aurait pas peur comme ça, un félin aurait feulé, grondé, fait le gros dos, un enfant aurait crié de terreur et se serait enfuit."

Il s'enroula lentement autour d'elle. Il ne savait pas parler, et ne savait pas ce qui l'avait tant bousculée, mais il essayait quand même de se rattraper. Même si il ne comprenait pas pourquoi. Bah, si c'était cela la volonté de Sithis, il la ferait sans contredire la Mère de la Nuit. Il souffla doucement sur la jeune femme son haleine chaude, espérant ainsi éviter qu'elle ne tremble, de froid. Il le savait, les humains avaient froid quand ils sortaient d'un endroit humide pour se retrouver au sec.

"Qu'est-ce qui peut bien te tourmenter ? Laisse-moi voir un peu ça..."

Et sans rien plus rien dire, il s'immisça dans l'esprit de la jeune femme, il trouva ce qui lui faisait peur, il ne chercha pas à savoir ce que c'était. Chacun ses secrets après tout. Lui aussi avait des souvenirs où il était horriblement pitoyable et qui le faisaient encore frémir de peur quand il y pensait. Il se contenta d'essayer de le ranger dans un coin secondaire. sauf que l'esprit humain était agencé autrement que celui d'un dragon. Et là, il se rendit compte de l'importance qu'un seul souvenir pouvait avoir sur un humain. car leur vie était brève et il n'y avait pas beaucoup de places pour les souvenirs qu'elle avait. Et les souvenirs douloureux, elle ne savait pas les refouler très loin, elle ne pouvait que les immerger dans les autres , jusqu'à ce qu'il arrive à repointer le bout de son nez. C'était donc ça, être humain ? C'était horrible, encore plus que ce qu'il n'avait imaginer. Il eut soudain du respect pour ce petit être qu'il pouvait broyer d'une contraction de queue.

Il n'avait que deux choix, si il voulait la débarrasser de sa souffrance. Soit il prenait le secret pour lui, mais il ne voulait pas savoir ce qu'il y avait dedans, soit il le noyait dans des souvenirs à lui, heureux. Il opta pour la seconde possibilité, il avait eut une vie très longue, et il ne se souvenait plus de tout les moments simples et heureux qu'il avait vécu, alors deux ou trois en moins à nouveau, ça ne changerait pas grand-chose à sa vie. Mais... Pouvait-il se permettre de faire ça sans l'accord de la jeune femme ? Tant pis, comment lui demanderait-il de toute façon ? " excuse-moi, dis, tu veux que je te donne des souvenirs à moi ?" Non, ça faisait con. Enfin, de toute façon, il était en elle, elle était en lui aussi, elle devait avoir vaguement consciences de ses pensées, surement beaucoup plus retentissantes que les siennes, à elle. Il soupira doucement.


* Ça ne sert à rien de souffrir du passé, petite humaine, ta vie n'est déjà pas bien longue et exaltante, alors ne la pourris pas avec des souffrances inutiles...*

Ce fut les seules pensées bien précises qu'il lui transmit. Ensuite, il ménagea un espace entre ses souvenirs à elle. C'était dingue comme la pensée humaine était différente, il s'embrouilla un peu au début, mais il finit par y arriver. Alors là, il plaça des souvenirs heureux. Le premier jour qu'il avait réussit à voler, où il avait sentit le vent lui claquer au visage de façon bizarrement agréable, où il avait ressentit une impression de liberté comme jamais auparavant, et comme jamais après. Quand Il avait réussit sa première mauvaise blague. Il avait fait en sorte d'un seau rempli d'eau se déverse sur un humain qui l'avait embêté, qu'est-ce qu'il en avait rigolé ! Et d'autres petits souvenirs banaux suivirent. Puis, quand il estima que le mauvais souvenir était enfin noyé, il s'arrêta.

Et le contact cassa net. Il s'était épuisé mentalement pour maintenir le lien et faire pareille manœuvre dans l'esprit de la femme. Il laissa tomber sa tête sur le sol et respira fort. Il ne savait pas ce que Nawel avait fait pendant le contact. Avait-elle fouillé ses souvenirs à lui pour se faire une idée de sa vie, de son âge, ou de son caractère peut-être ? Aucune idée. Il ne le saurait jamais, car il se promit de ne plus jamais recommencé et de ne pas en parler. Il avait fait suffisamment de bonnes actions aujourd'hui. Qu'est-ce que Sithis voulait lui transmettre ? Que cette humaine devait survivre ? Non. Sithis faisait ça exprès pour qu'il se remette en question, mais là, il n'en pouvait plus. Par Sithis, il aurait du s'entrainer avec plus de vigueur aux contacts d'esprits. Celui-ci n'avait pas duré longtemps et il était épuisé comme jamais. Il ferma les yeux, mais ne trouva pas le sommeil, il ne voulait pas. Il avait autre chose à faire que dormir... Ulric. Il se reposerait un temps, puis il reprendrait la marche. De toute façon, il n'était pas épuisé physiquement, juste mentalement. Ce n'était donc pas bien grave
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeVen 18 Juil - 1:03

Nawel aurait voulut refouler ses sanglots, redevenir ce personnage assez neutre, qui se fichait soit disant de tout et qui se cachait derrière cet air froid, qui n’inspiré ni confiance, ni méfiance. Elle aurait voulut pouvoir parler sans que sa voie ne se mette à trembler, puis s’éteindre, étouffé par les bouffées d’angoisse qui remontait à chaque fois qu’elle essayait de se calmer. Elle s’était retenu si longtemps, et maintenant, plus aucun de ses sentiments mit en arrière ne voulait la lâcher, la rendant plus humaine que jamais.

Elle aurait voulut beaucoup de chose. Mais elle était capable de si peu. Juste d’essayer de fuir la réalité dans un autre monde, n’importe lequel.
*Je suis… pitoyable… Que dois penser Natha… Zartac en me voyant comme sa ?* Pensa t-elle, amer, sentant le contacte des écailles du dragon sous elle. Elle ne savait pas si elle appréciait, ou pas. Son esprit était bien trop occupé. Des flash revenait, remontait en elle, lui montrant la scène qu’elle avait si longtemps noyait sous d’autre expérience. Pas assez pour oublier, même un court instant.
Cette scène s’était passé il y avait déjà treize ans , alors qu’elle n’en avait que quinze. Et pourtant, elle se souvenait de tout comme si elle l’avait vécu la veuille.
Ses souvenir lui imposèrent tout : L’endroit, la peur, et cette sensation d’impuissance.

--------------------

Noir, noir, toujours plus noir. Que faire lorsque la vie se résumait à un long cris, et à un bruit de mâchoire ?
Son nom… On hurlait son nom.
« -Nawel ! Nawel ! »

Le ton était à la fois suppliant, et à la fois plein de colère. A cette époque, elle n‘était pas une très grande combattante. Sa maîtrise de l’épée n’était pas trop mal, très prometteuse.

« -NAWEL ! »

Le bruit. Il fallait qu’elle aille vers ce bruit, vers cette voie. Pourquoi l’appelait-on ?

« -NAWEL ! AAAAAAAH ! NAWEL ! »

Elle entra soudainement dans une grotte immense, qui surprit l’adolescente. Ce tunnel était si petit, mais cette grotte si grande, et si lumineuse ! Elle était venue avec ses compagnons du moment, ayant était accepté malgré son jeune âge dans un petit groupe de guerrier, à la recherche de mainte trésor, objet magique, et qui acceptait des missions de tout genre. En vrai, elle leurs avaient mentit. Elle avait triché sur son âge, favorisé par son air mûre et sur sa carrure de jeune femme. Elle faisait mal ses quinze ans, et les gens penchait plus vers les dix-huit. Cela avait été sa malédiction. Elle s’était cru prête à passer dans le monde adulte. A l’époque, elle était arrogante.
Et encore si fragile. Plus qu’elle ne le pensait.

Elle fronça les sourcils. Ses compagnons étaient-ils incapables de prendre cette amulette seuls ? Elle avait été relégué à l’ingrate tache d’éclaireur, et de guet, pendant que ses autres compagnons, un petit magicien, un archet et un autre guerrier profitaient des trésors qu’elle était obligé de laisser derrière elle, sans avoir à se faire de soucis. La caverne était vide, lorsqu’elle y était entré, alors pourquoi tant de bruit ?

Son regard se figea sur une flaque de sang. En relevant le regard, doucement, elle put voir une chose énorme, une masse sombre qu’elle ne pouvait voir nettement. Ce qu’elle voyait, par contre, c’était le corps ensanglanté de son plus grand ami : Denf, l’archet. Il planta ses yeux gris dans les siens, implorant silencieusement quelque chose.

« -NAWEL ! SAUVE MOI ! SAUVE MOI ! »

Elle vit alors la source de la voie, Feand, le magiciens. Elle grimaça, ne sachant pas comment il faisait pour vivre encore, le corps transpercé par ce qui semblait être des griffes. Il continua à hurler, pendant qu’elle, figée d’horreur, regardait son ami se faire manger le bras. Il la maudit, hurla, implorant son aide. Elle prit son épée et fit un pas, mais à peine eut -elle le temps de réaliser ce qui fonçait sur elle qu’elle était projeté dans les airs avec violence. Une main griffue se referma sur elle sans douceur.
Et alors que la douleur fusait dans chaque parcelle de son corps, et que la créature s’amusait à la torturer, enfonçant ses griffes dans sa chaires pour voir comment elle réagissait, elle entendait son soit disant ami la maudire, maudire son incapacité à le sauver.

Une voie ,lui murmura alors dans son esprit, ricanant de sa faiblesse, de sa vie éphémère. De son inutilité, de sa pitoyable condition d’humaine. Une créature dont elle ne verrait jamais le visage lui disait qu’elle allait mourir, comme une pauvre loque, sans s’être défendu. Disant que son espèce était une tache sur ce monde.

Elle ne pouvait sauver sa vie, ni celle de ses compagnons, c’est cette vérité qui la frappa, sèche et dure. L’espoir l’avait entièrement quitté. Pourquoi ? Pourquoi ? Elle serra son épée, qu’elle tenait plus par réflexe que par sa volonté. Elle avait envie de lâcher cette arme qui ne lui était d’aucune utilité.

« -NAWEL ! TU DOIS ME SAUVER ! ESPECE DE LACHE ! TA VIE NE VAUT RIEN PAR RAPPORT A LA MIENNE! »

Elle jeta un regard à Feand. Il avait aussi peur qu’elle, voir plus. Il voulait vivre, même si cela devait lui coûter la vie, à elle. Elle se rendait compte que son corps tremblait furieusement. Son visage devait refléter la terreur qu’elle ressentait, car la bête éclata de rire.

« -Tu as vu le salaud ? Il ne pense qu’a lui. Il serait près à te sacrifier pour son propre intérêt. Bande de pitoyable humain. Vous êtes vraiment stupide. »

Elle leva son épée et l’abattit sans force sur le bras de la créature. Aussitôt, elle sentit une vague de douleur l’envahir. Puis la créature la lâcha en riant, et lorsqu’elle heurta le sol, elle sentit les ténèbres l’envahir. Que cela était… bon.

Noir, noir, toujours plus noir.

Lorsqu’elle se réveilla, elle fut étonné d’avoir survécu. Comment se faisait-il qu’elle avait quelque chose sur le dos ?
Un… Cadavre ?
Elle s’extirpa de dessous le corps, reconnaissant Denf. Tout son dos était carbonisé, comme les deux autres corps qui se trouvaient un peu plus loin.
La seule chose qui sortit de sa bouche, ce fut un mot :

« -Pourquoi ? »


--------------------

Zartac l’attrapa à nouveau. Ce qui fut le plus frappant fut son manque de réaction. Il la posa sur son museau, et elle ramena ses jambes contre sa poitrine, redevenu cette enfant de quinze ans.
Non ! Elle ne devait pas !
Même si Zartac avait ravivé ce souvenir, lui avait rappelé cette créature, elle s’était promit, sur le tatouage qu’elle s’était fait en dessous de l’œil et sur toute les cicatrices que comptait son corps depuis ce jour la, de ne plus jamais ressentir cette impuissance. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre, mais la voie lui manquait, à nouveau.
Elle se maudit, elle et ses souvenirs.

En quelques pas draconique, ils furent hors du marécage. Pourquoi ne pouvait-elle pas décrisper ses membres ? Chasser cette peur qui la tenait entre ses griffes ? N’y avait-il aucune issus contre sa propre mémoire ?
Elle se sentait glacé, et elle se remit à trembler. Elle préféra penser que c’était de froid, et non pas de peur. Bon sang ! Elle avait tout de même vingt huit ans ! Elle n’était plus une enfant au yeux des humains, elle pouvait bien contrôler son corps !
Alors lentement, elle retourna sa maint tremblante, et l’ouvrit. L’anneau était la. Elle l’avait tenu avec force, comme pour se raccrocher à une chose alors qu’elle sombrait lentement. Elle s’en serrait voulut, si elle l’avait lâché.
Zartac enroula sa queue autours d’elle, la réchauffant aussi de son souffle. Il chantonna, et lui souffla dessus un air chaud. Elle ferma les yeux, se détendant sensiblement. Elle n’était plus la bas. La bas était loin. Elle devait oublier. Tout effacer.
Elle avait évité tout rapport avec les humains, pour ne plus jamais ressentir cette perte, ce vide lorsque l’on perdait d’un coup, avec violence tout ses amis. Et lorsque l’on apprenait que pour ceux qu’elle avait considéré comme des compagnon à vie, elle pouvait n’être qu’une issus de secours, un objet pour retarder leurs propre mort.
Un objet… inutile.

Elle ouvrit une énième fois la bouche, et ne réussit à sortir qu’un pitoyable :

« -J… j… je… »

A nouveau, les sanglots montèrent, mais cette fois, elle réussit à se calmer. Plus question de pleurer sur son sort.

Mais elle sentit quelques chose qui la surpris, lui faisant oublier pas mal de chose. Zartac était entrer… En elle ? Dans ses pensées ? Elle ne dit rien, se contentant de suivre ce que faisait le dragon, ressentant bien des choses qui lui était inconnu.

* Ça ne sert à rien de souffrir du passé, petite humaine, ta vie n'est déjà pas bien longue et exaltante, alors ne la pourris pas avec des souffrances inutiles…*


Nawel se sentit d’un coup ébranlé, et septique. Comment se fraisait-il ? Pourquoi l’aider, alors qu’elle le retardait, et qu’Ulric pouvait, pendant qu’il s’occupait de son cas, se faire la malle ? Cela faisait tant de pourquoi qui restait sans réponse …

Et puis elle eut des souvenirs, tant de chose qu’elle semblait avoir fait, sans en être vraiment l’auteur. Elle volait, se sentant libre, puissante, et importante. Elle vit tant de souvenir qui ne lui appartenait pas, et qui pourtant faisait sa joie. Elle se sentit soudainement transporté à tant d’endroit à la fois, heureuse. Elle avait conscience que ce n’était pas elle, mais elle ne voulait pas fuir cela. La sensation était trop agréable. Elle avait l’impression d’avoir vécu tant d’année.
Les larmes qui coulèrent sur ses joue étaient bien autre. La peur avait fait place à une reconnaissance sans borne. Allait elle avoir enfin la paix ?

Lorsque le contacte fut fini, elle se sentait si… pleine, reposé. Elle ouvrit enfin ses yeux, qu’elle avait fermée le temps du contacte.
Le regard qu’elle pausa sur le monde était tellement neuf. Ses membres se décrispèrent, et elle tourna son regard vers la tête de Zartac. Elle avait l’impression d’avoir partagé quelques chose de très importante. Elle avait l’impression d’être née dragonne, et d’avoir vécu tant de chose. Si bien que tout ces souvenirs noir était oublié, si loin dans son esprit.
Elle n’avait pas eut l’impression que son monde personnel avait été violé.

Elle ne sut que dire, devant celui qui lui avait rendu ce qu’elle avait perdu. Alors elle répondit, tout simplement :

« -… Je n’ai plus peur. Nat. »

Elle passa le Naw qu’il lui avait sortit, même si elle y pensa, et trouva cela agréable sortit de la bouche de Zartac. Elle lui devait beaucoup, elle en avait conscience.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeVen 18 Juil - 13:23

Zartac était crevé mort, son souffle était plutôt haletant, mais malgré le bruit de forge qu'il faisait, son cerveau à moitié à plat lui transmit un murmure qui lui semblait venir de très loin, très très loin. Il essaya de le comprendre, de le déchiffrer et rien que cette petite manœuvre que son cerveau effectuait, d'habitude, tout seul, lui donna la migraine. Il poussa un long râle à moitié articulé, en partie par le fait que sa tête reposait au sol et qu'il n'avait pas pensé à la faire soulevée par sa mâchoire, qui était donc rester entrouverte simplement. Il retourna le murmure dans tous les sens, certain qu'il voulait dire quelque chose. Non, c'était pas ça. Quoi alors ? Ah oui. Certain que c'était important. C'est ça, important. Il sombra dans une légère inconscience qui ne dura qu'une dizaine de secondes.

Quand il se réveilla pourtant, il avait l'impression d'être tomber dans un gouffre obscur pendant un bon siècle. Il frissonna. C'était une impression qui lui avait toujours fait peur. Voir du noir partout. Lui, il ne voyait pas de noir la nuit, il avait l'infravision. C'était comme ça que les humains voyaient le soir, non ? Tout noir. Il frissonna à nouveau. Ces petits êtres étaient peut-être plus courageux que lui, finalement. Il soupira d'un air las et ouvrit les yeux. Son regard tomba directement sur une petite humaine. Une pensée diffuse lui traversa l'esprit. Une humaine importante. Ah, peut-être. Il referma les yeux et se laissa un temps pour reconstituer le puzzle de ses souvenirs, ses pensées, tout réencadré correctement. Il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était bousculé l'esprit en le faisant. En faisant quoi ? Il devait arrêter de s'emberlificoter dans ses pensées tant qu'il n'aurait pas tout remis en place.

Il les réouvrit quand il eut finit et qu'il eut donc recouvré toute sa mémoire, ses connaissances, et autres. Il regarda Nawel. Il avait failli s'oublier lui-même pour elle ? Oui, mais il ne s'était pas rendu compte que les souvenirs éparses qu'il lui avait donnés provoqueraient un tel remue-ménage dans son esprit. Elle lui avait murmuré quelque chose, il s'en souvenait, et maintenant la phrase avait repris tout son sens. Il lui fit un petit sourire draconique. Il pencha un peu la tête sur le côté, étira ses babines, découvrant très légèrement ses dents blanches. Il se releva doucement, avec maintes précautions. Ne pas forcé. C'était important. Mais il se rendit vite compte que son malaise physique n'était dû qu'à son inconscience psychique de lui-même.


"Jeune fille." Il lui jeta un coup d'oeil à nouveau puis se corrigea, il ne savait pas dit jeune fille avec respect, tant pis, il allait dire autrement" Nawel." Puis il se tut, un moment, ne sachant comment formuler ce qu'il avait dire " content pour toi" dit-il finalement, sans savoir si c'était vraiment le message qu'il voulait faire passer. Mais il se rattrapa bien vite pour dire ce qu'il lui était venu vraiment à l'esprit" tu te rendras vite compte que les dragons aussi ont leur lot de phobies, alors ne parle pas trop vite."

Il la prit dans sa patte et la déposa sur son museau, sans lui demander la permission, et se remit en marche. Il se sentait mal à l'aise de voir la bouffée de reconnaissance que lui accordait Nawel. Il la sentait vibrer jusqu'à dans son corps, à cause du contact physique ? Peut-être. En tout cas, il espérait qu'elle n'essayait pas de tendre son esprit vers lui. Elle ne savait pas ce que ça coutait de le faire. Mais elle semblait en garder un bon souvenir, tandis que lui. Ce souvenir n'était relié qu'à sa peur du noir et la peur d'avoir presque perdu la connaissance de lui-même. Il se l'était déjà promis, mais il se répéta sa promesse en boucle dans sa tête pour bien s'imprègné d'elle. Jusqu'à ce qu'il finisse par le souffler tout haut sans en avoir conscience

"Plus jamais...." Le dragon enchaîna tout de suite sur un autre sujet." Nous avons perdu du temps, et ne crois pas que je t'offre un privilège à te faire voyager sur mon museau, tu te rendras vite compte par toi-même que je ne pouvais pas te déposer à pire endroit. Mais tu devras te déplacer toute seule si tu veux te trouver une position plus confortable. Ah oui, ne reste pas comme ça à califourchon, mon nez n'est pas le dos d'un cheval."

Et sur ce, il s'engouffra dans la forêt. avec tout ses arbres qui venaient lui claquer ses branches dans la tronche. Il avait de nouveau envie de s'énerver. Seulement, il ne pouvait pas pencher la tête, ou il ferait tomber la jeune femme, et après, pour la retrouver et la repêcher, il lui faudrait perdre du temps. Maintenant qu'il était en dragon, il pouvait estimer qu'il ne leur faudrait qu'une bonne grosse demi-heure maximum pour arriver à l'endroit voulu, si il continuait à se prendre des branches dans la figure tout les millimètres. Il avait sérieusement envie de tour faire fondre sous son acide, sauf que sa règle d'or était que la discrétion était la meilleure des lames. Et bon, faire un chemin dans la forêt en faisant tout fondre, il n'y avait pas moins discrets, à part peut-être de grande pancarte éclairée de torche qui diraient " Je suis passé ici !".

Il soupira d'un air encore plus las que jamais. Puis, il stoppa, ça faisait cinq minutes qu'il marchait dans la forêt et il en avait déjà marre. Il grogna, mais aucun oiseau ne s'envola cette fois. Ben , un, parce qu'ils étaient déjà partit tantôt avec son long rugissement, deux, parce qu'un dragon n'a pas une odeur très discrète, trois, avec ses jurons il était tout sauf discret.


"Nawel, est-ce que tu as le vertige ? Ou peur des grandes vitesses ?" demanda-t-il le plus innocemment du monde.

(j'ai pa fait très long, mais mes doigts ont décidés de faire la grève, et de l'autre côté il y a Zartac qui me dit que je lui dois encore de l'argent donc..)
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeVen 18 Juil - 21:01

Nawel laissa le temps à son corps de se calmer en entier. Elle sentit les battements de son coeur se calmer, doucement. Elle ne tremblait plus, ni de froid, ni de peur, ni d'aucune autre chose. Par contre, maintenant qu'elle s'était remit de sa phobie terreur des gros trucs qui lui hurlaient dessus - ce qui n'était pas du tout pratique, voyez vous. Elle ne pouvait pas s'attaquer à des choses trop grosses, avec une grosse récompense. Voila la raison du pourquoi des petites proies qui rapportait pas beaucoup.- Elle s'inquiéta pour Zartac, dont le souffle était devenu haletant, témoignant de l'énergie qu'il avait utilisé pour l'aider.
Il était enroulé autour d'elle, immense, et semblait si fatigué. Elle secoua la tête, d'un air désapprobateur.
*Espèce de grande cruche. Pourquoi faut-il que tu sois toujours autant en faiblesse ? Tu n'es donc vraiment pas capable de te débrouiller seule ?*

Mais au lieu de se lamenter plu longtemps, elle se dégagea, échappant au contacte chaud de la queue de Zartac. Elle aurait tant voulut y rester, mais le dragon ne réagissait plus. Elle fronça les sourcils, incapable de savoir ce qu'elle devait faire. Non, rectification, ce qu'elle pouvait faire. Elle n'y connaissait rien en magie, et elle se voyait mal donner des claques à un dragon pour le réveiller, ni même lui faire le bouche à bouche. De plus, il respirait, alors à quoi pouvait servir le bouche à bouche ?

Elle se sentit de plus en plus rassuré au fur et à mesure qu'elle retrouvait son caractère de je-m'en-foutisme. Elle retira sa cape trempée, rengaina son épée et remit l'anneau à son doigt, histoire de ne pas le perdre, alors que Zartac redevenait conscient. Il parla de sa voie guttural et caverneuse, et Nawel n'en ressentit pas de crainte. Et malgré le fat que ses paroles ne semblaient pas très sympathique, Nawel en comprit tout le sens et la valeur. Elle hocha la tête, et ne dit rien. cela pouvait se passer de parole. Elle tordit sa cape pour retirer toute l'eau. puis elle la secoua tranquillement. Elle sentait vraiment pas bon.

Elle fut repris, et remit sur le museau de Zartac, comme un objet que l'ont déplacé à sa guise. Elle ne s'offusqua pourtant pas, et n'eut même pas à retenir une réplique acerbe : elle ne vint pas. Non. La hauteur rappela pas mal de chose à Nawel, et le ciel semblait si prometteur.
Nawel secoua la tête, surprise de s'être laisser aller à la rêverie. Elle fut légèrement troubler. Ce n'était que des souvenirs, mais ils agissait sur elle de manière irrévocable. Elle se força à se concentrer, à rentrer dans la peau de Nawel, chasseuse de prime.
Elle hocha la tête au paroles de Zartac, et elle se releva. Elle détestait la hauteur, normalement, mais en se mettant debout et en marchant sur le museau du dragon noir, elle ne ressentit pas la même chose. Elle comprit alors ce qui s'était exactement passé.

En lui donnant certain de ses souvenirs, Zartac lui avait aussi donné une autre manière de penser. Par exemple, regardait: Nawel avait un léger vertige. Mais en se "souvenant" d'avoir volé, et d'avoir vraiment aimé cela, elle avait totalement annihilé ce vertige. Qu'avait-il ajouté d'autre à sa mémoire ? Se demanda t-elle, soudainement troublé.

Elle ne le montra pas, et préféra marcher jusqu'au dessus du crane de Zartac, loin de ses narines et de façon à ce qu'il ne l'ait pas toujours dans son champas de vision. Puis elle s'assit, utilisant sa crête pour se retenir, enfilant sa cape presque sèche.
Mais la, elle fut livré à elle même, du moins son nouveau elle même, avec ses réaction et ses souvenirs légèrement différent. Elle se surpris à se demander comment il avait fait sa, lui donner cela. Et l'envie d'essayer à son tours était immense, comme une mauvaise blague qu'on pouvais faire. Elle se retint, à nouveau, et préféra rêver du ciel.

Pourquoi n'avait-elle pas d'ailes ?

"-Le vertige ? Peur des grandes vitesses ? Non. Enfin, plus maintenant..." Dit-elle, se demandant ce qui pouvait bien traverser l'esprit du grand dragon.

Elle se retint plus fortement à la crête, ayant peut être une petite idée de ce qu'il allait faire.

[HRP : bah, de toute manière, on pouvait pas continuer éternellement à faire des messages extra long XD]
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeSam 19 Juil - 0:13

Zartac ne fit aucun commentaire quand Nawel avait commencé l'ascension de son visage. Bien, il allait pouvoir voir devant lui maintenant, voila un bon point. Il pourrait baisser la tête, la bouger. Cela semblant insignifiant, comme ça, mais quand on est obligé de rester la tête figée, on comprend vite l'utilité de savoir décaler un peu son champ de vision. Il marcha donc encore un petit peu. Jusqu'à ce qu'il ne puisse vraiment plus de se prendre les baffes des arbres. Ce qui le décida vraiment, en fait, c'est quand il remarqua une légère fissure sur une de ses écailles, rien de bien méchant, une petit estafilade sans conséquence, mais quand même ! Sa si belle écaille, toute abimée ! par un simple arbre en plus !

Il se retint de grogner. Puis il déploya lentement ses ailes, avec précaution, pour ne pas les déchirées. la membrane des ailes était la partie la plus fragile d'un dragon, avec l'intérieur de sa bouche et ses yeux. Il devait donc y faire très attention, avec toutes ses branches machiavéliques qui n'attendaient qu'une chose, pouvoir lui transpercer sa fierté de dragon, ses belles grandes ailes qui lui permettaient d'atteindre la liberté dans toute sa splendeur.

Et là, une pensée soudaine lui traversa l'esprit. Il fait comment pour décoller au milieu de tout ses arbres ? Une long filet d'acide commença à goutter lentement sur le sol. Il allait devoir se faire de la place, et tant pis si il laissait des traces trop visibles de son passage, il n'était plus à une erreur près de toute façon. Il cracha son acide tout autour de lui, se ménageant un espace confortable où il pouvait ouvrir grand ses ailes sans heurter un seul obstacle. Voila. Il allait pouvoir s'envoler.


"Bienvenue dans le voyage aérien du marécage à destination d'Ulric point d'acier. Veuillez bien vous collez aux cornes pendant le décollage, veillez aussi à vérifié que vous chaussettes sont bien accrochées et que toutes torches, feu de camp, thé chaud, ou autre danger pouvant vous ébouillanter en se renversant soit éteint, ou froid. Tout contact mental avec le conducteur est prié d'être arrêté afin que la concentration requise à ce dernier pour le décollage ne soit pas déjà prise. N'oubliez pas, bien sûr, en descendant lors de l'atterrissage de donner un petit pour-boire à l'équipage. Merci de votre attention, et bon vol. Nous espérons que vous reviendrez bien sur pour le prochain voyage dont la destination est encore indéterminée. Un chariot avec de la nourriture ne passera pas pendant le voyage, nous ne voulons pas risquez de perdre de la nourriture, et accessoirement un membre d'équipage. merci de votre compréhension."(C'est de la qu'on a tiré les textes dans les avions en fait, mais ça personne ne le dit évidemment.)

Sur ces mots, Zartac se mit à broyer l'air de puissant coup d'ails, s'élevant peu à peu. Bientôt ils dépassèrent la cime des arbres qui entouraient la clairière de décollage improvisée. Zartac put donc se fier aux courants ascendants qu'il trouvait. Et tout de suite la vitesse d'ascension se vit augmenter de façon hallucinante . Au début, Zartac se laissa un peu porter, battant des ailes de façon modérée, voire même presque faiblement, Puis il monta en flèche, ses ailes s'agitant frénétiquement. Il aimait bien piquer de vive accélération comme ça. Et, Nawel étant extrêmement légère, il l'avait un peu oubliée. Il se rappela de sa présence que quand il arrêta de monter et qu'il se mit à planer pour profiter de la vue qui était on ne peut plus magnifique. Jamais aucun humain ne pourrait voir ça tout seul, se dit-il avec vanité. Qu'est-ce qu'il pouvait tiré comme fierté de ses ailes et du pouvoir qu'elles lui donnaient !


"C'est beau, n'est-ce pas ?" dit-il avec un ton étonnamment doux et fraternel, un peu comme si il lui présentait un neveu qui venait sortir de l'oeuf." Personnellement, je ne me lasse pas, malgré mon âge avancé pour ta race, de cette vue. Tiens regarde" Il lui montra un nuage qui flottait à la même hauteur qu'eux. Zartac vira sur l'aile droite pour aller dans sa direction et passa au travers. Il sentit les fines gouttelettes d'eau perler sur ses écailles. Il en ressortit tout brillant, les petites particules d'eau accrochant les rayon de soleil" Je parie que tu n'avais jamais traversé un nuage, pas vrai ?"

Puis, décidant que le tourisme était finit, il battit une fois de l'air et gagna une bonne dizaine de mètres, il replia ses ailes, tourna sur lui même et se laissa tomber. Avant de se rattraper en ouvrant brusquement les airs. Il avait fait ça pour lui faire peur, mais il doutait que ça ait fonctionné, il lui avait peut-être donné trop de souvenirs à lui. Et c'est là qu'il se rendit compte de quelque chose qu'il n'avait pas remarqué avant. Son esprit se tendait inconsciemment vers elle, ou plutôt, vers les morceaux qu'il avait perdu, comme si il essayait, à tâtons, de retrouver des morceaux éparses d'un coin de miroir brisé. Ce n'était pas bon ça, pas bon du tout. Il faudrait qu'il se surveille maintenant. Il grogna. Pas grave, pour le moment, il volait et il allait en profiter !

Il fit des loopings, des tonneaux et tout pleins de figures plus farfelues et audacieuses les une que les autres. Heureux, il était simplement heureux, d'une de ses joie simple qu'on avait pas besoin de comprendre. C'est alors qu'il remarqua une fumée grisâtre un peu plus loin. Il fit du surplace, ce qui le forçait à prendre une position peu impressionnante. Ses pattes postérieurs, et son arrière train se retrouvait en-dessous du reste, un peu comme un chaton quand sa mère le porte par la peau du cou, sauf que lui ne repliait pas ses pattes contre lui mais les laissaient pendre à leur guise.


"Tu vois Nawel ? Je ne t'avais pas menti, son camp est là-bas."

un pensée lui traversa soudain l'esprit. Oui, mais après Ulric. Il n'y aurait certes plus d'Ulric pour l'enquiquiner dans ses pensées, mais il n'y aurait plus de Nawel dans sa vie non plus. Ça veut dire qu'il perdrait définitivement les souvenirs qu'il lui avait passé, qu'il n'aurait aucun moyen de les récupéré, si l'un ou l'autre venait à mourir. Ça voulait dire, que bientôt, la partie du miroir qui était fissurée en lui, se détacherait et le miroir deviendrait définitivement incomplet. Et cela lui fit peur, très peur. Ses ailes se mirent à battre de façon moins simultanées. Et ses yeux commençaient à rouler follement dans leur orbites. Non. Pas ça. Il ne voulait pas se perdre. Il ne pouvait pas se détacher d'une partie si joyeuse de sa vie comme ça. Il...

Il devenait fou. Voila la vérité. C'était donc cela la folie ? Avoir peur de quelque chose... d'important mais que les autres trouveraient absurde ? Non, un fou voyait des choses que les autres ne voyaient pas, un fou croyait des choses que les autres ne croyaient pas, un fou voyait, sentait, entendait des choses qui lui semblaient importantes et que les autres trouveraient absurdes et totalement impossibles et illogiques. Oui. Il devenait fou. Il écarquilla les yeux, d'horreur. Là, les battement de ses ailes devinrent tout simplement chaotiques et anarchiques. Et il perdit dangereusement de l'altitude, mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Jusqu'à ce qu'il se rappelle que la vie de quelqu'un d'autre était en jeu, et il se redressa lentement, comme si il ne voulait pas, ou n'arrivait pas à reprendre le contrôle de ses ailes. Il avait... Non ! Mais si, il avait piqué dans les orties qu'on appelait ça. Une crise d'angoisse qui paralysait les ailes et qui faisait chuter l'animal sans qu'il s'en rende compte. L'animal... Ou le dragon.

Il soufflait fort, comme si il avait piquer une accélération trop longtemps. Son corps devint vite humide et glissant, et donc dangereux pour Nawel. Il se ménagea une piste d'atterrissage et atterri aussi gracieusement qu'un éléphant qui trébuchait. Ses pattes ployèrent sous son poids, et il se redressa tant bien que mal, encore hébété par sa crise de folie. Non, sa crise d'angoisse, sa folie était toujours terrée là dans son esprit, près à resurgir dès que l'occasion se présenterait


" Je... J'ai... enfin..." Zartac chercha vainement des mots pour expliquer ce qui c'était passé à la jeune femme, sans s'humilier. Mais il ne trouva rien. Tant pis Il secoua la tête. Et après tout, pourquoi il la mettrait au courant ? Elle avait qu'à comprendre toute seule." Nous n'avons plus beaucoup de chemin à parcourir à pieds. Volé, c'est beaucoup plus rapide. Mais s'approcher plus en volant serai exposé mes ailes aux danger et risqué que j'atterrisse sur la tête ou le cou. Allez, finissons-en, vite, avec Ulric, d'accord ?"
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 21 Juil - 0:40

Nawel observa encore le dragon qui marchait, se prenant les branches des arbres sur son passage. Le craquement du bois la fit sourire. Rien ne résistait au passage du grand dragon. D’un certain côté, cela la rendait fière. Et elle se permit un sourire suffisant et ravit, sachant que personne ne l’observait, même pas les oiseaux, puisqu’ils avaient étés chassés par le grondement de Zartac. Elle prenait goût à ce sentiment de puissance, mais il restait une chose qui clochait.
Elle secoua la tête, préférant repousser ses soucis, pour le moment.

Et profitait pleinement de ce qui allait suivre. Parce que déjà, Zartac crachait un long filet d’acide, réduisant les arbres à une choses mi fondu mi carbonisé, enfin quelque chose que Nawel n’arrivait pas et n’avait pas envie de décrire. Elle ne pensait même plus à la discrétion : Après tout ce qui s’était passé quelques instant auparavant, l’ennemi devait déjà être avertit de leurs présence. Seul, pour l’instant, les intentions du dragon et de la chasseuse de prime restaient inconnue pour les bandits.

Ils devaient être mort de peur, à l’idée qu’une créature colossal leurs tombe dessus. Mort de peur, et plein de méfiance. Ils ne savaient s’ils devaient partir, ou au contraire, rester pour savoir si le propriétaire des rugissements voulait devenir leurs alliés. Leurs alliés… Pitoyable. Allié à ces bouseux, à ces chiens galeux, ces cloportes inutiles et froussards. Il n’y avait pas de pensées plus déplaisante que de partager ne serait-ce qu’une seule mission avec ces… humains ?
Nawel secoua la tête. Dans quel délire elle partait encore ? Elle se mordit les lèvres. Elle mourrait d’envie d’en parler à Zartac, mais elle ne voulait pas l’embêter avec ses soucis continuel.

Zartac ouvrit grand ses ailes, et à nouveau, elle oublia ses pensées étranges, frémissant d’avance de plaisir et d’impatience. Ressentir à nouveau, comme dans son souvenir, le vent glisser sur elle, cette liberté, et cette impression d’être le roi du ciel.
Elle sourit aux paroles du dragon noir, refermant avec force ses bras autours de la crête. Puis, se disant que ce ne serait peut être pas suffisant, la force de ses bras, en sachant qu’elle devait se garder pour le combat, elle sortit de sa besace aux milles objets la corde qui lui servait généralement à attacher les criminels qu’elle avait coincé. Bientôt, Ulric serait retenu par ces liens, et se dirigerait vers la prison la plus proches. Un sourire mauvais étira ses lèvres, pendant qu’elle se collait à la crête, attachant sa ceinture de sécurité improvisé. Et oui, même en ce temps, il était nécessaire d’assuré sa survie pendant les vols.

Néanmoins, elle resta debout. Elle pourrait toujours s’asseoir si elle en avait envie pendant le vol - si Zartac la laissait faire, ou si elle le pouvait - car n’étant pas certaine de revivre une telle expérience - à sa grande déception - elle voulait en profiter pleinement.
Et ressentir le maximum de chose possible.

Et puis soudainement, ce fut l’éblouissement total. Zartac venait de décoller, s’arrachant à la terre pour s’élever haut, haut, haut. Nawel se sentit écraser par l’air et la vitesse que prit le dragon en montant, et aussi écraser par toute les sensations qui se battaient en son être. L’une de ses mains s’agrippa à la crête avec tant de force que l’ont put voir ses phalanges blanchires, retenant la jeune femme debout, même si ses jambes ployaient légèrement, tandis que l’autre s’était ouverte, comme pour retenir l’élément invisible.
Elle ressentait la joie de monter dans le ciel, rapidement, haut, bien plus haut qu’elle n’était jamais monté.
Ses jambes ployait de plus en plus, tant la pression de l’air devenait importante lorsque Zartac accélérait. Puis d’un coup, alors que tout autours d’elle n’était que floue, elle se retrouva haut, très hauts, avec un paysage à perte de vue. Si elle n’était pas retenu par les liens, sa mains gauche serrant toujours la crête de Zartac, elle aurait titubé, puis serait tombé. Elle sentit son cœur se libérer, pendant qu’elle sentait le vent -plus fort que sur terre certes, mais tout de même agréable - faire voltiger ses cheveux, lui caressant le visage en passant. Il raviva le souvenir du froid en elle, et elle frissonna, dans un pure mélange de plaisir, d’extase, et de sensation. Elle vivait, oui, elle vivait. Vraiment. Pour de bon, debout sur le crane de Zartac, elle vivait.

« -C’est… C’est… » Elle se pinça les lèvres, incapable de trouver de mot pour décrire cette sensation. Elle haussa la voie pour se faire entendre, et elle reprit sa phrase: « -C’est indescriptible. Et je comprend que tu ne t’en lasse pas… »

Elle jeta un coup d’œil derrière elle, pour regarder les grandes ailes avec une pointe d’envie. Mais déjà, Zartac lui montrait autre chose. Un nuage… Qu’il traversa. Elle sentit des milliers de minuscules gouttelettes se déposer sur ses habits, sur son visage, froide et piquante lorsque le vent souffla dessus. Elle essuya son visage, laissant ses cheveux châtain clair briller, comme si de minuscules diamants s’y étaient déposés. Elle sourit, et répondit avec humour, toujours en haussant la voie pour que le vent n’emporte pas ses paroles :

« -Non, c’est la première fois que je traverse un nuages… J’aurais du mal à le faire seule. »

Et puis… Et puis… Vous voulez le savoir ? Et bien la suite dans le prochain message.

Après un petit tabassage, l’auteur démarre maintenant la deuxième partie :

Zartac monta d’un coup, pour mieux replonger, surprenant Nawel. Une part de son esprit était crispée, et trouvait sa dangereux, ayant même un peu peur. Mais l’autre trouvait sa exaltant, et devenait de plus en plus grande, au fur et à mesure que Zartac effectuait des figures, tant et si bien que Nawel finit par éclater de rire.

« -Je t’ai toujours crut, Nat - elle ne voulait pas l‘appeler Zartac, du moins pas encore - tu sais... » dit-elle, les sens ouvert au maximum, les yeux rivés vers la fumée. « -Sinon je ne serais pas ici… » Sa voie devenait de plus en plus faible.

Elle voulut sauter, et la douleur de la corde rentrant dans son ventre l’interpella. Elle se retourna, et fut surprise de ne pas voir ses ailes. Et sa queue ? Était-elle en forme humaine ?

Le miroir de Nawel, lui, avait était agrandit, avec des morceau de scotche ou de la colle. Et ces morceaux en plus, venant d’une autre mémoire plus importante et forte, commençait à vouloir déborder pour se fondre totalement dans son miroir. Mais parfois, par une violente repoussé, ils cherchaient plus à s’enfuir, pour retrouver leurs véritables propriétaire.
Comme à cet instant, ou Zartac prit conscience du manque.
Et qu’il perdit de l’altitude.

Nawel ressentit que quelque chose n’allait. Douloureusement, elle retrouva ses esprits, puis fut prise de crainte. Qu’est ce qu’il avait ? D’un coup, il…
Aussitôt, elle réfléchit; Pas comment elle allait sauvé sa vie s’il décidé de s’écraser, mais aux effets de cet échange de mémoire. Si elle se sentait parfois envahit par les souvenirs de Zartac, lui, que devait-il ressentir ?

Et la, ce fut l’atterrissage, qui la projeta en avant, ses pieds glissants sur les écailles de Zartac. La corde frotta rapidement le bras de Nawel, lui brûlant la peau et lui coupant la respiration l’espace de quelques secondes.
Puis elle resta comme sa, suspendu à la corde, les poings serraient. Était-ce à cause de cette chose qu’il lui avait dit, auparavant, la phobie des dragons ? Si elle était débordé, lui devait ressentir un manque.

« -Nat… Il faut que tu reprenne tes souvenirs. Après ou avant Ulric, sa m’est égal. Parce que… Parce que… Je ne peux t’infliger sa, te voler ces moments heureux. Et parce que cela agit sur nous deux, plutôt négativement… »

Elle délia la corde, glissant du dos de Zartac, ignorant sa brûlure.

« -Après ou avant. Comme tu veux. »

Elle le regarda fixement, rangeant sa corde, se demandant qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter cela. Il fallait que tout aille toujours mal.
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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeLun 21 Juil - 17:19

Zartac grogna après l'aterrissage. Décidément, cette petite humaine n'avait pas fini de lui en faire voir de toutes les couleurs. Il ne disait pas ça à cause de ce vide en lui qui persistait et le tourmentait, qui essayait à tout prix de vouloir se remplir, comme un besoin immuable. Non, Ce qui le faisait le plus souffrir, c'est que justement, elle venait de lui proposer de combler ce manque et qu'il en avait vraiment envie, plus envie que de trouver des trésors, une envie presque plus fort que lui. Presque. Il se redressa, la tête haute, doucement et replia ses ailes sur son flanc avec autant de dignité que la situation le permettait. Au début il ne prit même pas la peine de répondre, regardant obstinément ailleurs.

Il faisait semblant d'être choqué par la jeune femme, mais en réalité, il cherchait une réponse. Une réponse qui lui permettrait de refuser l'offre de Nawel. Et il en trouva une assez rapidement. Il arqua lentement son cou, pour tendre sa crête, un peu comme un chat qui ferait le gros dos, et tourna lentement sa tête vers elle, ce qui lui donnait un indéniable aspect de prédateur en chasse. Il posa sur elle un regard des plus noirs. Comme si elle venait de l'insulter directement. Il ouvrit la gueule, et c'est une voix grondante, qui ressemblait plus aux grognements d'un félin qu'à une voix qu'il lui adressa la parole.


"Serais-tu en train de dire que tu refuses mon cadeau ? Serais-tu en train de me dire que tu ne souhaites pas être une dragonne ? Ou alors serais-tu en train de me dire que je ne sais pas ce que je fais et que je ne suis pas assez puissant que pour me permettre ce que j'ai fait ? Comment oses-tu me dire ça ? Comment oses-tu me dire que ce que je t'ai offert t'es dangereux ? Voudrait tu retomber dans la peur continuelle dans laquelle tu nageais avant que je fasse une telle faveur ?"

A chaque phrase, Zartac haussait de plus en plus la voix. Laissant la colère prendre le dessus peu à peu. Oui, il était en colère, mais la vérité , c'est qu'il n'était pas en colère contre elle. Mais contre lui. Il avait présumé de ses forces mentales, et ça le mettait en rogne de voir le résultat. Il sombrait dans la folie. Après sa série de questions crachées chacune avec plus de mépris et de hargnes les unes que les autres. Il sembla se calmer, comme ça, d'un coup. Il posa alors sur Nawel un regard plus doux, presque fraternel. Presque.

"je ne vois pas en quoi ce que je t'offre te fais du mal. J'ai bien vu que pendant que je volais, tu... partargeais un peu trop ma façon de voir les choses, en dragon qui vole et pas en passager. Mais je suis là, Nawel, Il ne pouvait rien t'arriver. Quand à moi..." Là, sa voix se cassa un peu, il détourna le regard, un air de réflexion plaqué sur le visage, mais son ton convenait plus à quelqu'un essayait de se convaincre lui-même qu'à une personne qui tente d'en convaincre une autre"Je suis un dragon, j'ai une volonté bien supérieur à celle d'un humain, je survivrai sans problème. Après tout, le contact physique aide beaucoup l'esprit à entrer en contact. Si tu ne me touches pas, ce qui sera le cas après Ulric, je ne risquerai plus rien."

Il retourna la tête et regarda à nouveau la petite dragonne emprisonnée bien malgré elle dans un corps faible et sans ailes. Il lui sourit gentiment. S'inquiètait-elle seulement d'elle, ou avait-elle vraiment peur pour lui aussi ? Il ne savait que penser. Après cet échange de souvenirs, un lien s'était créer entre eux, bien contre leur gré. Un peu comme si... Ils voyaient une part d'eux-même dans l'autre. Un peu commes des jumeaux "volontaires". Zartac se mit à réfléchir tout haut.

"Petite... dragonne. Il ne te manque que l'apparence et le temps à vivre pour en devenir une définitivement. Et les deux problèmes peuvent être règlé. Une fois que tu pourras noyer ton mauvais souvenirs rien que grâce aux tiens, je pourrais récupérer les miens. Pour l'apparence, quelques cours de métamorphoses avec un professionnel, moi, suffiront largement. Pour l'âge... Ma foi, j'avais prévu de faire un souhait de jeunesse éternelle. Il existe des sorts d'échanges de temps de vie, comme je serai éternel, je pourrais t'en donner selon mon bon vouloir. Et toi, tu deviendrais ce que tu as toujours été. Une dragonne. Un être en marge de la société qui n'a pas besoin d'une maison, juste un endroit où poser ses possessions et puis en route pour l'aventure ! Et moi, je resterai saint d'esprit comme cela, mes souvenirs resteraient non loin de moi, jusqu'à ce que je puisse les recouvrés véritablement dans leur entierté..."

Zartac ne se souciait même pas de savoir si Nawel était d'accord. Comment un être vivant pourrait-il refuser de devenir quelque chose de mieux en tout point ? Et quand ils volaient. Ils ? non. Il. Il avait bien sentit l'extase de sa passagère. Comment pourrait-elle jamais oublié ça ? Comment pourrait-elle se dire qu'elle refuse de le revivre un jour. Sans avoir un dragon sous elle en plus ! Non. Il fallait être stupide, et justement, elle ne l'était pas. Et là, sa crise d'angoisse refit surface. Et si elle refusait et décidait quand même de le laisser ? De s'en aller seule ? Il allait se noyer dans sa folie et il vivrait dans une angoisse constante. Non ! Si il le fallait, il la prendrait avec ontre contre son gré, voila ! Après tout, ce n'était pas encore une dragonne ! Il n'avait pas à respecter cet être inférieur et... Si. Si c'était une dragonne.

Pour être un dragon, il ne fait pas en avoir l'apparence. Zartac n'avait qu'à regardé les wyverns pour le savoir. Elles avaient une apparence extrêmement proche, mais par Sithis, qu'est-ce que c'était stupide par rapport à un dragon, un vrai ! Non. Elle était née, bien malgré elle, dans une enveloppe charnelle qui ne lui convenait pas, qui ne lui convenait plus. Un dragon ne maltraite pas un autre dragon pour des raisons aussi futiles. Il grogna de mécontentement, puis trembla un peu de peur. Il s'enroula autour de Nawel et posa sa tête contre elle. Comme un chaton apeuré qui vient se peletonner près de mère. Et chercha de son regard fou les yeux de la jeune femme.


"Tu ne me laisseras pas , hein dit ? Tu ne m'abandonnerais pas tout seul, n'est-ce pas ?" Et puis, d'une voix extrêmement pitoyable, qui contrastait horriblement avec son apparence, il continua plaintivement." Ne me laisse pas tout seul. Ne m'abandonne pas à ma folie. Je t'en prie, je ne veux pas revenir sur ce que j'ai fait. Je ne le regrette pas, etje ne le regretterais jamais. Sache-le bien. la seule chose que je te demande en échange, c'est de ne pas me laisser. Je... Je suis peut-être un dragon, la représentation par excellence de la puissance, aussi bien physique que mental. Mais je suis aussi un être vivant comme tout les autres qui a ses limites. C'est ça Nawel, la phobie d'un dragon. On ne connait pas nos limites, car aucun être ne peut nous forcer à les atteindre. Aucun être à part nous-même. Et bien malgré moi, je crois que j'ai poussé le bouchon un peu loin. j'ai atteint mes limites et j'ai continué. Ne me laisse pas dans cet état. Ne me laisse pas mourir dans le déshonneur, la peur, la folie... la solitude. je ne te demande pas grand-chose en contre-partie à tout ce que je t'offrirai. Tu auras des ailes, un souffle, tout deviendra une Reine du ciel, un maître de la terre et le cauchemard des océans. Tu deviendras un être respecté, et même vénéré , de tous. Tu vivras des millénaires entiers. Tu verras des paysage qu'un humain n'atteindrait jamais même en marchant tout sa courte vie. Tu comprendrais des secrets que l'homme ne n'élucidera jamais, même dans ses rêves les plus fous. Tu ne seras plus obligée de travailler pour les microbes puants le parfum devant lesquels tu dois t'aplatir maintenant. En échange de tout ça, je te demande juste de ne pas le laisser. Promets-le moi. Je te demande juste quelques paroles."

Zartac chercha une approbation dans le regard de Nawel un court instant. Puis son côté fier finit par reprendre le dessus, et sa position, quelque peu difficile à attribuer à quelqu'un de fort, commençait à le gêner. Il bougea et regarda dans la direction où la fumée avait été paerçue peu auparavent, lors de leur petit vol raccourci. Il se rappella qu'elle lui avait dit très clairement qu'elle l'avait toujours cru. En appellant Nat' comme à son habitude. Ce qui le ramena de suite à ce moment de jubilation totale que ce vol lui avait apporté. Son bonheur avait été plus grand que d'habitude, parce que sa joie avait trouvé un eccho dans celle de Nawel, eccho qui avait réhaussé la sienne. Il sourit. Oui. Il fallait vraiment qu'elle reste auprès de lui. Si elle lui permet de vivre des moments de joie avec encore plus de bonheur que normalement, et que les moments de peine son rare dans sa vie, ça ne peut vraiment lui apporter que du bénéfice. Il souffla bruyamment par les narines

" Bien. Ulric ne va pas nous attendre indéfiniment. Dépêchons ."

Et il se dirigea vers le camp, sans vérifier que Nawel le suivait. Il était certain qu'elle allait le faire. Elle devait récupéré Ulric pour avoir sa récompense après tout. Tiens, mais c'est vrai ! Il lui avait parlé pour ça ! Pour la voler ! Mais maintenant, plus besoin. Si il arrive à la faire venir vivre avec lui, l'argent qu'elle gagnera en rapportant Ulric sera forcément poser dans son trésor. Son sourire s'agrandit. Décidément, il était toujours aussi chanceux !
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Nawel

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MessageSujet: Re: Une simple rencontre   Une simple rencontre Icon_minitimeMar 22 Juil - 1:41

Nawel avait peur, et son cœur s’était resserré. Elle était prête, quoiqu’il arrive. Cela allait sûrement lui refaire un choc, et elle avait beau se promettre de ne plus être la même, cette fille terrorisé dès que quelque chose de plus grand l’attaquait, mais elle savait que ce n’était que des paroles, qu’elle ne pouvait se fuir elle même.
Oui, elle avait vraiment peur de perdre ce qu’elle avait intégrée comme un elle même antérieur. Perdre ses souvenir. Elle était de toute manière déjà folle. Mais elle préféré largement être une folle heureuse, et non une folle traumatisé et terrorisé. Oui.
Et Zartac qui tardait à répondre, l’ignorant et la rendant plus folle de seconde en seconde.
Folle parce qu’elle était angoissé.

Enfin, Zartac se tourna vers elle, le regard à lui glacer le sang, comme le prédateur qu’il était. Pourtant, elle ne cilla pas, préférant affronté la colère du dragon qu’une chose bien plus terrible encore.
Il ne fallait pas qu’il paye pour elle. Jamais.

« -Je… » Elle se reprit. Elle n’était plus chaton, elle avait grandit. Elle était félin ! Elle prit elle aussi un air en colère, et sa voie tonna, aussi puissante que pouvait l’être celle d’une femme de vingt huit ans. « -Tu ne comprend pas ! Bien sur que je ne veux pas retomber dans cette peur noire ! Qui le voudrait ! Non, ce que je redoute encore plus, c’est que tu subissent des contres coups à cause de moi !Bordel, aurais-je le droit, moi aussi, de m’inquiétez pour toi ! » Elle s’était mise à parler de plus en plus fort, jusqu’à hurler, pour la dernière phrase.

Sa respiration était houleuse, comme si elle tentait de se retenir de lui mettre une baffe. En fait, elle retenait ses sentiments, les gardaient. Et puis mettre une baffe à un dragon dix fois plus grand qu’elle, ce n’était pas quelques choses d’intelligent à faire… Et puis c’était un peu ridicule, à voir.
Zartac reprit, plus doucement, et sa propre colère s’envola. Son énervement, sa rage, tout cela, comment pouvait-elle les préserver lorsqu’il prenait un tel ton ?

Elle l’écouta, et ce fut elle qui détourna le regard, préférant affronter autre chose que le regard et les paroles pourtant juste de Zartac. Oui, elle n’avait pas eut de réelle danger, plutôt du positif - hormis si elle ne s’était pas attaché avec cette corde. Elle serait sûrement tombé. Le reste, et bien il y avait les arbres, et puis le sol. Elle n’avait jamais eut les même problème que Zartac. Elle ne les auraient jamais.

Et puis il y avait Ulric. Pas l’homme en lui même, mais plutôt la question de l’après. Qu’allait-elle faire ? Continuer son boulot, continuer sur cette voix de chasseuse de prime. Mais tout lui rappellerait Zartac, rien qu’en regardant le ciel, ou en montant sur un toit et en regardant l’immensité autours d’elle, même si sa ne valait pas l’expérience du vol.
Ou tout simplement la chasse. Pour se défaire d’un ennemi, d’un brigand qu’elle voulait attraper, le soumettre à sa volonté à elle, et qu’il aille crever ailleurs, en prison, pendant qu’elle profiterait de sa prime.
Des pièces d’or. Encore quelques chose qui lui rappellerait Zartac. Elle en était sûr, elle ne pourrait jamais rien oublier de cette rencontre. Elle avait très bonne mémoire, depuis l’incident de la grosse bête, et la mort de ses amis. Mais ce souvenir la serait tellement plus vif que les autres, même ceux que lui avait donné Zartac. Le souvenir d’une rencontre avec un grand dragon noir, qui était devenu son ami malgré le fait qu’ils auraient du être adversaire.

Elle se défit de cette expression de profonde tristesse, juste pour regarder Zartac. Il avait un sourire doux, qui ébranla à nouveau tout son corps. Elle retint ses larmes, comme elle avait l’habitude de le faire, mais elle ne répondit pas à ce sourire. Elle n’aurait pas put sans laisser le champs libre au émotions qui se disputait en elle.

Elle baissa le regard, tant la souffrance la brûlait. On lui offrait ce qu‘elle n‘avais jamais eut, même en rêve. On lui offrait un fruit interdit, si proche d’elle, qu’elle avait terriblement envie de croquer. Mais en avait-elle le droit ? Avait-elle le droit de défier la nature ainsi, ? Et Zartac lui avait bien dit : une dragonne ?

Égoïstement, Nawel se dit que oui. Oui, parce si elle était née Humaine, ce n’était qu’une erreur. Une erreur que la nature voulait réparer. Elle se prépara à répondre, lorsqu’elle remarqua quelque chose. Zartac tremblait. Elle venait bien de le voir trembler ?

Les grand dragon s’enroula autours d’elle, et elle se sentit tressaillir, comme si la suite n’allait pas lui plaire. Elle l’écouta en silence, et en fermant les yeux, comme indécise. Elle restait bien droite, même si tout son corps voulait se pelotonner lui aussi contre les écailles noires de l’immense de Zartac. De SON Zartac.

Et peu à peu, au fur et à mesure qu’il lui parlait, que son cerveaux enregistrait, décoder et lui faisait comprendre le sens de tous ces mots, des larmes roulaient sur ses joues et son visage se crispé, comme lorsque son âme était emplit de souffrance.
Et lorsque le dragon eut fini, et que de sa voie pitoyable, il lui demandait de promettre, elle porta sa mains à son front, soulevant sa franche, des mèches coinçaient entre chaque doigts.
Il y eut quelques secondes de silence, pendant lesquels il n’y eut que le bruit des gouttes salée qui tombait sur le sol et sur les feuilles mortes avec un petit ploc, avant d’éclabousser les alentours, minuscule tache plus foncées.

« -Tsss. » Ses yeux toujours cachées derrière sa main et ses mèches, elle sourit. « - Espèce d’idiot. Tu es un dragon. Tu n’a pas besoin de te ployer ainsi pour que… » Elle retira sa main, et tourna sa tête vers l’œil du grand reptile. « -… J’accepte de rester avec toi. Oui, je te le promet, de ne jamais t’abandonner. »

Elle en avait eut, du mal, à retenir toutes ses émotions, et à ne pas exploser en pleurs de joie. Elle n’avait même pas réussit à retenir ses larmes, tant elle avait été contente que Zartac lui demande sa. Elle savait que s’il ne l’avait pas fait, elle n’aurait jamais osé. Et, son esprit le lui disait, elle aurait regretté toute sa vie de ne pas l’avoir suivit.
Elle avait souvent entendu ces histoires d’âme sœur, deux personne étant faite l’une pour l’autre. Elle n’y croyait pas, et même en cet instant, elle n’y croyait pas plus. Non, le lien qui les avaient rapproché était bien plus fort, et plus difficile à expliquer que par le mot : âme sœur.
Du moins, ce n’était pas comme le commun des mortels le croyait.

Elle essuya ses larmes sans plus de cérémonie. Il l’avait fait pleurer, ce dragon la ! En si peu de temps, elle était passé par la plupart des émotions que pouvait ressentir un être humain : la méfiance, le dégoût et l’agacement. La surprise, puis le respect. La peur - non ! la terreur - suivit de l’angoisse, et de très prêt la reconnaissance. Enfin le plaisir et l’extase lors du moment ou ils étaient dans le ciel. Et puis l’énervement, le remord. La peur et enfin la joie. Une joie profonde et sans bornes. Ce dragon avait un don pour cela, elle en était presque convaincu.

Lorsqu’elle se fut enfin reprit, elle vit que Zartac avait pointé sa tête vers la direction ou le camps d’Ulric devait forcément se trouver. Elle hocha la tête, et répondit, une soudaine envie de vengeance montant en elle :

« -Bah. Ou qu’il aille, il tombera entre nos mains. »

Et elle le suivit, prête à en découdre. Son visage reflétait une personne déterminé, presque impatiente, et maintenant que tout était fixé, elle allait mieux.
Et, elle le savait, Ulric allait vraiment morfler.
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