Harry Potter et le cercle vicieux[en cours]

Nombre de messages : 9 Auteur/Lecteur : les deux Date d'inscription : 26/07/2008

Nom de la fiction : Harry Potter et le cercle vicieux.
Tirée de : Harry Potter
Type : fiction
Résumé : L'amour est un cercle vicieux, comment cela finira-t-il? Vous serez peut-être surpris.
Nombre de chapitres en lignes : 1
Warning : Pas encore, sauf si le yaoi est warning mais je ne pense pas

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Chapitre premier:
Ron malade?

Le jeune homme volait vite, très vite et même trop vite, mais il n'arrivait pas à s'arrêter. Il souffrait, mentalement aussi, et essayait de ses forces de ralentir sur son balai. Il s'entendit même crier, crier à plein poumon, il sentait sa gorge le brûler. Cependant, ce qu'il sentait le plus était le profond et insistant regard des yeux sombres derrière lui. Il se retourna. Le professeur ricanait et murmurait une formule d'un air encore plus malfaisant que d'habitude. Harry s'entendit crier de nouveau:

-Non! Pas toi Severus, s'il te plait! Ne me laisse pas, ne t'éloigne pas! le professeur éclata d'un rire diabolique, Ne me repousse pas pour aller avec eux! puis de moins en moins fort, jusqu'à murmurer, Je t'aime Severus! S'il te plait ne me rejette pas, je t'aime, je t'aime, je t'aime…

Un énorme bruit réveilla le dortoir des garçons de sixième année de Gryffondor. Ron paraissait paniqué mais les autres se rendormirent aussitôt. Harry s'assit lentement sur le sol dur, il avait mal partout. Ron s'agenouilla près de lui:

-Hé ben! Ca fait deux semaines que tu tombes de ton lit chaque nuit! Qu'est-ce que tu fabriques?!

-Ho! C'est rien, je m'y suis habitué, Harry parcouru le dortoir des yeux, Et les autres aussi apparemment…

De gros ronflements provenaient du lit de Neuville dont la bave coulait sur le coin de sa bouche. A part ça, tout était silencieux. Ron eut un sourire gêné avant de se relever, toujours en observant Harry d'un air peiné et inquiet. Harry se leva sans un regard pour son ami et se recoucha sans rien dire, l'air pensif. Il tourna la tête juste avant que Ron se couche et ce court instant lui fut suffisant pour remarquer la tristesse dont son visage était emprunt.

*Je me demande pour est-ce qu'il est triste. Je lui demanderais demain, pour l'instant je dois dormir…ET ME SORTIR CE RÊVE DE LA TÊTE!!!*

C'est sur ces "agréables" pensées que le survivant posa sa tête sur l'oreiller moelleux aux armoiries de la noble maison de Gryffondor et s'endormi.

Le lendemain, tout le dortoir de l'aile Nord était animé par les conversations sur les nuits agitées de Harry depuis les deux dernières semaines, ce qui gênait l'intéressé. Tous les jeunes sorciers lui posaient des questions très embarrassantes sur ses rêves. Dans toute cette agitation, le plus célèbre des Gryffondors remarqua l'absence d'une personne, non, de deux…

*Mais où sont donc passés Ron et Hermione?Je ne les ai as vu ce matin, puis il se souvint de la tristesse de Ron la nuit précédente, Il faudrait que je lui demande pourquoi il es si triste en ce moment*

En effet, Ron était triste depuis quelques temps, ce n'était pas la première fois. Harry ce mit donc à la recherche de ses deux amis, surtout de Ron. Il ne restait pas beaucoup de temps avant le premier cours, ils devaient donc être dans la Grande Salle pour manger. Le jeune Gryffondor était rapide et il ne mit pas longtemps à retrouver ses amis à la table de leur maison. Ron ne souriait déjà pas souriant, mais quand il vit Harry, il baissa la tête d'un air triste et renfermer, comme s'il avait mal mais qu'il ne voulait pas parler de ses problèmes.

-Hermione, dit le nouveau venu, ça ne te gêne pas si je vais parler à Ron en privé?

Hermione, qui avait, comme tout le monde, remarqué la triste mine de son ami sentit que c'était le moment pour une discussion sérieuse entre ses deux amis et que c'était important.

-Je vous en prie. puis, en ajoutant une note d'humour, elle dit, Mais ne faites pas de choses cochonnes!

Harry aurait éclaté de rire s'il n'avait pas vue l'expression choquée qu'affichait Ron. Pour le soutenir moralement, il répliqua avec fougue, espérant que ça le ferait rire:

-Je n'ai pas l'intention de réaliser les fantasmes que tu fais sur Rogue avec Ron, Hermy! Ne t'inquiètes pas!

La jeune fille afficha une grimace dégoûtée tandis que les Gryffondors riaient et lança d'une voix faussement outrée:

-Ca ne va pas, Harry! Dévoiler mes secrets en public! Tu veux que je leur dise, moi, pourquoi tu tombes de ton lit depuis deux semaines?

Harry lui lança un regard noir qui lui fit ravaler son petit sourire sur le champ. Elle comprit bientôt pourquoi.

-Quoi?! Tu le sais vraiment? Raconte nous! avait crié Fred.

-Je vais faire un article! lança Crivey.

Harry déguerpi…en emmenant, ou plutôt en triant Ron par le poignet. Fatale erreur!

-Alors comme ça tu fantasmes sur mon frère Harry? rigola Georges, Et tu le tire fin d'être sûr qu'ilt e suive?! Ah l'amour, quand tu nous tiens!

Il se rendit compte, un peu tard, qu'il avait parlé trop fort lorsque tous les regards de la Grande Salle, exception faite de Hermione qui se cachait le visage de ses mains, se focalisèrent sur Harry et Ron. Georges se prit un stupéfix comme punition et un: "Arrête de dire ce genre de bêtises, imbécile!" en rabe. Puis, Harry s'en fut en traînant Ron.

Les deux amis arrivèrent dans une salle vide. Cette salle était remplie de chaises, de tables mais aussi d'une multitude d'objets tous plus inutiles les uns que les autres qui était recouverts d'une fine couche de poussière blanche. Ces objets étaient inutilisables, que ce soit par les élèves ou par les professeur...du moins pour un cours.

-Harry! l'intéressé se retourna, Tu viens de confirmer leurs dires en…me traînant.

Ron regardait son poignet par lequel Harry l'avait tiré d'un drôle d'air et celui-ci le regarda en penchant la tête sur le côté, l'air de dire "Qu'est-ce qui t'arrive?". Le regard intense de son ami lui répondit, puis celui-ci prit enfin la parole:

-Tu sais Harry, à propos de ce qu'a dit Georges…

-Ne t'inquiète pas, ce n'est pas vrai. Arrête d'y penser et dis moi plutôt pourquoi tu es si triste ces temps ci.

Le regard de Ron redevint vide et triste.

-Je voulais te le dire mais…

-Mais?

-Je préfère m'abstenir finalement.

-Ron! Tu sais bien que tu peux tout me dire, je ne te jugerais jamais et je serais toujours là pour toi, pour t'aider. à ces mots, Ron rougit, Harry se reprit et parla avec plus de douceur, Excuses-moi d'être un peu brut mais sache seulement que, si tu veux parler, je serais toujours là pour t'écouter.

Harry sortit sans faire de bruit, laissant un Ron perturbé par ses paroles.

Remi de ses émotions, le rouquin se secoua la tête pour remettre ses idées en place et sortit de la pièce. Dès qu'il franchit la porte, il se retrouva nez à nez avec une Hermione pleine d'inquiétude. Celle-ci se jeta dans ses bras en rougissant légèrement.

-Hermy!

Tandis que Ron s'indignait et essayait de se dégager, les deux amis entendirent une voix derrière eux:

-Alors Weasley, on trompe Potter avec la sang-de-bourbe?

On ne pouvait pas se tromper sur l'appartenance de cette voix. Ron tourna la tête sur le côté pour regarder le sourire narquois et malveillant qui s'était dessiné sur les lèvres du nouveau venu.

-Qu'est-ce que tu fais là, Malfoy? Et puis d'abord, je ne le trompe pas. C'est elle qui m'a sauté dessus!

-"Elle", elle a un nom WEASLEY. cracha Hermione.

La "fautive" était vexée par la réaction e Ron: non seulement il laissait entendre qu'il sortait avec Harry mais en plus il l'accusait, elle, pour se justifier. Et se justifier aux yeux de qui? De DRACO MALFOY!!! S'en était trop! La brunette serra brutalement le bras du rouquin pour lui faire mal et le lâcha pour partir en courant, les larmes aux yeux.

Sur le chemin (Lequel? Elle ne le savait même pas.), elle percuta une grande silhouette. Reconnaissant tout de suite le bas des robes noires superposées de son professeur de potion, elle murmura de plates excuses et s'apprêta à passer son chemin seulement…

-Qu'y a-t-il, Miss Granger? fit le professeur d'une voix DOUCE, Pourrais-je peut-être vous aider?

Restée bouche bée sur le moment, la jeune Gryffondor se ressaisit, murmura un refus où transparaissait toute sa stupeur et continua lentement son chemin, se retournant par deux fois pour observer le professeur Rogue qui la regardait d'un air BIENVEILLANT. Si différent qu'il faisait peur.Quand la brunette arriva au premier cour (elle n'était évidemment pas en retard) elle ne pleurait plus du tout, trop stupéfaite par le comportement de Ron et du professeur Rogue, surtout de celui de Rogue!

Que leur arrivait-il? A la fin de la journée, ne trouvant ni Ron ni Harry dans la salle commune de l'aile Ouest, Hermione décida d'aller voir dans le dortoir des garçons. Avant d'entrer, elle frappa et demanda:

-Il y a quelqu'un?

Un grognement sourd qui lui était bien connu lui répondit.

-Je peux entrer s'il te plait, Harry? J'aimerais te parler de Ron et aussi…du professeur Rogue…

A l'évocation de son professeur préféré, Harry s'élança pour ouvrir la porte du dortoir où il était seul. Ce n'est qu'après avoir remarqué le regard appréciateur que Hermione lançait en direction de son torse musclé par le quidditch, que le survivant s'aperçut qu'il était torse nu. Il rougit avant d'attraper rapidement un T-shirt et de l'enfiler. Il ri à l'expression faussement déçue de son ami et l'invita à entrer dans le dortoir.

Toute la chambre était aux couleurs de la maison. Les murs étaient rouges avec des frises et des plaintes or. Les baldaquins et les couvertures étaient or au dessus et rouges à l'intérieur. La salle de bain était de carreaux rouges parsemés de carreaux or. La baignoire était or avec des bords rouges sur le sol or. Des lumière or pendaient d'un plafond rouge.

Hermione et Harry restèrent debout au milieu de la pièce. La jeune fille le regarda dans les yeux et un regard interrogateur lui répondit.

-Harry, je voudrais savoir la vérité. Tu…enfin vous…enfin, Ron et toi sortez ensemble? Dis le moi s'il te plait, tu sais je…je…

Elle éclata en sanglots sans finir sa phrase. Harry se retrouva avec une Hermione collée à lui, enfouissant la tête sur son torse, entre ses bras musclés. Là, il fut prit d'un doute.

-Hermione, tu ne…tu n'as…enfin, tu n'es pas amoureuse de moi, n'est ce pas?

Le regard quelque peu surpris de son amie le rassura.

-Non, pas du tout! puis pour le taquiner, Vous n'êtes pas le centre du monde mONsieur le survivant! Non…en fait j'aime Ron…

-Ha…Hé bien sache que nous ne sortons pas ensemble et que je ne suis pas amoureux de lui!

Les deux amis éclatèrent de rire et en oublièrent tous leurs soucis.

Cependant, le repos fut de courte durée. Harry et Hermione se tenaient les côtes et pleuraient de rire pour un rien. Ils étaient tellement secoués qu'ils et s'étaient affalés sans faire exprès sur le lit de Ron. Le possesseur du meuble entra dans le dortoir.

-Harry? Tu es là? Je voulais… Ron se figea à la vue de ses amis allongés ensembles. Ah, pardon de vous déranger… puis voyant qu'ils étaient sur SON lit il explosa, Vous pourriez au moins rester sur le lit de Harry non!!!

Les deux jeunes affalés se regardèrent ce qui eut pour effet de provoquer chez eux un nouvel éclat de rire. Ron sortit vexé, en claquant furieusement la porte du dortoir.

Les deux comiques s'arrêtèrent net. Harry se leva d'un bond et, après avoir demander du regard la permission à Hermione, il s'élança à sa poursuite. Cependant le rouquin ne se laissa pas rattrapé jusqu'à ce qu'il s'épuise. Ils étaient alors déjà arrivés à un étage supérieur, vide et assez sombre. Ron se retourna vivement, se retrouvant devant un Harry s'appuyant sur ses genoux pour reprendre son souffle. Malgré leur course, ce dernier commença:

-Ron! Nous ne faisions rien que rire, Hermione et moi! Il ne s'est rien passé! Je heu…nous n'avions pas vu que c'était ton lit et puis…je…enfin je ne savais pas que tu aimais Hermy mais tu sais elle aussi elle…Il baissa la tête.

Ron la lui fit relaver vers lui d'un doigt.

-Harry, je…je ne…je n'aime pas Hermy. Je…c'était ce dont j'étais venu te parler…comment dire…la personne que j'aime c'est…

Il ne finit pas sa phrase mais Harry ne tarda pas à le savoir. Ron avait l'air d'avoir de la fièvre, il était rouge, avec les yeux mi-clos.

*Si mignon, comme pensa Harry, Je verrais bien Severus comme ça…*

Mais à ce moment, Ron avança sa tête "si mignonne" vers celle de du survivant et colla ses lèvres sur celle de son aimé dont le visage se teinta lui aussi. Le rouquin, emporté par ce baiser, chercha à l'approfondir de sa langue et entoura Harry de ses bras en une étreinte passionnée…

Fin du Chapitre premier

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