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 La cabane sur la falaise que les coquelicots embras(s)aient [terminée]

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AuteurMessage
Yuki Iichi

Yuki Iichi


Nombre de messages : 9
Auteur/Lecteur : les deux
Date d'inscription : 26/07/2008

La cabane sur la falaise que les coquelicots embras(s)aient [terminée] Empty
MessageSujet: La cabane sur la falaise que les coquelicots embras(s)aient [terminée]   La cabane sur la falaise que les coquelicots embras(s)aient [terminée] Icon_minitimeMar 12 Aoû - 12:07

Nom de la fiction : La cabane sur la falaise que les coquelicots embras(s)aient
Tirée de : Inventé
Type : one shot
Résumé : Une cabane sur une falaise, les coquelicots et l'herbe jaunie...un paysage charmant.
Nombre de chapitres en lignes : un
Warning : je ne pense pas

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Il y avait là, au bord de la falaise, une cabane, une cabane isolée, isolée mais qui ne semblait pas abandonnée. Elle se dressait, fièrement, parmi les coquelicots qui embrasaient l'herbe jaunie par le soleil. La cabane était de bois, de larges planches de bois assemblées par des clous qui avaient rouillé. Le soleil illuminait l'intérieur et ses rayons d'or laissaient voir la poussière qui flottait dans l'air. Dans cette lumière, deux assiettes, verres en porcelaine, fourchettes, couteaux en argent se remplissaient de reflets. Etaient également posées deux serviettes d'un magnifique rouge sang, le tout accompagné d'un bouquet de coquelicots installé dans fin vase de verre ouvragé. Cependant, l'heure du déjeuné était passée; les aiguilles de la belle horloge indiquaient trois heures et l'imposant meuble sonnait justement trois coups. Pourtant, la totalité de l'espace était rangé, tout attendait la venue de quelqu'un.

Cette personne arriva. C'était un beau jeune homme au corps élancé et à la longue chevelure de jais aux mille reflets bleus, attachée en une queue de cheval dont s'échappaient de nombreuses mèches rebelles et folles qui encadraient son visage. Certaines d'entre elles tombaient devant ses yeux azurs qui ressemblaient à de l'eau pure. Avec un nez droit mais délicat et des lèvres fines mais douce, des sourcils froncés et un air de grande inquiétude, son visage était masculin mais fin. Son corps était secoué et il haletait; on voyait bien qu'il avait couru. Ses muscles fins étaient tendus, saillants. Ses yeux parcoururent la pièce immaculée d'un regard désespéré, angoissé. Une crainte inexplicable l'étreignit. Il ressortit de la cabane en courant et, la peur lui vrillant le ventre, il embrassa l'étendue de coquelicots d'un regard affolé. Les larmes lui venaient aux yeux. Il essayait de les retenir, mais les petites gouttes salées tracèrent malgré lui des sillons sur ses joues, silencieusement.

L'épouvante le prit et il couru de nouveau à la cabane. Un petit papier rouge, qu'il n'avait pas remarqué précédemment, l'attendait entre les coquelicots du bouquet posé sur la table. Le jeune homme le prit, mais ses doigts tremblaient – Pourquoi? – et il lui échappa des mains. Le rectangle rouge se déplia sur le sol, il n'y avait écrit qu'une ligne: "Je t'aime". Le brun se précipita vers le bord de la falaise, mais il était arrivé trois heures trop tard. Il se laissa tomber à genoux et cessa de refouler ses larmes, éclatant en sanglots. Il resta sur la falaise trois jours et trois nuits, pleurant son amour de toutes les larmes de son corps. Finalement, pendant la troisième nuit, il descendit de la falaise pour aller en bas. Il s'approcha doucement du jeune homme blond étendu sur le sable. Ce dernier ressemblait à un ange, ses cheveux or et ondulés coupés à la longueur d'une boucle, encadraient son visage parsemés de gouttes d'eau, comme si les larmes du brun étaient venues se poser délicatement sur lui. Il avait le teint pâle et ses yeux fermés ne permettaient pas de voir leur couleur. Ses lèvres étaient entrouvertes sous son petit nez quelque peu retroussé. Il était tout de courbe, si doux…Ne manquaient plus que les ailes, mais le brun les imaginaient facilement: de grandes ailes, aux douces plumes blanches, encadrant la totalité de son corps.

*
* *


Il y avait là, au bord de la falaise, une cabane, une cabane isolée, isolée mais qui ne semblait pas abandonnée. Chaque jour, un jeune homme brun à la chevelure indisciplinée venait changer les fleurs du vase de verre ouvragé. Des roses blanches comme les ailes d'un ange avaient remplacé les coquelicots qui y étaient au par avant. La cabane se dressait, fièrement, parmi les coquelicots qui embrasaient l'herbe jaunie par le soleil. Et au milieu de cette étendue de feu, non loin de la maison, dépassait un rosier blanc, accroché à une pierre. Une pierre sculptée d'un magnifique ange aux cheveux ondulés et d'un jeune homme aux longs cheveux indisciplinés qui semblait être son serviteur. Au milieu était gravé trois lignes: "Moi aussi – mon amour – pardon"…
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