Souvenir d'enfant (code lyoko) [Fini]

Nom de la fiction : Souvenir d'enfant
Tirée de : Code lyoko
Type : Fiction avec un peu songfic, mais pas vraiment...
Résumé : Rose, 13 ans, se fait aspirer par son ordinateur et arrive dans le monde de code lyoko.
Nombre de chapitres en lignes : 5/5
Warning : //

Vous savez quoi ? J'ai inventé l'histoire quand j'avais un truc genre 7 ans XD

Prologue

Code Lyoko, ici ce n’est qu’un dessin animé terminé. La quatrième saison est sortit, il n’y en aura pas de cinquième aux dernières nouvelles. L’histoire se passe pourtant à l’intérieur de ce dessin animé, juste après l’épisode ‘Code Terre’. A tous ceux qui ont gardé leur esprit de petit enfant.

C’est le matin, j’ouvre les yeux au son de la porte qui claque brutalement. Plus de bruit dans la maison, ma mère est enfin partit. Je me lève et me dirige tel qu’un somnambule dans la salle à manger. Par réflexe, j’allume l’ordinateur avant toute autre chose.

Je m’appelle Rose, j’ai treize ans. C’est le début des vacances d’été et je suis déjà déconnectée avec le temps. On est quel jour aujourd’hui ?

Je mange une tartine beurrée en attendant que ma session s’ouvre…
Je sens que cette journée va être passionnante avec un soupir. Rester devant l’ordinateur à faire des jeux en ligne ou à surfer sur des forums, la routine quoi.

Sur ce, j’ouvre mon historique, où j’étais déjà ? Ah oui !

La page web s’affiche et la musique se met en marche. Je sursaute, cette musique je la connais par cœur. Bien sûr, je l’écoutais tous les mercredis matins, au générique de code Lyoko.

France 3, ce n’est plus ce que c’était depuis que ce dessin animé ne passe plus ! Je me gifle mentalement pour tenter de m’éveiller de mon état de légume.
La musique continue et je commence à chantonner les paroles.

Ce n’est pas permis de regarder des dessins animés à treize ans ? En tout cas je retombe dans ma phase enfant depuis quelques jours ! D’ailleurs, je me regarde un épisode de code Lyoko, un que je n’ai pas encore vu.

Sur une autre fenêtre, je cherche comment télécharger le générique. Je ne mets pas longtemps à trouver un site adéquat.

‘Download’

Et ben voilà, cette foutue musique est dans mes documents.
Je souris malgré moi : C’est toujours étrange de télécharger la chanson débile que l’on guettait le mercredi matin quand on était en primaire et que l’on ignorait tout d’Internet. Avec le collège, on ne peut plus, c’est dommage.

Je mets de nouveau la chanson et je clique sur le bouton ‘Passer en boucle’. Puis j’ouvre un forum.

Il existe un monde, virtuel et différent, où chaque seconde, fais de nous des combattants !

Paroles débiles, mais j’aime bien cette chanson, ce n’est pas de ma faute, c’est plus fort que moi. Elle me donne envie de rire, mais pas pour me moquer, rire parce que je suis contente en l’écoutant.
Je me dis que ce serait marrant si les personnages du dessin animé existaient. Mais bon, je peux toujours rêver autant que je veux pour ça.

Et voilà, je n’ai rien à faire… Je m’ennuie comme on dirait. J’vais mettre des trucs sur ma clé USB tiens.

Je vais chercher le petit instrument que je vénère le plus au monde car il a le pouvoir de transporter toutes sortes de fichiers et le ramène.

Je le branche délicatement à l’ordinateur.

Décharge électrique, je m’effondre sur le clavier

La chanson commence.

Chapitre 1 : Virtuel et différent

Il existe un monde virtuel et différent, où chaque seconde fais de nous des combattant. Notre seul espoir est de tout reprogrammer.

Rose atterrit lourdement sur le sol. Elle ne comprit pas tout de suite ou elle était. Tout autour d’elle était orangé comme saupoudré de sable. De gros rochers cassaient cette étendue de vide par endroits. Il n’y avait rien d’autre à des kilomètres à la ronde. La fillette se releva et soudain se rendit compte que quelque chose avait changé. Elle ne vit pas ses mains, cachées par des sortes de mitaines en fourrure comme elle en avait toujours rêvé en passant devant les magasins de son quartier. C’était une fourrure tigrée, dans les tons orange et jaunes, qui se terminait par de petites griffes acérées.
Elle regarda le reste de ses vêtements, dans les mêmes tons orangés que les mitaines. Ils moulaient son corps parfaitement fin. Une tunique aux manches trois quart pour laisser aux avant bras la belle fourrure tigrée. Le tissu s’arrêtait au niveau des clavicules et de ses épaules, laissant le champ libre à la résille orange foncée qui remontait jusqu’à son col. Elle s’arrêta deux secondes sur un pendentif avec un logo bizarre avant de se remettre à détailler sa tenue.
A sa taille, une ceinture ou plutôt une grosse chaîne sur laquelle était attaché un énorme cadenas cuivré.
Sa tunique s’arrêtait au-dessus des genoux. Un collant en tissu de la même couleur que la résille qui recouvrait son cou pour ses jambes et enfin, la même fourrure que ses mitaines pour ses chevilles et pieds. Elle devinait en dessous de ce poil orange de grosses chaussures marron dans le genre doc. Martins.
La description aurait pu s’arrêter là, mais Rose s’aperçut qu’une queue de chat remuait tranquillement, prolongeant son coccyx.
Elle se passa une main sur le front, se sentant défaillir. Où était-elle tombée ? Elle ne sentait rien de bon par ici. En passant sa main dans ses cheveux elle manqua de tomber à la renverse. La queue et la fourrure n’étaient pas les seules caractéristiques d’un minou qu’elle possédait. Deux oreilles étaient dressées sur sa tête, à l’affût du moindre bruit.
Elle vérifia que ses cheveux avaient gardé leur couleur d’origine, histoire de savoir si elle n’était pas quelqu’un d’autre. Ses longues mèches rousses penchant légèrement vers le châtain lui apparurent comme une consolation de ce qui arrivait.

Elle se mit à courir, elle ne savait pas exactement ou elle devait aller pour sortir de cet endroit, mais elle avait besoin de courir pour se rappeler que c’était bien Rose et pas quelqu’un d’autre. Elle avait, contre toute attente de sa part, l’impression que sa course était plus rapide que d’habitude et qu’elle s’essoufflait moins.
A ce moment, elle se dit qu’il s’agissait d’un rêve ou alors d’un cauchemar, elle ne savait pas encore.
Cette grande plaque de sable s’arrêtait bien au bout d’un moment, pensait-elle. Il ne faisait pas spécialement chaud, ce qui facilitait sa course. Elle n’aurait pas aimé se retrouver dans un vrai désert.

Au fur et à mesure que ses pas la portaient au loin, elle se rendait compte que ce terrain lui était vaguement familier, entre ses rochers, sa couleur singulière et son absence de ciel.
Elle vit enfin le bout de sa grande plaque et s’arrêta. Aucune porte à l’horizon, aucune vie, rien qu’une autre plaque de sable qui était séparée de la première par un fossé.
Elle s’approcha doucement et regarda en bas.

Elle ouvrit de grands yeux. Une mer la portait, une mer orange dont on ne voyait pas le fond, une mer qui s’agitait sans vent et surtout une mer si bizarre que Rose se demanda un instant i c’était vraiment une mer.

Elle s’assit en tailleur et ferma les yeux. Elle ne se souvenait de rien. La seule chose qu’elle savait, c’était qu’elle n’était pas dans cet endroit quelques minutes auparavant et que c’était un univers de dingue. Sa conscience lui criait que ce n’était pas normal.
Mais elle, elle ne se rappelait de rien. Le monde avait basculé, mais son monde d’où elle venait, c’était lequel ?
Elle ne pouvait se rappeler de ce à quoi il ressemblait. Elle se souvenait bien d’elle-même, de son nom, mais de rien d’autre comme si tout débutait ici.

Elle affreuse sensation de vide apparut en elle. Où était-elle ? D’où venait-elle ? Qui était-elle ?

Un bruit brisa le silence. Oh, rien de grave, comme un mécanisme rouillé au loin, mais ce seul bruit réveilla en elle quelques instincts. Elle se releva brusquement, son esprit afficha ‘Danger ! Faire attention’. Elle n’était pas prête à affronter un ennemi inconnu. Elle n’avait rien pour se battre.

Le bruit se rapprocha, ce petit cliquetis qui lui donnait des frissons. Deux bestioles apparurent devant elle et s’arrêtèrent.
On aurait dit deux petites coquilles beiges avec un œil rouge et le logo de son pendentif sur le front, elles auraient très bien pu être inoffensives, mais Rose avait la conviction que ces choses là n’avaient rien mais rien du tout d’amical.
Rose recula et sentit le bord de la plaque de sable sous ses pieds.
L’œil de l’une des deux coquilles devint plus vive et un faisceau rouge fusa à coté de la jeune fille. On l’attaquait.
Elle n’attendit pas que l’autre fasse de même pour sauter sur la plaque adjacente et fuir le plus rapidement possible. Ses ennemis la suivaient.
Elle se cacha, cœur battant, derrière un grand rocher. Il la détectait, elle ne savait comment. Tout du moins, elle était plus rapide que ses assaillants. Ces derniers étaient d’ailleurs bien bêtes, ils tiraient sur le rocher au lieu de la contourner. Elle regarda autour d’elle, pour trouver un endroit ou fuir.
Droit devant elle se trouvait une haute tour blanche, entourée d’une aura rouge. Rose n’avait pas le choix, si c’était un moyen d’échapper à ses adversaires, elle devait y aller. Mais deux ennemis bloquaient l’entrée. Eux étaient carrés, deux gros blocs en pierre avec le même logo que ceux qu’elle avait rencontrés peu avant.

Elle voulut se lever mais…

_ Outch !

Elle fut envoyée par un faisceau devant elle, à plat ventre, à la merci des bestioles. Elle n’avait pas le temps de se relever qu’ils étaient déjà sur elle.
Rose se força à pousser sur ses jambes pour se relever et à fuir du plus vite qu’elle pouvait. Un autre faisceau la toucha à la jambe. Celle-ci devint bleue et… pixelisée… avant de redevenir normal. Elle n’essaya pas de chercher pourquoi, elle avait des ennemis à ses trousses qui en voulaient à sa vie !

Soudain, les coquilles changèrent de direction et partirent de là où ils étaient venus. Rose crut à sa chance et s’arrêta, essoufflée.

La curiosité et l’envie d’aller voir de plus prêt la tour la fit tourner des talons. Elle voulait suivre les bestioles à distance pour voir où elles allaient.
Du même fait, elle se rendit compte d’une chose. Elle avait une arme sur elle. Ses griffes étaient loin d’être décoratives !

Elle avait de quoi se battre, c’était déjà ça.

Le bruit caractéristique des faisceaux lancé par les bestioles vinrent à ses oreilles. Elle approcha à pas de loup et vit d’autres personnes qui se faisaient attaquer par les coquilles.
Un garçon en violet avec une coupe de cheveux bizarre lança des piques vers ses assaillants en criant ‘Flèches laser !’. En d’autres circonstances, Rose aurait éclaté de rire.
Une des flèches toucha le logo de la bestiole et celle-ci explosa.

Rose, qui était cachée derrière un rocher compris ce qu’il fallait faire pour se débarrasser des ennemis.

Une voix venant de nulle part cria

_ Aelita ! Yumi ! Allez à la tour ! Il faut la désactiver le plus vite possible.

Deux filles s’élancèrent entre les attaques qui fusaient. Rose sentit qu’elle devait les accompagner. De rochers en rochers, toujours cachée, elle avançait à la même allure qu’eux. Elle remarqua qu’ils étaient bien moins rapides !
Les deux blocs de pierre barraient le passage, un troisième venait les aider à protéger la tour. Une des deux filles, sûrement Yumi, sortit deux éventails. Et les lança comme des boomerangs. Rose regarda le petit objet innocent se planter comme un couteau dans du beurre dans le logo d’un des ennemis.
Celui ci explosa. Mais Yumi n’avait pas prévu l’attaque d’un autre de ces ennemis et ce la prit en pleine tête.

_ Yumi ! Une autre attaque et tu es dévirtualisée ! Fais attention !

_ Facile à dire Jérémie, je fais ce que je peux !

Elle lança son éventail au même moment qu’une autre attaque la touchait. Pendant que le deuxième bloc explosait, Yumi devint bleue et pixelisée et disparut en fumée.
Rose frissonna à cette vue. Elle devait rester en vie.

_ Euh… Jérémie ? Il m’attaque !

C’était la voix de la deuxième fille. Elle avait les cheveux rose et des oreilles d’elfe.

_ Aelita, attention !

Rose n’attendit pas plus longtemps. Pas le temps. Elle s’élança hors de sa cachette et se prit le coup en plein torse. Elle tomba sur le sol, vu le nombre de coups qu’elle s’était prise, elle allait bientôt faire comme Yumi. Cette peur lui donna du courage et elle planta ses crocs acérés dans le logo en forme d’œil du dernier bloc.
Il explosa et elle partit à vive allure loin des autres personnes.

_ Qu’est ce que c’était, Jérémie ?

_ Aucune idée, va vite dans la tour !

Un autre bloc arriva de derrière la tour.

_ Mais ce n’est pas vrai…

_ J’arrive princesse ! Cria le garçon en violet

Un doute prit Rose, et si elle combattait dans le mauvais camp ? Que voulait faire le dénommé Jérémie dans cette tour ?

Elle sortit de sa cachette et se planta devant le garçon et la fille. Elle tua le bloc d’un coup de griffe ultra rapide et se jeta sur Aelita

_ Qu’est ce que… Commença la fille à terre.

_ En tout cas, elle n’a pas l’air sympa, cria Odd en envoyant ses flèches laser, et elle a le signe de X.A.N.A au cou !

La flèche me toucha et la demi chatte lâcha la fille aux cheveux roses, tombant dans le noir total.

_ Aelita ! La tour ! Vite !

_ Jérémie, ne fait pas de retour dans le passé ! Cria Odd

_ Et pourquoi ?

_ Une fille est dans les vapes sur le sol.

_ Quelle fille ? Il n’y a rien sur mon panneau de contrôle !

_ Ne fait pas de retour dans le passé… Il faut savoir qui elle est !

Odd se pencha au-dessus de Rose qui ne bougeait plus depuis qu’il l’avait touché. Endormie comme elle l’était, le garçon se demandait s’il avait bien fait de l’attaquer ou si elle était de leur coté. Il frôla son corps d’une main. Alors comme ça, Jérémie ne la détectait pas. Qui était-elle ?

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Un peu plus loin, dans la tour.

_ Code Lyoko…

La tour était désactivée. Mais au grand désarrois d’Aelita, Jérémie ne programma ni retour dans le passé, ni code Terre. Elle ressortit de la tour pour demander ce qui arrivait.

Chapitre 2 : On risque notre vie.

Tout est numérique et pixélisé dans ce monde. Il nous faudra du courage et de l’entre aide. Mais dites-vous bien que l’on risque notre vie !

Rose ouvrit les yeux, croyant à un mauvais rêve. Hélas, la première chose qu’elle vit fut cette poussière orange. Elle était à plat ventre, face contre terre. Elle leva un peu la tête vers l’horizon orangé.

_ Elle a bougé Odd, tu ne l’as pas tuée.

Au son de la voix qui s’élevait, l’image de l’elfe aux courts cheveux roses s’imposa dans son esprit. Elle roula sur le dos et se releva sas peine, se mettant dans une position de combat.
Ses cheveux ébouriffés, son regard assassin, elle ressemblait à une sauvageonne.

_ Hey ! Du calme ! Lui cria Odd, on ne te veut pas de mal !

Il s’approcha d’elle et lui tendit sa main. Elle la rejeta d’un coup de griffe et fit un bon en arrière, méfiante.
D’un mouvement rapide, elle attrapa Aelita et la tint avec les griffes prêtes à s’enfoncer dans la chair.

_ Tu fais ça, je te fais retomber dans les pommes dit-il en levant les poings devant son visage.

Rose put le détailler, il avait des pattes de chat à la place des mains, des habits violets et des chaussures jaunes, sa coupe de cheveux en hauteur avec un losange violet au milieu.

_ Qui êtes-vous, murmura Rose dans un souffle.

_ Du calme princesse, lâche mon amie et je te réponds

_ Elle est réveillée . demanda Jérémie

_ Ouaip, et en pleine forme.

Rose obtempéra, toujours sur ses gardes, et demanda à l’adresse de Jérémie

_ Où sommes-nous ?

Odd s’interposa :

_ Bon, déjà, nous sommes des élèves du collège Kadik et on risque notre vie pour sauver le monde à chaque fois qu’une chose nommée X.A.N.A nous attaque. Donc, on est gentil pas besoin de nous attaquer. On est sur Lyoko.

Quand Odd prononça le dernier mot, tous ses souvenirs revinrent. Elle se rappela le contact glacé de la clé USB quand elle l’avait branché sur son ordinateur, de la série qu’elle regardait quand elle était plus petite… de tout.

_ De code Lyoko ? Dit-elle en relevant la tête, son regard pétillant, Jérémie Belpois et Odd Della Robbia ? Des Lyoko guerriers ? Mais qu’est ce que je fiche ici !

Odd recula, étonné :

_ Je ne savais pas que j’avais des admiratrices secrètes, dis donc ! D’où tu me connais ?

_ Mais… de la série de dessins animés que je regardais quand j’étais môme ! Ça, ce n’est pas normal… Qu’est ce que je fiche dans un dessin animé !

_ Oh du calme, on est bien vivant. Jérémie ?

Pas de réponse pendant quelques secondes et Odd répéta le nom de son ami un peu inquiet.

_ Tu…, sa voix tremblait, tu essaie de nous dire que tu viens d’un autre monde que le nôtre ? Tu plaisante j’espère !

_ Non, c’est la vérité, ramenez-moi sur terre, je n’aime pas les territoires de Lyoko pour parler, surtout que vous devez avoir cours !

_ Mais comment te ramener. T’enlever tous tes points de vie ne t’a pas dévirtualisé. Il n’y a aucune…

_ Essaie le code Terre ! Coupa Rose, énervée.

Absence au bout du fil suivit d’une question « Comment connais-tu ce code ? Je viens de le trouver ! Qu’est ce qui nous prouve que tu n’es pas X.A.N.A ? »

_ Tu crois que je suis X.A.N.A ? Odd, change ton habitude de l’appeler einstein, parce qu’il est à côté de la plaque. Jérémie, tu veux que je te raconte que tu as découvert le supercalculator parce que tu cherchais des pièces pour tes robots. Odd, avant t’avais pas les cheveux en pique comme maintenant. Mince, je connais votre vie par la télé. Croyez-moi. Je ne vais pas passer le reste de ma vie entourée d’ennemis ! Et puis, vous avez désactivé la tour de X.A.N.A.

Odd se rallia du coté de Rose et Aelita laissa entendre que l’on pouvait toujours essayer, qu’elle avait l’air sincère. Rose les remercia et ils finirent par sortir tous trois par les scanners.

La fillette aux cheveux roux fut contente de retrouver son bon vieux jean et son tee-shirt noir trop grand. Elle passa le regard sur Jérémie et le dévisagea de ses yeux verts. Puis elle lui dit qu’elle était contente de rencontrer ses héros de dessins animés.

_ Je suis désolé de te contre dire mais là, on est pas dans un dessin animé, et il faut trouver le moyen de te ramener dans ton monde. J’espère qu’on ne va pas avoir trop de soucis de ce coté et que XANA se tiendra tranquille ! Mais évite d’aller sur Lyoko et de perdre tous tes points de vie. A mon avis, ne pas pouvoir te dévirtualiser ne présage rien de bon. Il faut faire attention ou tu risques de finir ta vie entre les monstres de XANA ou tout simplement mourir.
Comme tu n’es pas élève ici, tu resteras dans une de nos chambres… Laquelle est la plus sûre ?

_ La mienne, dit rapidement Odd, Kiwi n’a jamais été découvert non ? Il est dix heures, faut se dépêcher.

Chacun partit. Jérémie et Aelita d’un coté, Odd et Rose de l’autre. Il faisait attention à ne pas faire de bruit. Arrivé devant la porte il frappèrent. Aussitôt, Ulrich vint leur ouvrir, à moitié endormit

_ Odd ! T’étais où ? Et c’est qui celle là ? !

Le blondinet l’envoya à l’intérieur de la chambre et ferma la porte derrière lui. Il alluma une lampe de poche et expliqua à mi-voix.

_ On l’a trouvé sur Lyoko et on l’a ramené. Elle dit qu’elle vient d’une autre terre, un monde parallèle, et que dedans, on est les héros d’un dessin animé débile.

Ulrich la détailla rapidement et articula un vague ‘Ben enchanté’ avant de retourner se coucher.

_ T’inquiète, il est grincheux quand on le réveille, c’est tout, sinon il est vachement sympa ! Tu peux dormir dans mon lit, j’ai un niveau à terminer moi (il brandit sa Game Boy) Bon, tu m’as toujours pas dit ton nom princesse !

_ Odd, ferme là un peu, j’essaie de dormir.

_ Je m’appelle Rose. Je peux jouer ?

Il lui passa la Game Boy, septique. Il ne pensait pas que Rose excellait dans ce domaine, il se trompait. Elle atteignit des scores qu’il n’avait jamais imaginés. Il jura d’arriver un jour à son niveau ! Ils rirent un bon moment avec le son au maximum jusqu'à ce que Ulrich leur balance une chaussure dans la figure en guise d’avertissement. Finalement, il s’endormirent tous.

Le lendemain, quand Odd et Ulrich se levèrent, Rose avait disparut.

On frappa à la porte de Jérémie. Celui ci ferma son ordinateur et ouvrit la porte. Il reconnut Rose et la fit vite entrer, la sermonnant. N’importe qui aurait pu la voir ! Elle était folle de sortir dans les couloirs. Puis soudain il remarqua quelque chose qui le coupa dans son élan. Il prit le pendentif qui représentait clairement le signe de XANA.

_ Où as-tu eu ça ?

_ Je ne sais pas. Je l’avais quand je suis arrivé sur Lyoko, puis, je l’ai oublié. Tu crois que c’est important ?

Il réfléchit un instant puis secoua la tête. Rose se proposa pour guetter un signe de XANA. Jérémie regarda les jolis cheveux roux de la nouvelle qui encadrait son visage encore enfantin puis accepta enfin. Il lui donna son téléphone portable pour s’il y avait une attaque et il ajouta que le groupe passerait ici pour le repas. Quand il quitta sa chambre, il était tout de même songeur, si cette fille était XANA, il lui avait tout laissé pour préparer son attaque.

Rose resta donc seule avec l’ordinateur. La fille rêvait, se demandait comment elle avait pu tomber là et comment sortir, vérifiait si XANA donnait signe de vie, jouait avec la Game Boy qu’elle avait piqué à Odd dans la matinée. Le temps passait.

Elle passa devant un miroir et s’y arrêta. Oui, c’était toujours elle, ses cheveux roux légèrement bouclés, ses yeux verts scintillants, ses taches de rousseur à peine visibles, son teint pâle et son nez un peu retroussé. Elle se reconnaissait, la seule chose qu’elle ne reconnaissait pas, c’était ce pendentif. D’où sortait-il ?

Elle enleva le collier et le prit entre ses doigts fins. Un doute la saisit soudain. Un affreux doute, elle regarda l’ordinateur, il n’y avait pourtant aucune tour activée. Mais elle sentait XANA. Elle ne savait comment. Quelque chose se préparait, c’était pourtant sûre. Elle regarda de nouveau le pendentif et étouffa un cri. Il était noir et quelque chose émanait de lui. Elle prit le portable de Jérémie pour le prévenir. Mais la chose était plus rapide, elle frappa, entra en Rose.

Le noir passa devant ses yeux, plus rien. Cette chose noire se déversait en elle, cette fumée de malheur. Elle ne sentait presque plus rien. Le téléphone portable s’arrêta de sonner, on avait décroché à l’autre bout. La voix d’Ulrich. Rose tenta un dernier effort.

Elle se sentit tomber, elle parla de sa voix la plus forte pour qu’on entende.

_ X.A.N.A !

La fin du mot lui sembla être un gargouillis informe. Puis elle perdit toutes notions du temps et toutes sensations. Elle n’existait plus.

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Ulrick fronça les sourcils, la communication était coupée. Hors de la salle de classe, il avait prétexté une migraine. Au début, il croyait que Jérémie serait au bout du fil, mais c’était la voix de Rose qui lui avait parlé. Le garçon n’avait pas vraiment compris ce qu’elle disait, mais le fait que la conversation soit coupée était de mauvaise augure.
Odd, a coté de lui, était sensé l’accompagner à l’infirmerie.

_ Et ben ça, c’est pas bon signe ! S’écria t-il quand Ulrich eut refermé son portable.

_ Tu l’as dit. Il faut prévenir les autres rapidement.

Heuresement la fin du cours l’heure du déjeuné sonna et les élèves sortirent. Jérémie, Aelita et Yumi arrivèrent et regardèrent les deux autres garçons les interrogeant du regard.

_ Alors ? Demanda Yumi.

_ Rose a un problème.


Il partirent tous les cinq vers la chambre de Jérémie. On les stoppa dans leur élan.

_ Hé là ! Apostropha Jim en montrant du doigt Odd et Ulrich. Stern et Della Robbia, le directeur veut vous voir !

Jérémie grimaça et se faufila en douce loin du groupe. Il partit dans les couloirs en courant

_ Où il va ? Demanda la prof de sport

_ Il a oublié quelque chose dans sa chambre, répondit Yumi calmement.

Les deux filles partirent vers le réfectoire, Ulrich et Odd précédé de Jim vers le bureau du directeur et Jérémie vers sa chambre.

_ Il faut rejoindre Jérémie et Rose, Ulrich et Odd se débrouilleront bien tous seuls pour s’échapper. Si XANA a programmé une attaque, il faut rester vigilant.

Aelita hocha la tête en signe d’approbation. Les deux tournèrent des talons vers la chambre de Jérémie, inconsciente de ce qu’il se passait du coté des garçons.

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Jim avait relevé la tête avec un grognement. Dans ses yeux blancs, on y voyait le sceau de XANA. Ulrich et son ami reculaient inquiets. Le proviseur ouvrit la porte et regarda ses deux élèves. Un grognement le tira de ses pensées et il s’approcha de Jim.

_ Vous allez bien ?

_ ATTENTION ! Cria Odd en poussant le proviseur sur le coté.

En effet, une poutre en bois venait de tomber là où se trouvait le directeur quelques secondes plus tôt. Jim, qui la tenait, grogna encore et voulu toucher Odd.
Celui ci fut plus rapide que son adversaire et recula vivement. Le proviseur ne comprenait rien et se contentait d’ouvrir et de refermer la bouche avec un regard effaré.

_ Odd, va rejoindre les autres dans la chambre de Jérémie et dit leur qu’on a un problème, je m’occupe de Jim, dit Ulrich en fronçant les sourcils.

Le garçon ne se fit pas prier et s’élança.

Ulrich se retourna un instant pour le voir partir et n’anticipa pas le coup que lui porta Jim dans le dos. Il s’effondra, à quatre pattes sur le plancher, toussant, gémissant. Le prof levait la grosse poutre au-dessus de sa tête.

Chapitre 3 : Le maximum

On vous promet de donner le maximum contre la menace et de sauver tous les hommes.

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Elle voyait tout. Odd qui partait en courant, Ulrich qui le regardait, Jim qui l’attaquait. Elle avait peur. Tout cela n’était pas qu’un rêve, elle le sentait. Tout devint flou quand le garçon châtain tomba à terre…

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Rose ouvrit les yeux et se rendit compte que Yumi était penchée sur elle, l’air inquiète. Elle poussa un soupire de soulagement en voyant la nouvelle ouvrir les yeux.

_ Que s’est-il passé ? Demanda t’elle

_ XANA, murmura la rouquine, Ulrich est en danger… Il faut aller sur Lyoko…Vite !

Elle se releva du lino sur lequel elle s’était étalée quelques minutes auparavant utilisant tout ce qui lui restait de vitalité. La chose avait disparut aux prix d’énormes efforts mais avait puisé dans ses ressources d’énergie. Rose se sentait épuisée, mais ce n’était pas le moment de faire la faible. Elle ferma les yeux quelques secondes sentant sa tête tourner un peu.
Puis elle se tourna vers Jérémie et Aelita avec le plus de motivation que lui accordait son corps.

_ Aelita, Jérémie, allez vite à l’usine ! Odd va arriver d’un moment à l’autre pour aider et prévenir que XANA a attaqué.

Jérémie secoua négativement la tête :

_ Aucune tour activée sur Lyoko, tu mens. Qui nous dit que tu n’es pas XANA, hein ?

_ Qui nous dit que ce n’est pas un piège de XANA pour nous retarder ? Un retard qui pourrait nous faire échouer. On a une mission, non ? Sauver le monde peut-être ! Il faut donner notre maximum, quoi qu’il arrive, et cette fois il faut y aller ! Chaques secondes comptent ! Yumi, va aider Ulrich, il a besoin de toi.

Les cheveux ébouriffés de Rose ressemblaient à une flamme incandescente. Elle faisait peur avec son visage plus pâle que d’habitude et ses yeux rougis, mais il émanait d’elle une sincérité surprenante et une excitation infaillible.
L’Asiatique sortit de la pièce à grands pas. Elle ne doutait pas des propos de Rose.

Odd déboula dans la pièce quelques secondes après.

_ XANA a attaqué !

_ On sait. Ce qu’on ne sait pas, c’est si Rose est XANA ou non.

_ Pas le temps Jérémie, crois-moi s’il te plait.

Rose partit en courant vers l’usine, suivit de peu par Aelita. Odd sortit un ‘Quand faut y aller..’ et disparut à son tour. Et enfin, Jérémie quitta sa chambre.

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Ulrich roula sur le coté évitant de justesse la poutre meurtrière. Il ne faisait pas le poids, il n’avait pas d’arme. Encore quelques coups comme cela et il serait réduit en chair à pâté. Il ne pouvait pas se défendre par terre et n’avait pas forcément le temps se relever. Il serra les dents et évita un autre coup. Combien de temps tiendrait-il comme ça ?
Il décocha un croche-patte à Jim qui roula lourdement sur le sol. Le garçon en profita pour se relever et s’éloigner un peu. Une décharge électrique le foudroya. Il avait oublié ce détail qui creusait encore plus l’écart de niveau entre lui et Jim possédé par XANA. Ses membres étaient pétrifiés par la décharge et lui, ne pouvait pas esquisser le moindre geste.
Jim releva encore une fois son arme et l’abattu.

Tout du moins, voulu l’abattre. Une forme noire le poussa sur le côté avec un cri de guerre semblable à celui que l’on trouve dans les films d’action.
Ulrich avait de la chance. Deux fois qu’il évitait un coup qui l’aurait tué.
Il reconnut Yumi avec exaltation. Celle-ci ne lui rendit son regard que pour lui lancer un bâton en métal : Sa seule arme contre XANA.
Il l’attrapa et le flanqua dans le ventre de son assaillant qui revenait à la charge.

Sans mot dire, les deux élèves de Kadic se battaient. Les mots n’avaient pas leur place dans un combat qui se pouvait meurtrier.

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Le supercalculator était là, devant les yeux émerveillés de Rose. Elle s’assit devant cet ordinateur géant et tout lui parut clair. Elle savait comment utiliser cette grosse machine. Aelita arriva sur ses talons.

_ Rose ?

_ Va dans la salle de scanners, je programme la virtualisation et on y va.

_ On devrait peut-être attendre Jérém…

_ Pas le temps !

Rose sentait la sourde douleur revenir à sa poitrine. Elle respira plus rapidement. Elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait avec cette chose, produit de XANA, qui attaquait son corps. Si elle s’évanouissait sur Lyoko, elle deviendrait XANA et pourrait à tout moment attaquer Aelita. Si elle s’évanouissait maintenant, … et bien ce n’était pas mieux.
Odd apparut ainsi que Jérémie. Le ‘Einstein’ du groupe couru vers le supercalculator et poussa violemment Rose à terre. La douleur explosa dans ses poumons, elle se retint pour ne pas hurler. Elle avait la sensation de brûler de l’intérieur.

_ Aelita ! Odd ! Au scanner ! Rose, tu restes ici.

Odd coula un regard inquiet vers la rouquine mais ne dit rien et s’empressa de répondre aux ordres de Jérémie.

_ Aucune tour n’est activée, c’est étrange…

_ P… Pourquoi je n’y vais pas ?

_ Si tu es XANA, ce serait la pire erreur de ma vie. Mais pourquoi il n’y a pas de tour activé ?

Rose faillit retomber par terre. Elle suait à grosses gouttes maintenant, ses yeux se révulsèrent quelques secondes, elle vit tout blanc. Jérémie continuait de se poser des questions. Elle se hâta de reprendre ses esprits.

_ Rose ? Demanda t’il devant le silence.

_ Virtualise-moi sur Lyoko, Jérémie. Sur le territoire de la banquise… S’… S’il te plait…

Il se retourna vers la fille aux yeux verts qui commençait nettement à manquer d’oxygène. Elle ne le laissa pas articuler un mot et s’élança vers la salle des scanners.

Le téléphone de Jérémie sonna dans la poche de son jean. C’était Yumi, elle mit le haut-parleur et envoya le téléphone au blond qui restait assis sur sa chaise.

_ Jérémie ! Vite, on a des problèmes, dépêche-toi de désactiver la tour ! Tu m’ent…

Rose disparut, consciente que ça avait raccroché.
Elle arriva à la salle des scanners extenuée en contraire avec le tout petit effort qu’elle avait fourni.

_ Rose ? Ça va ? Demanda Odd, de plus en plus inquiet.

Elle lui répondit par un demi-sourire et entra dans le scanner.

Transfert Odd, scanner Odd, virtualisation

Transfert Aelita, scanner Aelita, virtualisation

Jérémie hésita puis… Transfert Rose, scanner Rose, virtualisation

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Ils tombèrent sur la banquise. Rose retrouva ses oreilles et sa queue de chat. Le fait d’avoir été virtualisée avait atténué la douleur dans sa poitrine. Elle soupira de soulagement. Mais ils devaient encore sauver le monde.

_ Où est la tour Jérémie ?

_ Je ne sais pas, le supercalculator plante totalement. C’est un coup de XANA. Ça m’énerve !

_ Odd, Aelita, suivez-moi, vite ! On n’a pas beaucoup de temps !

_ Pour aller où ?

_ Faites-moi un peu confiance ! Sinon on n’y arrivera jamais !

Rose partit, elle se fichait de savoir si on la suivait ou pas. Elle avait mal, trop mal pour continuer de résonner des têtes de mule. Elle se rendit compte en coulant un regard derrière elle, qu’elle allait beaucoup plus vite qu’eux. Elle possédait ça comme pouvoir, sa super vitesse. Le paysage défilait, et puis, la tour ! Entourée d’une aura rouge, elle trônait, gigantesque, magnifique, glaciale.

_ Nous y voilà ! Dit-elle de la voix la plus sûre qu’elle put.

_ Que t’arrive t’il Rose ? Demanda la voix de Jérémie inquiet.

_ Rien de grave si on se dépêche de désactiver la tour.

Elle partit à toute allure et fit exploser un des bloks qui venaient les accueillir. Des Frolions vinrent leur tenir compagnie. Rose n’avait jamais aimé les guêpes, mais en voyant ces monstres des airs, elle se dit qu’elle avait de la chance sur terre avec les petites bestioles d’à peine un pouce de longueur.
Un faisceau l’atteint à la poitrine. La douleur l’irradia,, cette douleur habituellement inexistante sur Lyoko. Elle se recroquevilla sur elle-même, aux prises avec ses hurlements.

_ Rose ! Encore un coup comme ça et tu n’as plus de points de vie ! Fais attention !

Elle le savait bien, mais elle était paralysée. Une brûlure irradiait tout son corps, elle aurait cru être en proie aux flammes. Si elle perdait tous ses points de vie, que lui arriverait-il ?
Mais elle n’avait pas le temps, elle ne pouvait se laisser aller à avoir mal ou à réfléchir : Le Frolions chargeait de nouveau.
Instinctivement, elle prit son énorme cadenas en guise de bouclier. Celui-ci l’épatait par sa légèreté peu commune. Le Frolions lança son attaque qui se cogna au métal cuivré.
Odd transperça l’ennemie d’une flèche bien placée. Elle le remercia.

_ De rien princesse, c’était tout naturel voyons !

_ Odd ! Attention ! Derrière-toi !

Il se fit percuter par une nouvelle attaque. Du coin de l’œil, Rose chercha Aelita. Elle n’était pas en bonne posture elle non plus. Deux frolions l’attaquaient. La nouvelle Lyoko guerrière fonça et sauta juste assez haut pour trancher un des deux frolions en deux parties égales.
Mais l’autre était toujours là, et il chargeait. Aelita ne pouvait pas esquiver le faisceau qui fondait sur elle. Rose calcula rapidement, la guerrière aux cheveux roses s’était déjà fait toucher une fois, c’était déjà trop ! Elle ne pouvait laisser la seule chance de désactiver la tour partir en fumée.
Rose plongea et se reçu le coup qui était tout d’abord destiné à la belle aux cheveux roses. Elle sentit la douleur du coup, encore au poitrail. Elle hurla et tomba par terre, ne pouvant plus bouger.
Odd se précipita vers elle après avoir détruit l’ennemi. Sa main froide sur le bras de la rouquine fut apaisante, mais la douleur continuait de progresser. Elle n’avait plus de points de vie, elle était encore là, mais elle ne pouvait pas bouger.
Aelita se pressait vers la tour, Odd était inquiet au sujet de la nouvelle. Elle semblait transparente, pas comme lorsque que l’on se faisait dévirtualiser, non. Mais transparente. Il posa sa main sur le cœur de la jeune fille. Il sentit un battement, un battement qui s’arrêtait peu à peu.

_ Elle est en train de mourir, Jérémie, dépêche-toi de programmer le retour vers le passé…

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Ulrich était dans les vapes, Yumi seule devant Jim. Elle ne pouvait arrêter le coup, elle ne pouvait l’esquiver, elle était prise au piège. Jim s’approcha, conquerrant. Il avait enfin attrapé sa proie, elle n’allait plus lui échapper. Il choisit une mort lente et douloureuse. Rapidement, il attrapa son cou et serra le poing. Yumi voulu crier mais déjà, elle manquait d’air.
Elle allait mourir, ici, elle ne pouvait rien y faire, elle ne savait même pas si ses amis avaient atteint la tour.

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Code… Lyoko.

Retour vers le passé.

Une lumière blanche se répandit sur le collège Kadic. Elle enveloppa Yumi et Jim, le directeur et Ulrich, elle enveloppa Odd et Rose, elle enveloppa tout.

Chapitre 4 : Un monde sans danger

La chanson de Code Lyoko se termine.

J’ouvre les yeux et regarde autour de moi. C’est la salle à manger, avec sa télé à écran plat, son ordinateur dans le coin, sa petite bibliothèque grise, dernier cri. C’est la maison avec ses murs en papier peint blanc, ses fenêtres double vitrage, sa lampe n’éclairant que faiblement à cause de l’ampoule qui a grillée.

Je relève doucement la tête de mon clavier d’ordinateur. Je ferme la fenêtre Windows Media Player, la musique est complètement arrêtée maintenant. Le silence.
Comme se réveillant d’un long sommeil, je me frotte les yeux et m’étire. Je réalise enfin que je suis encore vivante.
J’ai de nouveau mon jean et mon tee-shirt noir, plus de mitaines poilues, plus d’oreilles et de queues de chat. Le territoire de la banquise a disparut tout comme la douleur dans ma poitrine. Mon cœur bat normalement.
Tout cela n’avait jamais existé… ça n’avait été qu’une illusion de mon esprit.

Pourtant, tout cela avait semblé si vrai, si réel.

Je me lève, encore titubante à cause de mon songe, ma tête encore tournante de toute cette imagination. Rien de tout cela n’a existé, j’ai tout inventé. Je fais quelques pas dans la pièce, puis, je retourne à l’ordinateur.

Ce rêve a mal terminé pour moi, mais il était si bien. Ce rêve m’a transporté là où j’aurais toujours voulu être. Mais j’ai le cœur lourd, si lourd. Je suis triste de m’être réveillée.
Tout va me paraître si fade maintenant. Surtout que j’ai vraiment cru que c’était vrai…

La douleur semblait réelle tout à l’heure, et pourtant, plus rien, plus jamais rien maintenant.

Par réflexe et surtout pour me changer les idées, j’ouvre ma clé USB.
Je cherche mes fichiers images, ou plutôt une image potable pas trop dure à trouver. C’est toujours le bazard quand je vais dans ma clé USB. Un fichier attire mon attention.

C’est un fichier inconnu appelé ‘Lodokyod’. Aucun programme pour l’ouvrir, c’est en lui-même une application. Enfin, c’est ce que je devine.
Bêtement, je clique dessus, une fenêtre s’ouvre.

_ Et ben enfin princesse ! Je me demandais si on te reverrait un jour ! J’ai cru que t’étais morte pour de bon !

J’ouvre de grands yeux. C’est bien Odd qui me parle via mon ordinateur. Je me dis que je suis sûrement très fatiguée.

_ Ecrit tes réponses dans la barre blanche, je ne peux pas t’entendre !

« Ok, Odd ? C’est bien toi, c’est pas un programme débile » Je fais.

_Et ben ouais princesse, Jérémie à inventé un petit programme sympa depuis que t’es partit, il y a passé une journée tu sais !

« Une journée ? Ça fait que cinq minutes que je me suis réveillée ! Alors c’était vrai ? Ce rêve… »

_ Ouaip ! Bon je dois te laisser. Bye bye

Je n’en crois pas mes oreilles. La communication est coupée, l’image du garçon disparaît. Je me lève et vais dans ma chambre. Je m’effondre sur mon lit en silence, un truc métallique m’écorche le menton. C’est le pendentif XANA que j’ai eut tout au long de ce rêve.

Je souris, ce n’était pas un rêve… Enfin, pas vraiment. Où alors je suis folle. Je préfère tout de même la première hypothèse. Je joue avec mon nouveau pendentif.

La porte de l’appartement s’ouvre et ma mère entre.

_ J’ai acheté chinois, Rose ! Tu peux mettre la table ?

Je m’exécute, impatiente de reparler avec Odd et peut-être tous les autres Lyoko guerriers.

Je m’appelle Rose, j’ai treize ans, et en un quart d’heure à peine j’ai vécu la plus incroyable des histoires.