L'elfe du courage [Eragon, terminée]

Voila, ceci une une fanfic d'Eragon, le premier chapitre qui s'intitule L'ombre de la peur (d'ou le titre X) ) Qui raconte exactement la même chose... Mais vu par Arya, l'elfe qui doit proteger l'oeuf.
En deux pages words et un chouya de plus ^^. J'avais fait sa pour un test de rp, mais comme je l'aime bien, alors je le met ici X)
Bonne lecture :

Citation :

Nom de la fiction : L'elfe du courage
Tirée de : Eragon
Type : fiction
Résumé : Arya,une elfe d'Ellesméra, est chargée d'approter au Varden, un groupe de rebelle résistant à l'empereur reignant, afin que leur seul espoir de vaincre, celui d'avoir pour allier un dragonnier et son dragon à leurs côtés, une étrange pierre bleue : un oeuf de dragon. Mais sur le chemin, Arya est confrontée à des complications...
Nombre de chapitres en lignes : 1 (1/1)
Warning : Tout public

Arya soupira. Son compagnon était bien gentil, mais qu’est-ce qu’il parlait ! La grande elfe secoua la tête lorsqu’il répéta sa question. Elle n’écoutait pas vraiment, mais cela eut l’air de le satisfaire. Elle était nerveuse, comme à chaque fois qu’elle voyageait avec l’œuf. Elle passa une main dans la douce sacoche de cuir, caressant la dure coquille inanimée. Sans qu’elle ne sache pourquoi, ce contacte la rassura.
Le seul œuf de dragon en possession de ceux qui luttaient contre Galbatorix. Laisserait-il sortir de cette coquille froide une femelle ou un mâle ? La couleur du dragonnet serait sûrement à l’image de sa coquille, mais il se pouvait que ce ne soit pas le cas. Mais la plus grande question que se posait l’elfe aux cheveux noirs était : Qui ?
Qui verrait s’ouvrir la coquille, et qui se lierait avec le dragonnet, seul espoir pour les rebelles ?

Elle soupira. Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir cette boule au creux de son estomac à l’idée que l’œuf éclose. Bien sur, il était leur unique chance de vaincre le dragon noir de Galbatorix, mais… Elle l’avait porté tant de temps, voyagé avec, échappé au sbire du dragonnier parjure… Elle avait une histoire avec cet œuf, et la séparation risquait d’être dur…

« - Hé, Arya, tu m’écoute ? »

La jeune Elfe s’extirpa de ses pensées, et regarda son compagnon de derrière, Faolin. Elle lui sourit, et répondit, pas plus embarrassé :

«- Pas vraiment, non. »

Son compagnon ne s’offusqua pas. Ils étaient compagnon de voyage et ami, après tout. Ils étaient liés. Il voulut parler, lorsque Glenwing, son compagnon de devant, dit à voix basse, pour que seul Arya et Faolin puissent l'entendre :

« -J’ai comme l’impression que nous sommes surveillés. L’air est lourd malgré le vent, et la forêt est trop silencieuse. »

Arya resta quelques instant silencieuse, puis d’une voie impériale, elle lui répondit tout aussi doucement :

« - Changeons de position. »

Ses amis ne répondirent pas, préférant le mouvement à la parole. Faolin passa devant, et Glenwing se mit derrière, tout sa dans un mouvement impeccable, leurs chevaux exécutant la tâche à la perfection. Elle hocha la tête, satisfaite, et ils se remirent en marche. Mais cette fois, Faolin préféra rester silencieux pour se concentrer sur les alentours, serrant dans sa main avec vigueur sa lance. Il était en tête, maintenant, et se devait d’être vigilant. Glenwing n’était pas de nature bavarde, et il caressait du bout des doigts son arc.
Oui, ils étaient ses compagnons, mais avant tout, ils étaient ses gardes du corps. Pour protéger l’œuf.
Cela laissa à Arya tout le temps qu’elle voulait pour observer la coquille bleue, plonger dans ses pensées.

Mais soudainement, une odeur pestilentielle frappa leurs narines. Nerveusement, son cheval – ainsi que ceux de Faolin et Glenwing – s’agitèrent. Une seconde de stupeur passa, avant que les trois cavaliers ne fassent faire volte face à leurs montures. Un piège ! Un stupide piège ! Ils s’étaient fait avoir, et en beauté !

Son cheval, plus rapide que ceux de ses compagnons, prit d’emblée une longueur d’avance. Elle ne devait pas se retourner. Elle savait ce qui l’attendait derrière. Soudainement, une lueur rouge, malsaine, frappa son coursier avec force. L’animal s’écoula, poitrail en avant. Arya sauta à terre, avec légèreté et grâce malgré la situation, et elle fit volte face, cherchant du regard Faolin et Glenwing.

Son point se serra lorsqu’elle vit les corps de ses amis par terre, criblé de flèche noire. Déjà, les Urgals se ruait vers eux. Elle eut un mouvement hésitant, puis le poids de la sacoche la retint.

« -B… Barzul ! »

Elle s’enfuit, retenant les larmes qui menaçaient de sortirent. Elle ne pouvait pas croire qu’ils étaient morts, sans même avoir eut le temps de décocher ne serait-ce qu’une flèche !

*Mais s’ils sont morts, se rattrapa t-elle, c’est pour que je protège cet œuf… Au péril de ma vie ! Alors Faolin, Glenwing… Je vous jure que l’œuf ne tombera pas entre les mains de Galbatorix tant que je serais vivante. *

Rassuré sur ce point, elle courut avec une ardeur renouvelée. Ces Idiots d’Urgals ne pouvaient avoir fait cette embuscade seuls. Alors qui ? De plus, cet ennemi est un magicien… Cela fut vite confirmé lorsque la forêt s’embrasa.
A nouveau, elle maudit ses poursuivants, filant comme l’éclair, la sacoche serré contre elle. Un Urgal apparut devant elle, et, les dents serrés, le visage crispée par la fureur et la tristesse, elle tira son épée, et fit accomplir à sa lame un unique mouvement, décrivant un arc de cercle qui trancha la gorge de L’Urgal.

Avant même qu’il ne touche le sol, mort, elle filait à nouveau. Le sang noir coula le long de la lame, perlant sur ses habits simple sans motif, et sur la bourse qu’elle tenait précieusement.

Elle courrait, son regard analysant rapidement ce qu’il se trouvait autours d’elle. Mais alors qu’elle fuyait l’anneau de flamme que le magicien avait crée, et les Urgals qui vociférait, une silhouette apparue devant elle, juste devant un grand roché de granite.
Elle s’immobilisa, et fit aussitôt demi-tour. Un ombre ! Son cœur fit une embardé, tant l’angoisse et la peur étreignait tout son corps, sans pourtant affecter son visage, qui avait repris un air calme. Ne pas s’affoler. Surtout, ne pas s’affoler.

Les Urgals surgirent, encerclant Arya, certain portant des marques de brûlure. A nouveau, elle s’arrêta, cherchant vainement une issus de secours. Elle était cernée. Alors elle s’arrêta, calment les battements de son cœur. Elle sourit intérieurement. Elle savait ce qu’elle devait faire.
Alors que L’ombre hurlait ses ordres, et que les Urgals s’apprêtait à la capturer, elle garda un calme olympien, comme dans un rêve, son visage affichant un mépris profond, son port de tête royal.
Elle sortit l’œuf et l’éleva au-dessus de sa tête, murmurant des paroles en ancien langage. Elle regardait l’objet ovale, les flammes qui se reflétaient dessus n’altérant pas sa beauté. Au contraire.
L’ombre compris trop tard.
L’œuf disparut dans un éclair vert, Arya le regardant disparaître. A ce moment la, ses yeux affichaient une affection sans borne. Elle s’était attachait à un œuf… Et bientôt, la créature qui en sortirait serait libre. Et Galbatorix ne mettrait pas la main dessus.

Le temps sembla passer au ralentie pour Arya, qui savait ce qui l’attendait : La mort, ou une torture longue et douloureuse, pour lui faire cracher ou elle avait envoyé l’œuf qui se dématérialisait sous ses yeux.
Alors que la boule de feu que l’ombre avait envoyé la heurtait de plein fouet, Arya ferma les yeux, sous la douleur et le choc. Mais aussi pour retenir ses larmes et sa joie. Elle souffrait, et pourtant, l’œuf voyageait pour accomplir sa destinée.

*Faolin, Glenwing… J’ai réu…*

Elle n’eut pas le temps de finir, sombrant dans une inconscience bienvenue. Elle souffrait, et pourtant.